Oui. Pas en énergie renouvelables (ma spécialité c'est l'informatique et les télécoms), même si j'ai suivi des cours pendant ma formation d'ingénieur qui ont forgé ma culture à ce sujet. Mais c'est un de mes centres d'intérêt personnels, j'essaie de me tenir au courant des recherches et développements récents.Nombrilist a écrit :C'est très intéressant ce que tu m'apprends là. De ce que j'ai pu lire, tu es ingénieur peut-être ?
Je ne saurais que trop conseiller le site TreeHugger, qui traite de tout ce qui touche l'environnement, dont l'énergie.
http://www.treehugger.com/
Je pense que oui, en tout cas tout autant que les éoliennes terrestres. La plupart sont équipées de mécanismes de débrayage en cas de vent trop violent. Les vents les plus dangereux pour ces installations sont les vents tournoyants, et je crois qu'il sont plus fréquents sur terre qu'en pleine mer. Après, tout dépend bien sûr de la qualité de la construction et de l'installation. On peut par exemple installer les éoliennes off-shore sur des bases fixes ou flottantes.Question: l'éolien off-shore a-t-il une chance de résister aux tempêtes, du genre de ce mois-ci ?
Le site WattzOn comporte une base de données des énergies grises de nombreux types de biens de consommation :
http://www.wattzon.com/stuff
Question ouverte ! En effet, pour qu'un système d'énergie renouvelable soit écologiquement rentable il faut que lors de sa durée de vie il produise plus d'énergie que son énergie grise : celle ayant servi à sa production, son transport et sa mise en place. J'avoue que je ne dispose d'aucune données là-dessus, seul le temps le dira. C'est pour cette raison qu'il faut aussi se focaliser sur les économies d'énergie, dont on estime les gains potentiels à environ 30%.Il faut fournir une sacrée quantité d'énergie pour installer quelque chose de stable en mer j'imagine ? A partir de là, penses-tu que l'éolien ainsi installé puisse un jour "rembourser" toute l'énergie qu'il a fallu pour le mettre en place ?
Ce qu'on appelle l'analyse du cycle de vie (life cycle assessment). La plupart des gens ne s'intéressent qu'à la consommation (ou la production) énergétique des appareils et n'hésitent pas à se débarrasser de vieux équipements jugés trop gourmands, sans analyser les coûts amont et aval (l'énergie grise). C'est pour ça que la prime à la casse automobile est une aberration. J'avais fait un petit calcul il y a quelque temps et j'en avais déduit qu'il valait mieux continuer à rouler avec sa vieille bagnole jusqu'à ce qu'elle rende l'âme, ou la revendre, plutôt que d'acheter un véhicule neuf et d'expédier le vieux véhicule à la casse. Comme dit le dicton écolo, la voiture qui pollue le moins est celle qu'on n'a pas besoin de construire. Et le principe est valable pour à peu près tous les biens de consommation.Personnellement, je m'intéresse surtout aux rendements de ces appareils, c'est à dire au gain net d'énergie par rapport à celle utilisée avant, pendant, et après la vie de l'appareil censé capter et fournir cette énergie.