Quel Premier ministre pour Emmanuel Macron ?

[Golgoth]

Édouard machin me semble cumuler les avantages.

[Hector]

Il semblerait qu'Édouard Philippe soit le prochain 1er ministre, vous y croyez ? Cela peut-il affaiblir les LR si c'est Édouard Philippe ?

Il devra quitter LR et LR ne le soutiendra pas.

[wesker]

Les centristes seront soumis à des choix difficiles, stratégiques au vu de leurs liens avec LR mais aussi au vu de leurs convergences idéologiques avec En Marche...

Quand on remporte une élection, on n'a pas de difficulté à composer une équipe on n'a que l'embarras d'un choix large...et pourtant ils disent que l'exercice de la responsabilité est difficile, qu'il est exigeant....mais ils n'hésitent pas à se porter volontaire et s'efforcent de tenir à l'écart ceux qui, n'étant pas de leur milieu sociologique disposeraient néanmoins d'idées et parfois de compétences qui y seraient pourtant utiles et bienvenus.

[johanono]

Édouard machin me semble cumuler les avantages.

Sauf que Mediapart vient de lui trouver une casserole.

[Nombrilist]

Un p'tit coup de spin doctor, et ça repart.

[wesker]

Naturellement, johanono, je ne doute pas qu'en cas d'émergence, de progression des responsables politiques on découvre des surprises, puisque les citoyens, à mon sens, n'expriment pas vraiment d'exigence en terme de pratiques, d'éthique etc..sans pour autant s'égarer sur une chimère que serait l'idéalisme.

[Golgoth]

Édouard machin me semble cumuler les avantages.

Sauf que Mediapart vient de lui trouver une casserole.

Un blâme, c'est pas grave
Il n'avait qu'à faire comme Macron et claquer 3 millions.

[wesker]

Golgoth...Macron a été élu, en connaissance de cause, tout le monde ou presque disposait des éléments pour faire son choix, dès le premier tour...Il est devenu Président de la République et désormais les citoyens attendent de connaître le futur Premier Ministre, celui qui conduira l'action de son gouvernement et mènera la bataille des législatives sur la base d'un positionnement libéral démocrate assumée, voire nuancée sans doute à la hausse des propositions déjà énoncées.

Là aussi, chacun se déterminera en connaissance de cause...et accordera son suffrage où non à ceux qui se revendiquent vouloir participer de cette majorité.

[politicien]

Le premier ministre connu lundi
Dès hier, l'entourage d'Emmanuel Macron le disait à l'AFP. Une autre source l'a également indiqué ce matin à Reuters : le premier ministre du nouveau président sera nommé lundi et le gouvernement mardi.

Demain lundi, Emmanuel Macron est attendu en fin de journée à Berlin pour rencontrer Angela Merkel.

http://www.lefigaro.fr/elections/presid ... macron.php

[politicien]

Le Drian bien parti pour rester au gouvernement

Alors il part ou il reste? Pas si simple de rester au gouvernement. Pas à n’importe quel prix. Pas question pour lui de servir de caution à un projet de recomposition déséquilibrée, de servir dans un gouvernement dont le Premier ministre serait trop marqué du sceau de ses adversaires d’hier. "Je ne doute pas que le Premier ministre correspondra au projet politique central défini pendant la campagne", confie-t-il au JDD. En clair, "si le nouveau chef du gouvernement correspond à une provocation, il ne restera pas", commente un proche. Le centre gauche d’un Richard Ferrand ou le centre droit d’un Édouard Philippe ou d’une Sylvie Goulard lui vont, mais il n’ira pas au-delà.

(...)

http://www.lejdd.fr/politique/le-drian- ... nt-3329237

[johanono]

Il y a beaucoup de gens en France (surtout à gauche de l'échiquier politique) qui estiment que le pouvoir n'est pas dans les urnes, mais dans la rue. Ces gens-là contestent la légitimité du système électoral. Donc ils trouveront forcément à dire que Macron n'est pas légitime, qu'il n'a pas été élu sur son programme, mais qu'il a été élu contre les autres candidats, etc. Cela laisse donc augurer d'importants mouvements sociaux ces prochains mois.

