C'est effrayant...Quand l’accouchement se vit dans la violence
Enquête et témoignages
Humiliations, gestes brutaux et actes médicaux imposés: de plus en plus de femmes prennent la parole pour dénoncer les «violences» vécues pendant leur accouchement. Si leurs témoignages sont terrifiants, ce phénomène reste difficile à quantifier.
«La pire douleur de toute ma vie», c’est ainsi que Nina, une jeune femme de 30 ans résidant à Bayonne, se souvient du jour où elle a donné naissance à son petit garçon. Un soir de mars 2016, alors que son termeest dépassé de quelques jours, le gynécologue-obstétricien de garde décide de provoquer l’accouchement.
Le lendemain matin, le médecin constate que le travail n’a toujours pas commencé. «Il s’est approché de moi et, sans me prévenir, il a introduit ses doigts dans mon vagin», raconte Nina, qui lui demande avec insistance d’arrêter tant la douleur est forte. «J’ai réussi à ouvrir votre col !», s’écrie-t-il. Les contractions commencent, Nina manque de tourner de l’œil. On lui pose l'anesthésie périduraleet, vers 21 heures, la future maman s’installe sur la table d’accouchement. En 24 heures, on ne lui a proposé ni eau, ni nourriture. Une interdiction qui n'a plus cours dans certaines maternités aujourd'hui.
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Quand l’accouchement se vit dans la violence
Quand l’accouchement se vit dans la violence
Re: Quand l’accouchement se vit dans la violence
Et si tout ça n'était qu'une éducation ratée, beaucoup plus que des problèmes de formation, ou de manque de norme?
Vos mains ont un cerveau: ne les mettez pas dans vos poches
- Nombrilist
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Re: Quand l’accouchement se vit dans la violence
Probablement que dans certains cas, les médecins n'ont pas le choix. C'est réagir immédiatement ou perdre la mère et/ou l'enfant.
- Francis_15
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Re: Quand l’accouchement se vit dans la violence
Probablement que certains médecins auraient mieux fait de passer un CAP boucher charcutier, plutôt que de suivre des études de médecine ...Nombrilist a écrit : ↑11 sept. 2017, 20:04:25Probablement que dans certains cas, les médecins n'ont pas le choix. C'est réagir immédiatement ou perdre la mère et/ou l'enfant.
Re: Quand l’accouchement se vit dans la violence
J'aurais bien entendu l'avis de l'accoucheur! L'article ne donne que peu de détails scientifiques.Nombrilist a écrit : ↑11 sept. 2017, 20:04:25Probablement que dans certains cas, les médecins n'ont pas le choix. C'est réagir immédiatement ou perdre la mère et/ou l'enfant.
- fan2machiavel
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Re: Quand l’accouchement se vit dans la violence
D'expérience lors de vélage, il est souvent nécessaire d'agir vite quitte à délaisser l’asepsie et la gestion de la douleur sinon risque de perdre le veau et la mère.
La mise bas de la femme est connu pour être une des plus difficile chez les animaux (bassin étroit, crane du nouveau née très gros) il est donc logique qu'il faille parfois agir de manière assez brutal.
La mise bas de la femme est connu pour être une des plus difficile chez les animaux (bassin étroit, crane du nouveau née très gros) il est donc logique qu'il faille parfois agir de manière assez brutal.
- Nombrilist
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Re: Quand l’accouchement se vit dans la violence
Je pense aussi, mais rien n'empêche d'expliquer ensuite.
Re: Quand l’accouchement se vit dans la violence
Violences gynécologiques : la fin d’un tabou ?
Recours trop fréquents à la césarienne, à l’épisiotomie, gestes brutaux, maltraitance psychologique… : dans son « Livre noir de la gynécologie », qui paraît ce jeudi, la journaliste Mélanie Déchalotte a enquêté sur les violences obstétricales subies par les femmes. Des pratiques longtemps passées sous silence qui font aujourd’hui l’objet d’une prise de parole inédite.
Article complet sur https://www.ouest-france.fr/sante/viole ... ou-5293590
Re: Quand l’accouchement se vit dans la violence
Et d'ou ça peut venir tout ça ???
On est a peu près tous d'accord pour que la santé soit "sanctuarisée", comme le disent les routiers actuellement.
Donc ... faut chercher ailleurs, ce n'est pas la pression de l'opinion publique qui fait que ...
