Pour ou contre l'allocation universelle ?

[politicien]

Attention, le sujet concerne bien l'allocation universelle.

Merci,

[Jeff Van Planet]

Je m'explique donc :
On oppose tout et n'importe quoi au CICE (sur ce fil). AME et CICE par ex ! En nous expliquant que le CICE ne sert à rien, nous coûte cher etc...etc...
Donc : où on compare ce qui est comparable où on va jusqu'au bout et on parle donc AUSSI du CICE. Là, je parlais donc du CICE ! (que je ne trouve NI scandaleux, NI inutile) et je comparais donc les baisses de charges chez les particuliers/baisse de charges pour les entreprises.

Merci pour l'explication.

Fin du HS.

[Ramdams]

Toujours la même philosophie: tout le monde paie la même chose, indépendamment de ses revenus. Tout le monde touche la même chose, indépendamment de ses revenus. Concrètement, plus de fraternité. Chacun pour soi et dieu pour tous.

Pour le dire très vulgairement, tu es partisan des allocations réservées aux cas sociaux. Il faut sortir de cette vision, qui crée une classe de privilégiés parmi les bénéficiaires et donc des inégalités entre les allocataires eux-mêmes.

Le revenu universel a une qualité indéniable, c'est sa stabilité. On sait qu'on le touchera toujours dans deux semaines, deux mois, dans deux ans... Avoir des revenus stables est le meilleur gage de sécurité qui soit. On peut toucher deux fois le SMIC, sans sécurité on ne peut rien entreprendre.

[Narbonne]

La stabilité, cela fait longtemps que cela n'existe plus (sauf pour les fonctionnaires). C'est vrai que le RU créerait de nombreux "fonctionnaires".

[Ramdams]

Le revenu universel est là pour rétablir la stabilité des revenus qui n'existe plus, dont tu parles. Étant donné que tout le monde deviendrait "fonctionnaires", plus personne ne pourrait se plaindre d'eux.

[Narbonne]

C'est le retour de l'URSS. Non merci.

[Ramdams]

Réponse stupide. Tu nous habituais à mieux, Narbonne.

[Narbonne]

1)L'URSS, Cuba c'était exactement cela. Tout le monde touchait à peu près la même chose.
2)les entrepreneurs, en règle générale, sont des gens qui aiment le risque et surtout pas la stabilité. Le RU freinerait l'entreprenariat.

[Baltorupec]

En fait de facto tout le monde ne toucherait pas du tout la même chose. Tout le monde toucherait juste une base de quoi vivre frugalement, si tu es cadre ou tu as une grosse boite, évidemment que tu toucheras beaucoup plus que si tu es balayeur. Enfin, ça ne remet absolument pas le concept de propriété privée.

[Narbonne]

Si tu es cadre ou si tu as une grosse boite, pas besoin de toucher le RU.

[Baltorupec]

L'idée est qu tout le monde la touche pour éviter les "cases". L'idée étant d'ailleurs que tout le monde touche la même chose, voir combiner avec l'impôt universel.

Par exemple, on peut imaginer un RU de 800 euros avec un impôt universel de 40 %. Si tu es cadre et que tu touches 4000 euros, tu payeras 1600 euros d'impôt et touchera 800 euros. Tu auras donc au final un revenu de 3600 euros.

[johanono]

L'idée est en effet d'éviter les effets de seuil, et de simplifier la gestion administrative du système. Je crains cependant que la réaction de Narbonne ne soit partagée par beaucoup de gens, qui feront une fixation sur le fait que le RU serait perçu par des gens riches qui n'en ont pas besoin.

[Narbonne]

J'ai toujours la même position : le RU est une arnaque.
La redistribution est faite pour aider les plus faibles et l'impôt doit être progressif.

[johanono]

Si le RU est couplé à une flat tax, cela engendre un impôt négatif, donc progressif. Mais ce système est probablement trop simple pour être compris par une majorité de Français qui préfère les choses compliquées.

[Narbonne]

En réalité si on ne touche pas des aides sociales pour des raisons x ou y, je ne vois pas pourquoi on en toucherait.
Bien sur, qu'il y a des améliorations a apporter au système actuel, mais affirmer que faire le RU serait mieux est une arnaque.
La fraternité c'est que si je dois avoir un traitement médical mensuel qui revient 5000€ par mois, que je sois riche ou pauvre je puisse en bénéficier. Avec le RU, seuls les riches pourront.