Garde à vue, les chiffres explosent et inquiètent
- Nombrilist
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Cela voudrait dire que ces traces et les ecchymoses constatées par un médecin viennent d'avant voire d'après ?? et l'intimidation ? paroles contre paroles.. 43 heures pour rien finalement sauf peut-être "leur peur" ? Cela peut-être vrai aussi non ?
L'IGS a ouvert une enquête d'après Ouest-France.
L'IGS a ouvert une enquête d'après Ouest-France.
- Nombrilist
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C'est la "règle" lors des gardes à vues, de manière à ce qu'on ne puisse jamais vraiment faire aboutir une plainte contre bavure et suivant le même raisonnement que celui que tu viens de tenir.Nombrilist a écrit :Pas de témoins.
Ce qui distingue principalement l'ère nouvelle de l'ère ancienne, c'est que le fouet commence à se croire génial. K M
- El Fredo
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J'ai entendu ce matin sur France Info Karine Duchochois, l'une des accusées d'Outreau, raconter les conditions de sa GAV. Elle a été gifflée par un flic pour avoir eu l'outrecuidance de se plaindre, entre autres.
Je n'ai rien contre la police, qui est un métier difficile (surtout depuis qu'un certain N.S s'évertue à le détruire morceau par morceau par son incompétence), mais force est de constater qu'en France elle a la culture de l'impunité. A preuve les réactions des syndicats quand il s'est agi d'installer des caméras dans les salles d'interrogatoire.
Je n'ai rien contre la police, qui est un métier difficile (surtout depuis qu'un certain N.S s'évertue à le détruire morceau par morceau par son incompétence), mais force est de constater qu'en France elle a la culture de l'impunité. A preuve les réactions des syndicats quand il s'est agi d'installer des caméras dans les salles d'interrogatoire.
If the radiance of a thousand suns were to burst into the sky, that would be like the splendor of the Mighty One— I am become Death, the shatterer of Worlds.
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de toutes facons, les flics on toujours raisons, et ils ont profitent.
combien d obejets disparaissent apret une perquise, ????.
mémes des stups disparaisent, une personne qui c etait fait prendre avec un kilo de chite, c est retrouver au tribunal pour 450 grammes,
il na pas eté se plaindre icon_cheesygrin
combien d obejets disparaissent apret une perquise, ????.
mémes des stups disparaisent, une personne qui c etait fait prendre avec un kilo de chite, c est retrouver au tribunal pour 450 grammes,
il na pas eté se plaindre icon_cheesygrin
la caravane passe et les chiens aboient
Haha bien vu !lambertini a écrit :mémes des stups disparaisent, une personne qui c etait fait prendre avec un kilo de chite, c est retrouver au tribunal pour 450 grammes,
il na pas eté se plaindre icon_cheesygrin
Ce qui distingue principalement l'ère nouvelle de l'ère ancienne, c'est que le fouet commence à se croire génial. K M
http://www.google.com/hostednews/afp/ar ... 2bFfhdjefk…Un policier marseillais condamné à neuf ans de prison pour viol en garde à vue
De Maureen COFFLARD (AFP) – Il y a 49 minutes
AIX-EN-PROVENCE (Bouches-du-Rhône) — Un policier marseillais, Philippe Brassart, a été condamné mercredi par la cour d'assises des Bouches-du-Rhône à neuf ans de prison pour un viol et des agressions sexuelles commis sur cinq jeunes femmes au cours de leur garde à vue.
Au terme de trois jours d'audience et après 3h30 de délibérations, les jurés ont suivi l'avocat général, Roland Mahy, qui avait requis de ne pas "descendre en dessous du seuil de huit années et de ne pas monter au-dessus du seuil de dix" années.
A l'énoncé du verdict, les trois victimes présentes sont restées silencieuses, Martine (1), les mains jointes, retenant ses larmes.
"C'est un jugement extrêmement sévère", a commenté l'avocat du policier, Me Gérard Bismuth.
