Délires féministes : suite et pas fin
Re: Délires féministes : suite et pas fin
+1.
Ce qui m'épate c'est que les politiques utilisent un peu de cette écriture pour paraître branchés.
Dans la publication de la région Occitanie, un article (parmi une trentaine de pages) utilisait ce formalisme.
La politique frôle parfois la nullité. Attention à ne pas se faire éclabousser !
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- Nombrilist
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Re: Délires féministes : suite et pas fin
"Tu veux que je te lèche la chatte" à une passante dans la rue, c'est de la drague maladroite ou du harcèlement ?Nolimits a écrit : ↑12 nov. 2017, 20:44:57Privé : Ce qui leur est pénible, ce sont les "jeunes" (je suis dans le sud, on n'en manque pas...) qui les dévisagent, qui les "matent", voire leur adressent la parole par groupe de 2 ou 3. Sinon la frontière entre "drague" et "harcèlement" est ténue. Elles classent plus facilement dans "lourd" que harceleur.Nombrilist a écrit : ↑12 nov. 2017, 20:30:15@Nolimits , as-tu déjà demandé aux femmes que tu côtoies comment elles vivent le harcèlement au quotidien ? Je pense que tu serais surpris. En ce qui me concerne, ça m'a surpris il n'y a pas si longtemps.
Pro : je suis dans un milieu professionnel où les nénettes doivent être "fortes", donc çà peut bouleverser ma vision par rapport à des milieux plus "timorés".
Re: Délires féministes : suite et pas fin
Hmmmm... Séduction ?
Re: Délires féministes : suite et pas fin
Cela dépend de l'état d'esprit de la femme qui reçoit cette question, et surtout à quelle fréquence elle se retrouve face à ce genre de provocation salace.Nombrilist a écrit : ↑13 nov. 2017, 21:00:37"Tu veux que je te lèche la chatte" à une passante dans la rue, c'est de la drague maladroite ou du harcèlement ?Nolimits a écrit : ↑12 nov. 2017, 20:44:57Privé : Ce qui leur est pénible, ce sont les "jeunes" (je suis dans le sud, on n'en manque pas...) qui les dévisagent, qui les "matent", voire leur adressent la parole par groupe de 2 ou 3. Sinon la frontière entre "drague" et "harcèlement" est ténue. Elles classent plus facilement dans "lourd" que harceleur.Nombrilist a écrit : ↑12 nov. 2017, 20:30:15@Nolimits , as-tu déjà demandé aux femmes que tu côtoies comment elles vivent le harcèlement au quotidien ? Je pense que tu serais surpris. En ce qui me concerne, ça m'a surpris il n'y a pas si longtemps.
Pro : je suis dans un milieu professionnel où les nénettes doivent être "fortes", donc çà peut bouleverser ma vision par rapport à des milieux plus "timorés".
Et dire qu'à une époque pas si lointaine on aurait pu entendre à la place: "Madame, pardonnez moi cette franchise de vaurien, mais votre beauté me trouble au point de vous le dire". Wesh? Qu'en pensez vous mesdames? Eduquez donc vos fils...
Vos mains ont un cerveau: ne les mettez pas dans vos poches
Re: Délires féministes : suite et pas fin
Quand j'habitais dans cette charmante ville de Marseille, la mode était chez les racailles de siffler "à l'envers" la moindre paire de fesses potable entrant dans leur champ visuel. Et d'enchaîner en général sur "Vazy Madame t'es trop charmante.. wow sale P.... tu me réponds !". Perso j'ai jamais vu ça comme de la drague. Voir même au final quelque chose de spécialement sexuel.
Parce qu'en général ils agressaient des tas de personnes différentes, pas juste les femmes. Ils adaptaient juste leur provocation à leur cible. Si c'était une femme c'était ce genre de phrases. Si c'était un homme lambda, un couple homo, un gothique, un roux, un juif, c'était d'autres phrases. Mais la logique était la même : provoquer, faire peur, favoriser une agression physique etc.
Pour eux aucune campagne de sensibilisation ne marchera. La seule réponse efficace c'est un coup de matraque dans la g....., l'éloignement forcé de leur bande et de leur cité, et pour les irrécupérables un long séjour en prison.
