El Fredo » 16 Juil 2015, 12:32:30 a écrit :C'est tout à fait ça, un "Conseil des Sages" qui décide de la mort d'un peuple qui a inventé les bases de la démocratie moderne, on vient de faire un bon de 2500 ans en arrière.
Un comité de Sages élus tout de même par les 400 millions d'électeurs de la zone euros selon des procédures propres à chaque pays.
La meilleure façon de ne pas se mettre dans les pattes d'autrui c'est de se débrouiller tout seul.
La "mort"du peuple Grec a commencé quand ses élus ont utilisé l'argent européen pour arroser leur peuple afin de conserver le pouvoir. C'était (et c'est probablement encore) du népotisme généralisé. Chaque élu faisait profiter sa clientèle de son élection
On retrouve un peu cela au niveau de chaque commune française.
Donc les élus sont coupables et le peuple a profité de la manne européenne.
D'où les projets grandioses (autoroute inutile, jeux olympiques..) qui donnaient du travail et les centaines de milliers de fonctionnaires inutiles et le niveau de retraites incompatibles avec le système économique local.
La Grèce est conduite ,en effet sous menace (après avoir été priée de le faire au moment des prêts) a se mettre en ordre vis à vis de principes basiques tels que "les dépense doivent rester inférieures aux ressources" (organisation permettant la rentrée des impôts, niveau d'impôt voisin de celui des autres pays, âge et niveau de retraite compatibles avec les ressources de son système économique) simplement parce qu’elle n'a jamais voulu le faire.
D'autres pays tardent aussi à le faire. Il n'y a rien dans le plan grec qui relève de la cruauté, mais c'est tout simplement enfin le début de l'entrée de la Grèce dans l'UE avec les bonnes pratiques que suivent les autres depuis longtemps pour certains et moins longtemps pour d'autres (ex pays de l'est)
Il est amusant (ce n'est pas le bon terme) de constater qu'en France certains hommes politiques totalement opposés aux faibles reformes essayées trouvent tout à fait logique de voter des reformes plus drastiques... pour les autres.
Il ne sont pas à blâmer pour cela ils ne sont que déchirer entre leur probable conviction et celles de leurs électeurs. Si on devait les blâmer ce serait d'entretenir dans la population des idées que probablement ils savent néfastes pour l'avenir du pays.. Mais voilà il est plus facile d'être élu en proposant l'impossible qu'en demandant des efforts.