Déserts médicaux : les députés refusent de contraindre les médecins

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karoline
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Re: Déserts médicaux : les députés refusent de contraindre les médecins

Message non lu par karoline » 28 janv. 2018, 13:32:19

Jeff Van Planet a écrit :
27 janv. 2018, 17:54:29
les généralistes ne se lèvent plus: c'est sos médecin qui prend le relai quand nos toubibs ferment boutiques (après 17H et l'intégralité des WE et jours fériés)
Malheureusement ils n'interviennent seulement en ville ou dans une périphérie qui ne dépasse rarement les 10 km!!

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johanono
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Re: Déserts médicaux : les députés refusent de contraindre les médecins

Message non lu par johanono » 01 févr. 2018, 10:49:10

fan2machiavel a écrit :
24 janv. 2018, 19:41:42
mordred a écrit :
23 janv. 2018, 11:23:57
Les médecins se mettent à la mode du jour : les autres après ! Sauf erreur, médecin, c'est comme prêtre, soldat, professeur... Servir !
Il faut motiver les étudiants en médecine en proposant pour les "déserts" un salaire de base de trois ans. Et en leur mettant dans la tête que s'ils ne sont pas partants pour les sacrifices, il faut qu'ils aillent à l'embauche chez Leclerc !
Typiquement le genre de discours que je déteste et qui a la longue risque de me faire raccrocher ma blouse. Bizarrement ce sont toujours ceux qui n'ont pas de métier contraignant qui demandent aux autre de se sacrifier au travail. Médecin, prof, vétérinaire... on reste des être humain, vouloir avoir une vie privé à coté du boulot c'est quelque chose de normal. Continuez sur ce genre de discours et vous ne trouverez plus de médecins du tout.
Qu'ils veuillent préserver leur vie privée, cela peut se comprendre.

Mais je constate que les médecins libéraux bénéficient des avantages du libéralisme (notamment la liberté d'installation et la liberté de fixer leurs propres horaires de travail) et qu'à la moindre difficulté (consultations le soir ou la nuit, examens complexes à effectuer), ils se reposent sur les hôpitaux publics. En gros, la médecine libérale revient à privatiser les profits et socialiser les dépenses. Et dans ce système, les médecins libéraux ont un peu le beurre et l'argent du beurre. Ce n'est pas logique.

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karoline
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Re: Déserts médicaux : les députés refusent de contraindre les médecins

Message non lu par karoline » 02 févr. 2018, 14:57:59

johanono a écrit :
01 févr. 2018, 10:49:10

Mais je constate que les médecins libéraux bénéficient des avantages du libéralisme (notamment la liberté d'installation et la liberté de fixer leurs propres horaires de travail) et qu'à la moindre difficulté (consultations le soir ou la nuit, examens complexes à effectuer), ils se reposent sur les hôpitaux publics. En gros, la médecine libérale revient à privatiser les profits et socialiser les dépenses. Et dans ce système, les médecins libéraux ont un peu le beurre et l'argent du beurre. Ce n'est pas logique.
Les médecins généralistes refusent maintenant effectivement de jouer leur rôle de médecin généraliste, et veulent pratiquer comme un spécialiste, mais seulement pour les avantages. (ils refusent de prendre des gardes et demandent à être rémunérés comme les spécialistes, mais ils n'ont pas les mêmes frais d'installations et d'équipements que les spécialistes, qui coûtent très chers)

Mais les jeunes spécialistes sont de moins en moins nombreux à s'installer en libéral, il ne faut pas croire que cela comporte que des avantages, bien au contraire.

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fan2machiavel
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Re: Déserts médicaux : les députés refusent de contraindre les médecins

Message non lu par fan2machiavel » 02 févr. 2018, 15:16:56

karoline a écrit :
02 févr. 2018, 14:57:59
johanono a écrit :
01 févr. 2018, 10:49:10

Mais je constate que les médecins libéraux bénéficient des avantages du libéralisme (notamment la liberté d'installation et la liberté de fixer leurs propres horaires de travail) et qu'à la moindre difficulté (consultations le soir ou la nuit, examens complexes à effectuer), ils se reposent sur les hôpitaux publics. En gros, la médecine libérale revient à privatiser les profits et socialiser les dépenses. Et dans ce système, les médecins libéraux ont un peu le beurre et l'argent du beurre. Ce n'est pas logique.
Les médecins généralistes refusent maintenant effectivement de jouer leur rôle de médecin généraliste, et veulent pratiquer comme un spécialiste, mais seulement pour les avantages. (ils refusent de prendre des gardes et demandent à être rémunérés comme les spécialistes, mais ils n'ont pas les mêmes frais d'installations et d'équipements que les spécialistes, qui coûtent très chers)

Mais les jeunes spécialistes sont de moins en moins nombreux à s'installer en libéral, il ne faut pas croire que cela comporte que des avantages, bien au contraire.
En fait de moins en moins d'étudiants en médecine veulent faire médecin généralistes, la plupart préférant la spécialisation beaucoup plus valorisante (et par ailleurs intellectuellement plus intéressante).