Parce qu'en général ils agressaient des tas de personnes différentes, pas juste les femmes. Ils adaptaient juste leur provocation à leur cible. Si c'était une femme c'était ce genre de phrases. Si c'était un homme lambda, un couple homo, un gothique, un roux, un juif, c'était d'autres phrases. Mais la logique était la même : provoquer, faire peur, favoriser une agression physique etc.
Pour eux aucune campagne de sensibilisation ne marchera. La seule réponse efficace c'est un coup de matraque dans la g....., l'éloignement forcé de leur bande et de leur cité, et pour les irrécupérables un long séjour en prison.
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Re: Délires féministes : suite et pas fin
C'est vrai que ce que tu décris, c'est exactement ce qui se passait aussi près de chez moi dans un quartier assez mal famé et dans lequel j'ai vécu près de 20 ans. Et ça inclut le sifflement à l'envers.
Re: Délires féministes : suite et pas fin
Tout pareil vers chez moi... Mais ils semblent qu'ils aient arrêté le sifflement à l'envers. Mais le "sale p***" si la fille n'est pas "intéressée" (????) est toujours bien d'actualité.
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Re: Délires féministes : suite et pas fin
Et pour ceux-là, effectivement, il faudrait lâcher un ou deux Robocops dans le tas pour régler tout ça.
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Re: Délires féministes : suite et pas fin
Une s....., c'est une fille qui couche avec tout le monde sauf moi.
“On commence par se tromper soi-même ; et ensuite on trompe les autres. ”
Oscar Wilde
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Re: Délires féministes : suite et pas fin
@johanono Il y a des imbéciles qui pensent que le harcèlement envers les femmes n'est pas le produit d'un conditionnement et donc d'une certaine culture.
Il est vrai que les féministes établissent ce lien sans passer par 4 chemins puisqu'ils désignent cette culture comme étant "la culture du viol".
Cela dit, je pense aussi que le rapport à l'égalité hommes-femmes forme un tout. Strictement aucun lien entre le harcèlement sexuel et les écarts de salaires par exemple ? J'aurais tendance à penser que si et qu'il ne faut pas être naïf. Le langage est aussi un élément culturel qui influence grandement notre façon de pensée. Les mots ont un sens, les mots ont dans une langue des connotations qu'ils n'ont pas dans d'autres. Donc oui, ça influence.
Il est vrai que les féministes établissent ce lien sans passer par 4 chemins puisqu'ils désignent cette culture comme étant "la culture du viol".
Cela dit, je pense aussi que le rapport à l'égalité hommes-femmes forme un tout. Strictement aucun lien entre le harcèlement sexuel et les écarts de salaires par exemple ? J'aurais tendance à penser que si et qu'il ne faut pas être naïf. Le langage est aussi un élément culturel qui influence grandement notre façon de pensée. Les mots ont un sens, les mots ont dans une langue des connotations qu'ils n'ont pas dans d'autres. Donc oui, ça influence.
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Re: Délires féministes : suite et pas fin
Il me semble que les écarts de salaire sont un mythe, mais je peux me tromper.
Re: Délires féministes : suite et pas fin
Voici les chiffres d'une étude publiée par le ministère du travail et qui prend en compte différents facteurs explicatifs :Logos a écrit : ↑13 nov. 2017, 09:44:48D'une part chaque campagne sort un chiffre différent. Il y a peu une campagne parlait de 25% d'écarts.
Celle du 11h44 parle de 15%. Et j'en ai trouvé une autre qui cite 10%. Ça donne l'impression qu'on balance un chiffre
comme ça, pour obtenir un effet psychologique. Mais qu'au final on ne sait pas vraiment quel est le bon.
Ensuite les slogans ne sont pas honnêtes. Quand on dit "dès ce jour les femmes bossent gratuitement", ça sous-entend un écart de salaire à emploi, expérience, responsabilités strictement identiques. Donc un écart expliqué uniquement par une discrimination sexuelle.
Or ces campagnes mélangent les écarts expliqués par une discrimination. Et les écarts qui n'impliquent aucune discrimination.
Mais des différences liées à la part de temps partiels, aux différences de parcours professionnels etc.
Ce qui est un sujet de débat (la répartition des rôles dans les couples) mais qui sort du cadre de la discrimination.
Sauf si on dit qu'il y a discrimination car une femme à temps partiel gagne moins qu'un homme à temps plein !