Les faits se sont déroulés pour quatre des cinq jeunes femmes au cours de l'été 2008 et en 2005 pour la dernière.
Le policier de 37 ans, qui était alors officier de police judiciaire à la Brigade de répression des atteintes aux biens (BRAB) à Marseille, a nié jusqu'au bout avoir usé de son autorité le 23 juillet 2008 pour contraindre Martine, aujourd'hui âgée de 25 ans, à lui pratiquer une fellation dans les toilettes de l'Evêché, le commissariat central de Marseille.
"Vous avez en face de vous un homme normal, pas l'espèce de monstre que les avocats ont tenté de présenter", a dit aux jurés M. Brassart, révoqué de la police en avril 2009.
"Pendant ces deux mois, vous avez explosé", a déclaré à l'accusé l'un des deux avocats des parties civiles, Arié Goueta, dénonçant "100 kg de certitude" et ajoutant : "elles ont vécu le calvaire".
"Il a détruit des enfants", a renchéri Me Jean-Jacques Campana, appelant les jurés à "agir en qualité de parents".
Le représentant du ministère public, Roland Mahy, exprimant "toute la répugnance" que lui inspirait l'affaire, a rappelé que "ce procès ne devait pas être le procès de la police, pas plus qu'il ne devait être le procès de la garde à vue".
Après avoir décrit le déroulement et les conditions d'une garde à vue, il a affirmé que dans ces circonstances, "on est déjà dans un état d'esprit de contrainte et de soumission". "Cet homme est le symbole d'une trahison que je ne vis pas très bien", a-t-il ajouté.
Ecartant la thèse du complot défendu par l'avocat de la défense, M. Mahy a dit aux jurés, majoritairement féminins : "M. Brassart a clairement trahi la confiance que la société a placée en lui".
L'avocat de l'accusé, qui plaidait l'acquittement, a tenté d'écarter, point par point chaque chef d'accusation.
Concédant que son client avait "commis des fautes déontologiques", il a rappelé que Martine, qui a pratiqué la fellation, avait reconnu "s'être exécutée sans rien dire" et avoir "consenti à accepter ce qu'il attendait".
Il a dénoncé une "instruction complètement à charge" et affirmé que "ce n'est pas parce qu'il est policier, qu'il y a eu contrainte", rappelant "le passé irréprochable" du fonctionnaire.
Me Bismuth a ensuite mis en doute les témoignages des jeunes filles, qualifiant notamment Aïcha (1) de "menteuse".
"Souvent les viols sont des problèmes de communication", a enfin avancé Me Bismuth, estimant que son client s'était "mépris de bonne foi", pensant "peut-être que c'était une fille facile". "C'est un peu l'amour au bureau", a-t-il dit.
Les jurés ont reconnu coupable M. Brassart de viol sur Martine, de corruption sur Aïcha et de harcèlement sur les trois autres.
(1) les prénoms ont été changés.
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J'adore les arguments de la défense
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- avatabanana
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Je crois qu'il doit y avoir des tas situations différentes :
des flics agacés par le contexte d'un travail souvent difficile et parfois dangereux et stressant,
des flics ripoux qui "grattent" un peu sur l'outrage avec la complicité d'avocats
des "mal dans leur peau" très attachés au respect de leur personne qu'ils ne parviennent pas à imposer naturellement et qu'ils revendiquent violemment
des gens plus intelligents qui pensent l'être plus encore et on du mal à s'adapter à une situation nouvelle pour eux
...
Tout cela fait une société
des flics agacés par le contexte d'un travail souvent difficile et parfois dangereux et stressant,
des flics ripoux qui "grattent" un peu sur l'outrage avec la complicité d'avocats
des "mal dans leur peau" très attachés au respect de leur personne qu'ils ne parviennent pas à imposer naturellement et qu'ils revendiquent violemment
des gens plus intelligents qui pensent l'être plus encore et on du mal à s'adapter à une situation nouvelle pour eux
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