On est a peu près tous d'accord pour que la santé soit "sanctuarisée", comme le disent les routiers actuellement.
Donc ... faut chercher ailleurs, ce n'est pas la pression de l'opinion publique qui fait que ...
Re: Quand l’accouchement se vit dans la violence
Je suppose que tu te fais soigner par un magnétiseur? Si tu as une telle opinion des médecins, je ne pense que c'est mieux pour toi.Francis_15 a écrit : ↑11 sept. 2017, 22:08:09Probablement que certains médecins auraient mieux fait de passer un CAP boucher charcutier, plutôt que de suivre des études de médecine ...Nombrilist a écrit : ↑11 sept. 2017, 20:04:25Probablement que dans certains cas, les médecins n'ont pas le choix. C'est réagir immédiatement ou perdre la mère et/ou l'enfant.
- mordred
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Re: Quand l’accouchement se vit dans la violence
Pour notre premier fils; ma femme; hospitalisée depuis quelques jours; s'est fut refusée le droit de me passer un coup de fil alors qu'elle avait des contractions. On ne sait pas qui était la femme qui a osé. Peut-être une chargée d'entretien (ce n'est pas du dédain; nous avons une copine qui est chargée d'entretien).
Pour le second, quelques semaines avant l'accouchement; ma femme avait de violentes douleurs au ventre. Il a fallu que je m'emporte contre le gynéco pour qu'il bouge ses fesses. Ma femme avait une poche d'eau dans le ventre. Le gynéco s'est fait engueuler par son associé de la clinique.
Pour le second, quelques semaines avant l'accouchement; ma femme avait de violentes douleurs au ventre. Il a fallu que je m'emporte contre le gynéco pour qu'il bouge ses fesses. Ma femme avait une poche d'eau dans le ventre. Le gynéco s'est fait engueuler par son associé de la clinique.
"La mer était très forte. Je pense qu'il était bien trop vieux pour aller à la pêche aux maquereaux".
Feu Dédé la fleur; bien souffrant (Ouessant) et Yann Tiersen (mondialement connu).
Feu Dédé la fleur; bien souffrant (Ouessant) et Yann Tiersen (mondialement connu).
Re: Quand l’accouchement se vit dans la violence
Je suis partagé. N'étant pas moi-même une femme, je suis probablement mal placé pour donner un avis tranché.Accouchement, et si nous méritions mieux ?
Dans son livre Accouchement, les femmes méritent mieux, la juriste Marie-Hélène Lahaye retrace l'histoire d'un accouchement devenu de moins en moins naturel, et parfois de plus en plus violent. Rencontre.
Depuis près de cinq ans, Marie-Hélène Lahaye hérisse le poil de bon nombre de gynécologues et obstétriciens français. Cette juriste belge engagée, âgée de 44 ans, lutte pour un accouchement respectueux des femmes et est l'auteure du blog «Marie accouche là», qui héberge depuis 2013 éditos cinglants et témoignages édifiants de femmes victimes de violences obstétricales.
Dans Accouchement, les femmes méritent mieux, son premier livre à paraître ce jeudi 4 janvier (1), elle en appelle à la révolution. L'auteure y dénonce la surmédicalisation de la naissance et propose des pistes de réflexion aux pouvoirs publics pour repenser l’accompagnement des parturientes. Une révolution qui rendrait les femmes maîtresses de leur accouchement.
Article complet sur http://madame.lefigaro.fr/societe/viole ... 118-146202
Je veux bien admettre que le caractère hyper-médicalisé des accouchements puisse indisposer certaines personnes en quête d'un accouchement plus "naturel". Je veux bien admettre que toutes les épisiotomies et les césariennes pratiquées ne soient pas indispensables. Je veux bien admettre que des femmes ayant accouché se soient senties "violentées" par des actes médicaux qu'elles n'ont pas compris, pas demandés, et ceci d'autant plus que certains médecins obstétriciens sont complètement détestables humainement.
Mais la diminution très nette du taux de mortalité infantile en France depuis un siècle est également une réalité que l'on ne peut nier.
Il y a un siècle, on accouchait peut-être plus naturellement, mais il y a un siècle, 15% des bébés mouraient avant leur premier anniversaire... Et on ne parle même pas des femmes qui mouraient en couche.
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