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Re: Déserts médicaux : les députés refusent de contraindre les médecins

Message non lu par fan2machiavel » 02 févr. 2018, 15:24:15

johanono a écrit :
01 févr. 2018, 10:49:10


Qu'ils veuillent préserver leur vie privée, cela peut se comprendre.

Mais je constate que les médecins libéraux bénéficient des avantages du libéralisme (notamment la liberté d'installation et la liberté de fixer leurs propres horaires de travail) et qu'à la moindre difficulté (consultations le soir ou la nuit, examens complexes à effectuer), ils se reposent sur les hôpitaux publics. En gros, la médecine libérale revient à privatiser les profits et socialiser les dépenses. Et dans ce système, les médecins libéraux ont un peu le beurre et l'argent du beurre. Ce n'est pas logique.
Les médecins font déjà largement plus que les 35 heures, en moyenne ils sont à 57 heures. Donc dire qu'ils restreignent leurs horaires je trouve çà un peu fort de café. Par ailleurs les examens complexes, on demande de plus en plus de précision qui n'est possible qu'avec des personnes qui ne font que çà (les spécialistes). Ce n'est pas qu'une question de coût loin de là.

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Re: Déserts médicaux : les députés refusent de contraindre les médecins

Message non lu par karoline » 02 févr. 2018, 22:38:01

fan2machiavel a écrit :
02 févr. 2018, 15:16:56
En fait de moins en moins d'étudiants en médecine veulent faire médecin généralistes, la plupart préférant la spécialisation beaucoup plus valorisante (et par ailleurs intellectuellement plus intéressante).
Ce n'est pas un choix, ce sont les résultats aux examens qui décident.
Les résultats aux examens sélectionnent les meilleurs étudiants leur permettant de choisir leur filière en fonction de leurs classement. Le choix de la médecine générale, n'est pas toujours un choix, mais le plus souvent une impossibilité d'accéder à la formation pour les spécialités les plus recherchées.

Et ceux qui loupent tout choisissent la filière vétérinaire. :P (c'est pour rire!)

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Re: Déserts médicaux : les députés refusent de contraindre les médecins

Message non lu par fan2machiavel » 02 févr. 2018, 23:21:38

karoline a écrit :
02 févr. 2018, 22:38:01
fan2machiavel a écrit :
02 févr. 2018, 15:16:56
En fait de moins en moins d'étudiants en médecine veulent faire médecin généralistes, la plupart préférant la spécialisation beaucoup plus valorisante (et par ailleurs intellectuellement plus intéressante).
Ce n'est pas un choix, ce sont les résultats aux examens qui décident.
Les résultats aux examens sélectionnent les meilleurs étudiants leur permettant de choisir leur filière en fonction de leurs classement. Le choix de la médecine générale, n'est pas toujours un choix, mais le plus souvent une impossibilité d'accéder à la formation pour les spécialités les plus recherchées.

Et ceux qui loupent tout choisissent la filière vétérinaire. :P (c'est pour rire!)
En réalité c'est plutôt ceux qui ont loupé vétérinaires qui font médecine que l'inverse (même si maintenant avec le regroupement des prépas, ceux qui loupent vétérinaires font plutôt ingénieurs)

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asterix
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Re: Déserts médicaux : les députés refusent de contraindre les médecins

Message non lu par asterix » 03 févr. 2018, 17:46:12

johanono a écrit :
01 févr. 2018, 10:49:10


Qu'ils veuillent préserver leur vie privée, cela peut se comprendre.

Mais je constate que les médecins libéraux bénéficient des avantages du libéralisme (notamment la liberté d'installation et la liberté de fixer leurs propres horaires de travail) et qu'à la moindre difficulté (consultations le soir ou la nuit, examens complexes à effectuer), ils se reposent sur les hôpitaux publics. En gros, la médecine libérale revient à privatiser les profits et socialiser les dépenses. Et dans ce système, les médecins libéraux ont un peu le beurre et l'argent du beurre. Ce n'est pas logique.
Je suis assez d'accord avec ça.
De toute façon, perso je vais faire un diagnostic et une prescription:
Si les symptômes du désert médical persistent, la médecine libérale a du soucis à se faire. Car dans des pays européens, la médecine est publique, organisée en "dispensaires" multi discipline, prenant en charge la petite urgence, exactement celle qui "gonfle" (au sens propre et figuré) les urgences hospitalières, et que le généraliste snobe, au détriment de la qualité du soins critique.
Ce qui me désole un peu dans ce type de médecine, salariée et dogmatique sur la prescription, c'est qu'on ne peut pas choisir le praticien avec qui on se sent bien, avec la prescription qui nous "parle". Mais si cet inconvénient rachète tous les travers de notre médecine actuelle, je signe.

