Subventionner un optimiseur fiscal qui concurrence le commerçant en bas de chez vous reléve surement de la dépense sociale : .
http://www.observatoiredesgaspillages.c ... -a-amazon/
http://www.zdnet.fr/actualites/subventi ... 785163.htm
Subventionner un optimiseur fiscal qui concurrence le commerçant en bas de chez vous reléve surement de la dépense sociale : .
Tout à fait.johanono a écrit : ↑08 janv. 2018, 08:57:48Les aides aux entreprises sont un sujet de réflexion déjà beaucoup plus intéressant. Un rapport publié il y a quelques années évalue leur coût à 110 milliards d'euros (source). Ce chiffre doit être nuancé, car il semble mélanger un peu tout et n'importe quoi (subventions directes comme exonérations fiscales), mais le chiffre avancé est quand même suffisamment important pour que l'on se penche dessus quelques instants.
Clairement, il y a du ménage à faire. Mais il est bien évident que si on fait ce ménage, les entrepreneurs seront les premiers à gueuler. On en revient donc à ce que j'ai déjà indiqué par ailleurs : les Français, tous les Français, y compris les corporations réputées voter à droite, sont droguées à la dépense publique, et si on enlève à telle ou telle corporation l'aide publique dont elle bénéficie, cela suscite immanquablement manifestations et protestations. Les élus locaux eux-mêmes trouvent dans ces aides une raison d'exister : si on leur retire la possibilité de verser des aides aux entreprises, ils protesteront contre le fait qu'on leur retire la possibilité de favoriser le développement économique de leur région...
Le ménage est d'autant plus compliqué à effectuer qu'il y a plusieurs cas de figure à distinguer. Certaines grosses sociétés se jouent de la concurrence internationale pour obtenir des aides. Si Amazon n'avait pas obtenu une subvention pour s'installer en Saône-et-Loire, peut-être serait-elle allée dans un autre pays. On peut alors considérer que cette aide versée à Amazon a peut-être permis de créer plusieurs centaines d'emplois en France... Il y a d'autres sociétés qui veulent s'installer en France en toute hypothèse, mais qui se jouent de la concurrence entre les collectivités locales, et qui vont s'installer dans le département ou la région qui leur offrira les aides les plus élevées.
On peut parler de ça, je suis d'accord. Il y a des lustres que l'on dénonce moultes gaspillages, tant dans la subvention d'entreprises, tant dans la gabegie des conseil régionaux. On avait un "Jean Pierre Pernaut" qui nous en sortait des tonnes sur TF1 . Mais ce n'est pas là le gros bloc de ce qui constitue la dette, même si on ne doit pas négliger cet aspect.GAB a écrit : ↑08 janv. 2018, 07:15:53Subventionner un optimiseur fiscal qui concurrence le commerçant en bas de chez vous reléve surement de la dépense sociale : .
http://www.observatoiredesgaspillages.c ... -a-amazon/
http://www.zdnet.fr/actualites/subventi ... 785163.htm
Le Wesker que j'aimewesker a écrit : ↑08 janv. 2018, 11:53:08Effectivement les citoyens sont drogués à la dépense publique et les pleureuses qui réclament, toujours des baisses de dépenses publiques sont les premières à venir quémander.
Si nous voulons rétablir l'équilibre des finances publiques, il faudra bien que les demandeurs d'emplois participent à l'effort, que les salariés consentent à des concessions, mais que les entrepreneurs, patrons et autres retraités aisés acceptent aussi, car les plus modestes de ce pays, certes nombreux ne pourront, seuls assumer le retour à l'équilibre si ceux qui ont tant continuent d'accumuler, de s'accaparer et de se soustraire à leurs obligations.
Naturellement, augmenter ou baisser la dépense publique n'est pas une idéologie, c'est aussi la conséquence de choix politique et de priorité que les citoyens expriment en terme de structures publiques en matière de sécurité, d'accueil de la vie, du traitement de la maladie, de la dépendance etc...Il nous faut, collectivement parvenir à améliorer l'efficacité de cette dépense si nous voulons en réduire le coût sans réduire les prestations qu'elles permettent d'octroyer à leurs bénéficiaires.
Précisément, il y a trop longtemps que les médecins se couvrent à mort en prescriptions inutiles. Je connais ça par cœur: va chez ton généraliste et dis lui que tu es dépressif, dans l'instant tu as un arrêt de travail et tous les petits bonbons roses qui vont avec. Il suffit que tu te suicide le lendemain: le médecin est couvert!johanono a écrit : ↑10 janv. 2018, 23:17:48
@asterix : Tu évoques la surconsommation d'actes médicaux (IRM, césariennes, etc.). C'est un sujet délicat. Les examens comme les IRM permettent parfois de détecter assez tôt de graves maladies. Le plus souvent, de tels examens permettent d'écarter des suspicions de graves maladies. Mais c'est après coup qu'on sait tout ça. Une fois que l'examen est pratiqué, et qu'on connaît son résultat négatif, c'est facile de dire qu'il n'y a avait pas lieu de le pratiquer... Mais si un médecin échoue à diagnostiquer une maladie, on lui reprochera de ne pas avoir diligenté l'examen qui s'imposait. Et si un nouveau-né garde des séquelles pour avoir manqué d'air, parce qu'il avait commencé à travailler alors que le col de sa mère ne se dilatait pas assez, on reprochera au médecin de ne pas initié la césarienne plus tôt.
Tu m'étonnes !wesker a écrit : ↑06 janv. 2018, 16:30:40Pour réduire la dépense publique il est nécessaire, au préalable de définir les services qui sont réclamés, utiles aux citoyens de ceux qui ne permettent que de satisfaire aux paresses et aux clientélismes des politiques.
Une fois cette évaluation effectuée, il est nécessaire de soumettre aux français, lors des consultations démocratiques les services que l'on se propose de soutenir, voire de renforcer de ceux que l'on souhaite voir réduire.
Pour ma part, je pense que réduire l périmètre de France Télévision permettrait de réduire efficacement la dépense publique, supprimer le Sénat et de nombreuses agences de l'Etat où des cravatés y roupillent également. Enfin la baisse drastique des subventions aux cercles de réflexions, et autres fondations qui expliquent qu'il faut réduire la dépense publique (à nos frais) serait également à initier. En matière d'économie, je pense que la présence de l'Etat au sein de certaines entreprises qui ne paraissent plus stratégiques est une réflexion à laquelle nous ne devons pas être fermée, c'est le cas notamment d'Air France ou de Renault.
Mais nous savons aussi que ce n'est pas ce qui redonnera suffisamment de marges de manoeuvres budgétaires pour retrouver l'équilibre et dégager des capacités d'investissements.
Johanono a raison.wesker a écrit : ↑12 janv. 2018, 23:10:53Voilà un élément de réduction de la dépense publique
http://rmc.bfmtv.com/emission/assemblee ... tion/index
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