Le salon de l'agriculture s'ouvre sur fond de crise
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Bonjour, Le 47e Salon de l’agriculture qui ouvre ses portes ce matin, et pour dix jours, promet d’attirer les curieux. Pas moins de 670 000 visiteurs s’y sont rendus l’an dernier. Un chiffre record que seules les grandes expositions comme « Picasso et les maîtres » au Grand Palais (783 000 visiteurs) ou « l’Age d’or hollandais : de Rembrant à Vermeer » à la Pinacothèque (700 000 visiteurs ) parviennent à égaler… mais sur quatre mois ! Car il est vrai que les Franciliens plébiscitent ce rendez-vous : ateliers de jardinage, démonstrations de chevaux ou découverte des animaux d’élevage, les attractions ne manquent pas. Sans oublier que les provinciaux, eux aussi, n’hésitent pas à venir et déguster par exemple, les produits en compétition pour le concours général agricole. Au menu dans le hall 7-2 : foie gras le samedi, dimanche, piment d’Espelette, lundi, maroilles et mardi… saucisse de Morteau !
Malheureusement, si la fête commence aujourd’hui porte de Versailles (XVe), dans la solitude de leurs exploitations, des milliers d’agriculteurs n’ont pas le coeur à rire. « C’est un Salon particulier cette année », reconnaît-on à la FNSEA, le premier syndicat agricole. D’habitude, il s’agit d’apporter une grande démonstration de force de l’agriculture française. Mais depuis un ou deux ans, « tout va mal ». L’ensemble des filières est en crise ; les agriculteurs ont vu leurs revenus amputés de 20 % en 2008 et de 34 % en 2009. Certes, le gouvernement a débloqué il y a quatre mois un plan d’urgence comprenant 650 millions d’euros d’aides directes et 1 milliard d’euros de prêts à taux bonifiés. Mais la profession juge ce ballon d’oxygène insuffisant. Mercredi, le président de la FNSEA, Jean-Michel Lemétayer, rencontrera Nicolas Sarkozy pour lui demander un effort supplémentaire. Et dissiper la brouille. Le président ayant choisi cette année de clore le Salon, au lieu de procéder à son inauguration, la FNSEA a manifesté sa mauvaise humeur. Et de reprocher à Nicolas Sarkozy, en pleine campagne pour les régionales, ses nombreuses « difficultés avec le monde paysan ». Ambiance… Qu'en pensez vous ?
A plus tard,
Malheureusement, si la fête commence aujourd’hui porte de Versailles (XVe), dans la solitude de leurs exploitations, des milliers d’agriculteurs n’ont pas le coeur à rire. « C’est un Salon particulier cette année », reconnaît-on à la FNSEA, le premier syndicat agricole. D’habitude, il s’agit d’apporter une grande démonstration de force de l’agriculture française. Mais depuis un ou deux ans, « tout va mal ». L’ensemble des filières est en crise ; les agriculteurs ont vu leurs revenus amputés de 20 % en 2008 et de 34 % en 2009. Certes, le gouvernement a débloqué il y a quatre mois un plan d’urgence comprenant 650 millions d’euros d’aides directes et 1 milliard d’euros de prêts à taux bonifiés. Mais la profession juge ce ballon d’oxygène insuffisant. Mercredi, le président de la FNSEA, Jean-Michel Lemétayer, rencontrera Nicolas Sarkozy pour lui demander un effort supplémentaire. Et dissiper la brouille. Le président ayant choisi cette année de clore le Salon, au lieu de procéder à son inauguration, la FNSEA a manifesté sa mauvaise humeur. Et de reprocher à Nicolas Sarkozy, en pleine campagne pour les régionales, ses nombreuses « difficultés avec le monde paysan ». Ambiance… Qu'en pensez vous ?
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Plus exactement c'était sous la fin de la cohabitation Mitterand-Balladur.wesker a écrit :C'était pas sous Chirac plutôt ?
Mitterrand.....Ah oui, celui que Sarkozy admire pour ses "réalisations" ?
La participation de la France au génocide rwandais est encore un sujet tabou et très controversé. Je ne veux pas polémiquer sur ce sujet dont je ne connais pas les subtilités. Mais je lirais volontiers tout ce que vous posterez dessus si jamais quelqu'un ouvre un topic dédié à ça
La trouille, tout simplement. C'est aussi à cela qu'on reconnais un vrai conservateurwesker a écrit :Pour en revenir au sujet....Pourquoi le Président snobe t-il le monde rural auquel il viendra faire un petit discour plein de promesse en fin de salon ?
Ce qui distingue principalement l'ère nouvelle de l'ère ancienne, c'est que le fouet commence à se croire génial. K M
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Pour ceux qui ne l'auraient pas remarqué, le Président n'est plus Chirac. Rien ne dit que le Président doit aller cirer les pompes des agriculteurs à l'ouverture du salon.wesker a écrit :Pour en revenir au sujet....Pourquoi le Président snobe t-il le monde rural auquel il viendra faire un petit discour plein de promesse en fin de salon ?
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