Pourquoi la médecine libérale a du soucis à se faire? Parce que les jeunes médecins n'adhèrent plus majoritairement à l'aspect libéral, et cherchent toujours des aménagements à certaines de leur responsabilité: ils sont déjà salariés dans l'âme, et se lancent dans une "économie participative" à défaut d'être salariés. Je ne vois plus en quoi leur esprit est entrepreneurial, puisqu'il y a des défis qu'ils ne se jettent pas.

Pourquoi les contrarier? Un salarié, ça obéit ou ça démissionne, donc on aura des chances de résoudre les déserts médicaux. Mais peut être aura t on alors le jeu des chaises musicales, pour les mutations en région Atlantique ou PACA... comme dans la gendarmerie...

Les députés refusent de contraindre les médecins? Evidemment, ce serait un non sens que de reconnaître un système comme libéral, en y introduisant des directives étatiques. Pour contraindre, il faut salarier, et il n'est est pas encore question, parce que seul le torchon brûle, pas encore la maison.
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Re: Déserts médicaux : les députés refusent de contraindre les médecins

Message non lu par karoline » 03 févr. 2018, 18:55:50

asterix a écrit :
03 févr. 2018, 17:46:12
Pourquoi la médecine libérale a du soucis à se faire? Parce que les jeunes médecins n'adhèrent plus majoritairement à l'aspect libéral......
La médecine libérale comporte trop de contraintes, trop de responsabilité, trop de frais d'installation, trop de soucis administratifs!!!

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Re: Déserts médicaux : les députés refusent de contraindre les médecins

Message non lu par asterix » 03 févr. 2018, 21:30:29

karoline a écrit :
03 févr. 2018, 18:55:50
asterix a écrit :
03 févr. 2018, 17:46:12
Pourquoi la médecine libérale a du soucis à se faire? Parce que les jeunes médecins n'adhèrent plus majoritairement à l'aspect libéral......
La médecine libérale comporte trop de contraintes, trop de responsabilité, trop de frais d'installation, trop de soucis administratifs!!!
Je suis un peu d'accord avec le "trop", libéral moi même, mais pas en médecine. Mais ce "trop" n'explique en rien le désert médical. Ce "trop" ne m'empêche pas d'exercer mon métier avec plaisir et succès dans une province dépeuplée et excentrée. Les inconvénients d'un statut libéral sont les mêmes partout.
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Re: Déserts médicaux : les députés refusent de contraindre les médecins

Message non lu par karoline » 04 févr. 2018, 17:08:33

asterix a écrit :
03 févr. 2018, 21:30:29
karoline a écrit :
03 févr. 2018, 18:55:50
asterix a écrit :
03 févr. 2018, 17:46:12
Pourquoi la médecine libérale a du soucis à se faire? Parce que les jeunes médecins n'adhèrent plus majoritairement à l'aspect libéral......
La médecine libérale comporte trop de contraintes, trop de responsabilité, trop de frais d'installation, trop de soucis administratifs!!!
Je suis un peu d'accord avec le "trop", libéral moi même, mais pas en médecine. Mais ce "trop" n'explique en rien le désert médical. Ce "trop" ne m'empêche pas d'exercer mon métier avec plaisir et succès dans une province dépeuplée et excentrée. Les inconvénients d'un statut libéral sont les mêmes partout.
Oui, c'est vrai que ceci n'explique pas le refus de s'installer dans les "déserts" médicaux. Pourquoi un médecin aurait plus de raisons de vouloir s'installer dans une région où il n'y a pas d'infrastructures dans d'autres secteurs, pas d'écoles pour ses enfants, pas de travail pour sa conjointe.

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Re: Déserts médicaux : les députés refusent de contraindre les médecins

