Qu'en pensez-vous ?Si François Asselineau n’est pas le plus connu des candidats à la présidentielle, c’est celui dont le visage est le plus familier des automobilistes franciliens. C’est simple, on le voit partout: périphérique, piliers d’autoroutes, mobilier urbain… RMC.fr a recueilli le témoignage de Mimoun, militant UPR et colleur d’affiche pour le candidat, qui nous explique comment il procède pour coller dans des endroits stratégiques et incongrus.
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"Nous sommes une quarantaine de colleurs d’affiches pour François Asselineau dans les Hauts-de-Seine. Sur Paris et sa proche banlieue, on est une centaine de colleurs actifs. Chacun est en charge d'un secteur sur lequel il va coller des affiches. Libre à lui de les coller où il le souhaite. C'est en fonction du temps de chacun. On colle quand on peut, en dehors de nos horaires de travail, souvent le soir. Là, je viens de récupérer 20.000 affiches, qu'on stocke et qu'on distribue à nos petites équipes autonomes
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"Des affiches sur le périphérique, les ponts, les piliers…"
Au départ nous étions très peu de militants à l'UPR: dans mon secteur des Hauts-de-Seine nous n'étions que deux. On ne pouvait pas lutter en matière d'affichage avec les autres partis politiques, dont certains emploient des sociétés pour coller leurs affiches. Donc dès qu'on en collait une sur les endroits habituels, elle était immédiatement recouverte. C'était peine perdue.
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Du coup, l'idée nous est venue d'aller là où il y a le plus de fréquentation et là où elles pouvaient rester le plus longtemps possible. Le périphérique parisien, les ponts d'autoroutes, les piliers… François Asselineau ne passait pas dans les médias et les gens ne le connaissaient pas. Alors on s'est dit qu'on allait le faire connaître en mettant son portrait partout où il serait susceptible de rester longtemps.Personnellement, je n'ai jamais pris de risques: on ne va pas mourir pour une affiche. Quand on va coller sur le périphérique, on attend les fermetures pour travaux ou sinon on descend le talus sur le côté, sans traverser les voies, et on colle sur les frontons ou le mobilier urbain. On recolle sur le FN, sur les affiches de Nicolas Miguet, sur celles du Front de Gauche. L'avantage du 'périph' et des grands axes routiers, c'est qu'une fois que vous avez collé une affiche, elle est visible pendant un mois ou deux.
http://rmc.bfmtv.com/emission/colleur-d ... 28627.html
Colleur d'affiches pour Asselineau
Colleur d'affiches pour Asselineau
Re: Colleur d'affiches pour Asselineau
L'UPR compense en effet sa faible présence médiatique par d'autres moyens : omniprésence sur internet, nombreuses affiches sur la voie publique, etc. De ce fait, Asselineau a acquis un relative notoriété, qui, conjuguée à une grande force de travail, lui a permis d'obtenir sans trop de difficultés tous ses parrainages.
- Francis_15
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Re: Colleur d'affiches pour Asselineau
J'en pense que c'est un sacré gachis de papier pour pas grand chose.
Re: Colleur d'affiches pour Asselineau
C'est une nécessaire stratégie de communication pour qui n'a pas accès aux médias.
- politicien
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Re: Colleur d'affiches pour Asselineau
Il n'y a pas que les affiches pour faire campagne :
Un activisme de tous les instants. François Asselineau,le candidat de l’Union populaire républicaine (UPR), peut s’appuyer sur un réseau de militants surmotivés pour la présidentielle. L’UPR, qui fête ses dix ans samedi, se définit sur ses affiches comme « le parti qui monte malgré le silence des médias ».
Cette « ascension » (il a obtenu 77.000 voix aux Européennes de 2014 et 189.000 aux régionales de 2015) s’appuie notamment sur l’engagement quotidien de ses adhérents et de ses sympathisants. Il y a bien sûr le tractage et les collages d’affiches, mais c’est sur les réseaux sociaux que les militants (18.000 selon le parti) sont les plus actifs.
« C’est ma priorité sur mon temps libre »
Julie*, 50 ans, est adhérente depuis 2 ans et demi. « Mes actions sont surtout des avis échangés avec mes contacts Facebook, des gens que je connais et d’autres que je croise au hasard des sujets. Des partages d’info, des renvois vers des pages », assure-t-elle. « En ce moment, c’est ma priorité sur mon temps libre. Calendrier oblige ».
Dans l’entourage de François Asselineau, on se félicite de cette force cybermilitante. « Nous avons été contraints de nous développer sur Internet, car les grands médias ne nous invitaient pas. Du moins, avant d’avoir obtenu les 500 parrainages. Les réseaux sociaux nous permettent de contrebalancer, comme des médias supplémentaires », avance Karim Sehrane, porte-parole du candidat.
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http://www.20minutes.fr/elections/presi ... 1490430287
« Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’au bout pour que vous puissiez le dire »
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Re: Colleur d'affiches pour Asselineau
En effet, on a bien compris la stratégie de communication de l'UPR : un activisme de tous les instants (notamment sur Internet, mais aussi en collant des affiches un peu partout dans les lieux publics) pour pallier une faible visibilité médiatique. Pour l'instant, cette stratégie a permis d'obtenir les fameuses 500 signatures pour permettre une candidature à la présidentielle. C'est bien.
Re: Colleur d'affiches pour Asselineau
C'est pourtant ce que font déjà tout-es les militant-es ! Sans avoir besoin d'un discours managérial...
Re: Colleur d'affiches pour Asselineau
L'organisation semble pourtant mieux rodée dans certains partis que dans d'autres.
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