1- L’écart total : les femmes touchent 25,7 % de moins que les hommes
2- L’écart pour des temps complets : les femmes touchent 16,3 % de moins
3- L’écart à temps de travail et métiers équivalents : les femmes touchent 12,8 % de moins
4- L'écart à temps de travail et métiers et structure équivalents : les femmes touchent 10,5 % de moins.
Donc part "inexpliquée" = 10,5%
Et le combat de Rosa Parks, c'était de la m.... aussi ?Logos a écrit : ↑13 nov. 2017, 09:44:48Mais justement, pour moi beaucoup de ces propositions ne vont pas dans le sens de l'égalité hommes-femmes.
Elles vont dans le sens de certaines théories féministes ça oui. Mais sans qu'on sache si ces théories rendent vraiment compte de la réalité. Et si ce qu'elles proposent aura un effet bénéfice pour la société.
Je doute fort d'un quelconque effet positif de ces campagnes qui cherchent du patriarcat dans tout et n'importe quoi. Jusqu'au ridicule. Et s'imaginent comme en 68 devoir absolument "déconstruire" l'ensemble de la culture pour pouvoir changer de société.
En quoi par exemple cette ridicule campagne contre le "man-spreading" améliore l'égalité hommes-femmes ?
En quoi dire aux hommes (blancs hétéros évidemment) à longueur de journée qu'ils sont "privilégiés" améliore quelque chose ?
Mis à part monter les gens les uns contre les autres. Et remplacer des inégalités par d'autres inégalités je vois pas.
Tout comme on ne peut pas limiter le combat contre le racisme aux seuls assassinats haineux de noirs et d'arabes, on ne peut pas non plus limiter le combat en faveur de l'égalité hommes-femmes aux seuls meurtres et viols, donc il y a aussi des pratiques qui relèvent d'une sorte de bruit de fond, qui ne sont certes pas prioritaires mais avec lesquelles on n'avancera à rien tant qu'elles persisteront.
Le "manspreading" est une incivilité comme il en existe beaucoup d'autres. Et il ne peut être à mon avis que salutaire de faire quelques campagnes de temps en temps sur les incivilités.
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Re: Délires féministes : suite et pas fin
Pour les écarts salariaux, il me semble qu'il y a une histoire de différence fonx / privé.
Re: Délires féministes : suite et pas fin
Sauf que même cette part "inexpliquée" de 10,5% :Yakiv a écrit : ↑14 nov. 2017, 22:23:01Voici les chiffres d'une étude publiée par le ministère du travail et qui prend en compte différents facteurs explicatifs :
1- L’écart total : les femmes touchent 25,7 % de moins que les hommes
2- L’écart pour des temps complets : les femmes touchent 16,3 % de moins
3- L’écart à temps de travail et métiers équivalents : les femmes touchent 12,8 % de moins
4- L'écart à temps de travail et métiers et structure équivalents : les femmes touchent 10,5 % de moins.
Donc part "inexpliquée" = 10,5%
- N'inclue pas la fonction publique en moyenne "moins discriminante" (20% de l'emploi en France)
- Inclue les différences explicables par le diplôme, l'ancienneté, le niveau d'expérience ou de "disponibilité"
L'écart lié à la discrimination pure est donc forcément inférieur à 10,5% à l’échelle du pays.
Même si il n'est "que" de 6% ça suppose d'agir. Je dis pas le contraire.
Mais ça peut éviter des solutions à l'emporte-pièce comme l'idée de pénaliser les entreprises jugées "inégalitaires".
Ce qui aura une conséquence assez simple : on réduira le salaire des hommes sans augmenter celui des femmes.
Sauf que cette incivilité n'a aucun rapport avec "l'éviction de la femme de l'espace public". Les mecs qui s'étalent sur leurs sièges gênent autant les autres hommes que les femmes. Sans parler du fait qu'il n'y a pas que des hommes à faire preuve d'incivilités, voire de comportements agressifs) dans les transports.
Donc autant le harcèlement sexuel vise à 90% les femmes. Autant des tas d'autres choses dénoncées par les néo-féministes
(incivilités, agressions, pression sur la beauté et l'apparence..) n'ont rien de problèmes spécialement "féminins".
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Re: Délires féministes : suite et pas fin
Dans ma boîte, à niveau de travail équivalent, je suis moins bien payé que mes équivalents féminins. Vite, une loi pour rétablir l'égalité.
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