La grande différence, c'est que le réquisitionné se fera exploiter quelques mois, le temps que le fossé soit creusé ou la parcelle défrichée.
L'escalve, c'est à vie et plus encore, puisque ses enfants prendront la relève.
La révolution bolivarienne - une révolution de la démocratie
Là tu parles de définition théoriques, sur le papier. Mais dans les faits les indigènes qui étaient affaiblis par le travail et contaminés par les germes importés d'europe finissaient invariablement dans des charniers. C'est ce que racontait Las Casas à Valladolid, en mettant bien l'accent sur la responsabilité morale des colons-sujets de la couronne, et qui a finalement conduit l'Eglise à préférer l'exploitation des noirs africains à celle des fragiles amérindiens.
Ce qui distingue principalement l'ère nouvelle de l'ère ancienne, c'est que le fouet commence à se croire génial. K M
Aie bien ces chiffres en perspective avec les quelques centaines de colons débarqués.Avant la découverte et exploration de l'Amérique par Christophe Colomb (1492), l'Amérique latine comptait environ 50 millions d'habitants[1
Combien de "locaux" peuvent-ils avoir été réquisitionnés ? icon_biggrin
Qu'il y ait eu un nombre de morts alarmants dans ces réquisitionnés est un fait, rapidement dénoncé par les espagnols eux-mêmes.
Que leurs dépouilles aient fini dans des charniers n'a rien de préjudiciable, et a toujours été la pratique en cas de morts en grand nombre, même en Europe.
A fortiori dans des pays chauds, où on enterre dans les 4 heures qui suivent la mort.
Tu sais qu'aujourd'hui, au Portugal par exemple, quelqu'un qui décède le matin est enterré l'après-midi ?
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)
Je n'ai pas dit que les colons catholiques avaient tué tout le monde en Amérique du sud, j'ai dit que la main d'oeuvre "réquisitionnée" terminait presque systématiquement dans une fosse commune, d'après le témoignage de Las Casas.
J'ai utilisé le terme de charnier car, à ma connaissance, les colons ne prenaient pas le temps de les enterrer dans des tombes individuelles. De toute façon, avant Valladolid, ces amérindiens n'étaient pas considérés comme des hommes à part entière étant donné qu'ils étaient censés ne pas avoir d'âme.
J'ai utilisé le terme de charnier car, à ma connaissance, les colons ne prenaient pas le temps de les enterrer dans des tombes individuelles. De toute façon, avant Valladolid, ces amérindiens n'étaient pas considérés comme des hommes à part entière étant donné qu'ils étaient censés ne pas avoir d'âme.
Ce qui distingue principalement l'ère nouvelle de l'ère ancienne, c'est que le fouet commence à se croire génial. K M
Saf les grands cimetières de la Bataille de Normandie, il n'y a jamais de tombes distinctes quand le nombre de morts dépasse les possibilités logistiques.J'ai utilisé le terme de charnier car, à ma connaissance, les colons ne prenaient pas le temps de les enterrer dans des tombes individuelles. De toute façon, avant Valladolid, ces amérindiens n'étaient pas considérés comme des hommes à part entière étant donné qu'ils étaient censés ne pas avoir d'âme.
(voir la grippe espagnole, par exemple).
Si les conquistadors avaient considéré que les maérindiens n'avaient pas d'âme, pourquoi les auraient-ils baptisés en masse ?
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)
Ca je ne pourrais pas te dire, je ne connais pas assez les subtilités, de savoir quand on baptise (par la force) ou quand on ne baptise pas. Les missionnaires ont aussi baptisé en masse en Afrique alors que les noirs, eux aussi, étaient considérés comme des êtres sans âme.
Ce qui distingue principalement l'ère nouvelle de l'ère ancienne, c'est que le fouet commence à se croire génial. K M
Non, Racaille, les missionnaires n'ont jamais baptisé des chats ou des perroquets.
Pour eux, le baptême est un sacrement, qui ne s'applique qu'à des "fils de dieu".
Baptiser le "bon sauvage", c'est automatiquement reconnaître son humanité.
Encore une légende, au même titre que "l'esclave qui comptait pour du beurre", alors qu'au minimum il avait une grande valeur marchande (que personne ne détruit par plaisir sauf quelques rares psychopathes) , mais dont beaucoup ont occupé des postes à responsabilité.
Méfie-toi des sottises "engagées" des profs icon_biggrin
Pour eux, le baptême est un sacrement, qui ne s'applique qu'à des "fils de dieu".
Baptiser le "bon sauvage", c'est automatiquement reconnaître son humanité.
Encore une légende, au même titre que "l'esclave qui comptait pour du beurre", alors qu'au minimum il avait une grande valeur marchande (que personne ne détruit par plaisir sauf quelques rares psychopathes) , mais dont beaucoup ont occupé des postes à responsabilité.
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C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)
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