Sauf qu'en réalité, on ne sait pas quelles sont les motivations de chaque électeur. Si on se met à contester la légitimité de tel candidat élu au motif que peut-être que les électeurs qui ont voté pour lui n'ont pas voté pour son programme, alors on n'en sort jamais. Je veux bien admettre qu'on conteste quand un président mène une politique à l'opposé de celle pour laquelle il a été élu : dans ce cas, il y a une forme de tromperie, en effet. Mais si Macron mène exactement la politique pour laquelle il a été élu, il n'y aura rien à dire.

[Nombrilist]

Les gens de la rue pourront te dire que Macron a été élu à cause de ce système uninominal à deux tours qui permet finalement toutes les objections à son résultat (44% des électeurs ont voté pour lui, dont une proportion inconnue mais probablement non négligeable, simplement pour faire barrage à Le Pen). Idem pour les législatives où, très probablement, 50% des électeurs du premier tour ne seront in fine pas représentés.

[politicien]

Premières nominations dans l'équipe Macron
ALEXIS KOHLER, 44 ans, ENA (Averroès), nouveau secrétaire général de l’Elysée. Il est passé par la DG Trésor, le FMI, l’Agence des participations de l’Etat. Directeur de cabinet à Bercy de Moscovici puis d’Emmanuel Macron. Il était actuellement dans un groupe privé.

PATRICE STRZODA, 64 ans, devient Directeur de cabinet du Président de la République. Il dirigera le Palais et suivra les questions régaliennes. ENA (De Vinci). Ce haut fonctionnaire a œuvré dans la territoriale à travers de nombreux département français. Préfet de la Région Bretagne, il est devenu Directeur de cabinet de Bernard Cazeneuve à l’Intérieur et à Matignon avant de devenir récemment préfet de la région Île-de-France.

PHILIPPE ETIENNE, 61 ans, Ambassadeur, devient conseiller diplomatique du président de la République. ENA (Voltaire). Actuellement à Berlin, cet ambassadeur a eu une longue carrière dans de nombreux pays (Belgrade, Bonn, Moscou, Bucarest, représentant auprès de l’UE…) et dans des cabinets ministériels (Bosson, De Charrette, Kouchner).

ISMAËL EMELIEN, 30 ans, devient conseiller spécial. Diplômé de science politique, celui qui a été le stratège de la campagne d’En marche! a été auparavant chargé de la stratégie et de la communication à Bercy auprès d’Emmanuel Macron après être passé par Havas Worldwide.

http://www.lefigaro.fr/elections/presid ... macron.php

[Golgoth]

Il y a beaucoup de gens en France (surtout à gauche de l'échiquier politique) qui estiment que le pouvoir n'est pas dans les urnes, mais dans la rue. Ces gens-là contestent la légitimité du système électoral. Donc ils trouveront forcément à dire que Macron n'est pas légitime, qu'il n'a pas été élu sur son programme, mais qu'il a été élu contre les autres candidats, etc. Cela laisse donc augurer d'importants mouvements sociaux ces prochains mois.

Sauf qu'en réalité, on ne sait pas quelles sont les motivations de chaque électeur. Si on se met à contester la légitimité de tel candidat élu au motif que peut-être que les électeurs qui ont voté pour lui n'ont pas voté pour son programme, alors on n'en sort jamais. Je veux bien admettre qu'on conteste quand un président mène une politique à l'opposé de celle pour laquelle il a été élu : dans ce cas, il y a une forme de tromperie, en effet. Mais si Macron mène exactement la politique pour laquelle il a été élu, il n'y aura rien à dire.

La légitimité de Macron existe mais elle est faible. Lui même a appelé au vote anti-FN. Il ne rassemble pas plus qu'un quart des Français.
Si il essaie de changer la loi travail en plein été en remettant ce que la CFDT avait fait enlevé il y a tout juste un an par la négociation, il montrera qu'il n'en a rien à faire de la démocratie, qui (même si pour des gens comme toi cela a du mal a rentré dans le cerveau) ne se résume pas à être devant dans un scrutin et faire ce qu'on veut pendant 5 ans. Les 75 % de gens qui ne l'ont pas choisi auront alors toute légitimité pour la rue et le bordel social, il en sera le seul responsable. Nous verrons.

[wesker]

A la lecture de ces nominations, je n'y vois pas vraiment de changement sociologique, d'ailleurs ces personnes qui exerceront ce type de responsabilités furent elles présentées, durant la campagne, se sont elles illustrées par un militantisme actif ?