Message non lu par asterix » 04 févr. 2018, 19:21:14

Lorsqu'on est agriculteur, on installe pas son exploitation boulevard des Batignolles à Paris, on s’installe là ou la terre est propice à cultiver. Donc si on suit ce raisonnement, un médecin doit s’installer, logiquement, là ou il y a des gens malades potentiels et ou il y a peu de concurrence: le milieu rural, parfois excentré et mal déservit.
Le manque d'école (et encore c'est un mythe), le manque de travail pour son conjoint (e), le manque de commerce... sont étroitement liés à l’absence du médecin. Donc le chat se mort la queue.
Je connais parfaitement les problèmes des communes rurales de moins de 1000 habitants. La mienne faisait 900 habitants en 1974. Nos équipes municipales successives ont été bien inspirée par un vieux précepte qui pourrait être qualifié de ringard: un village ne tient qu'à un maire, un instituteur et un curé. Mais comme la nouvelle religion c'est la "santé et le bien être", on a remplacé le curé par un médecin, indissociable du pharmacien bien sur. Tu dois être morte de rire, mais pourtant, c'est comme cela que l'on a jugulé l'exode rural dans mon village perdu. Et du coup, suivent un boulanger, un bistrot qui survit, une superette, 2 coiffeuses, 4 infirmières libérales, un kiné, un autre généraliste, une dentiste 2 jours par semaine, 32 entreprises artisanales de tout corps d'état, un club de judo de foot et d'athlétisme... voilà comment on se "peigne" au pays de Don Camillo et Péponne. Et nous sommes aujourd'hui 1900 habitants avec une école de 170 élèves!
Je ne nie pas que certaines contrées ne soient pas vraiment sinistrées en France. Mais, de la manière dont les médias en parlent, c'est devenu un mythe général, car c'est faux dans la majorité des cas. Les campagnes vivent encore, et même de plus en plus: on récupère tous les citadins qui ont pété un câble, en mal d'une vie simple et sobre, et d'un travail qui utilise le corps autant que la tête.
Alors, les petits médecins en culotte courte, qui tombent dans les pommes à la vue du sang, on connait ça. Bien que je n'ai pas envie de stigmatiser leur ensemble, parce que c'est une profession plus que respectable. La vraie raison de leur refus d'occuper un désert médical n'a rien de glorieux, et ne rehausse pas l'image de la profession. Voilà tout. Trop d'entre eux veulent se limiter à un rôle de distributeur de doliprane et voltarène... et remplir une salle d'attente d'hypocondriaques ou dépressifs bobos, d'ou la bobologie, dès que ça se complique, direction les urgences. Or, à la campagne, les urgences sont loin quelque fois... et ce n'est pas pour leur plaire, parce que ça les mets en face de situations plus lourdes à gérer, si toutefois ils daignent faire des gardes.

Tu es peut être au courant de l'histoire de Belfort (pourtant une ville équipée): un vieux médecin au chiffre d'affaire bien dodu a fait un tapage sur les réseaux sociaux, sur les radios. Depuis 3 ans il cherche un successeur à qui il donne gratuitement cabinet logement et patientèle, en centre ville. Il ne trouve pas!! Mais que se passe t il??? Y aurait il des pelouses à tondre dans les mains d’Hippocrate?

En tout cas, aucun d'entre eux ne vient s'en expliquer dans les médias... par contre des urgentistes en burn out, ça on en voit.
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Re: Déserts médicaux : les députés refusent de contraindre les médecins

Message non lu par asterix » 04 févr. 2018, 19:24:22

karoline a écrit :
02 févr. 2018, 22:38:01
fan2machiavel a écrit :
02 févr. 2018, 15:16:56
En fait de moins en moins d'étudiants en médecine veulent faire médecin généralistes, la plupart préférant la spécialisation beaucoup plus valorisante (et par ailleurs intellectuellement plus intéressante).
Ce n'est pas un choix, ce sont les résultats aux examens qui décident.
Les résultats aux examens sélectionnent les meilleurs étudiants leur permettant de choisir leur filière en fonction de leurs classement. Le choix de la médecine générale, n'est pas toujours un choix, mais le plus souvent une impossibilité d'accéder à la formation pour les spécialités les plus recherchées.

Et ceux qui loupent tout choisissent la filière vétérinaire. :P (c'est pour rire!)
:D
En vérité ceux qui échouent vont vers kiné, infirmier, sage femme, podologue... drôle de bétail! :rofl:
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Re: Déserts médicaux : les députés refusent de contraindre les médecins

Message non lu par johanono » 22 juin 2018, 08:03:31

En région parisienne aussi, ils ont des difficultés :
L'Île-de-France, un désert médical contre lequel Valérie Pécresse veut lutter absolument

La présidente LR du conseil régional entend favoriser l'installation des jeunes médecins et réduire les fractures territoriales et sociales. Selon un sondage Ipsos, il y a urgence à agir: plus du tiers des Franciliens a déjà dû renoncer à des soins, principalement pour raisons financières mais aussi à cause de délais d'attente trop longs.

Image

Article complet sur http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2018 ... lument.php
Et une fois encore, on s'aperçoit que la seule solution pour les élus locaux consiste à subventionner les installations de médecins...

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Nombrilist
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Re: Déserts médicaux : les députés refusent de contraindre les médecins

Message non lu par Nombrilist » 23 juin 2018, 18:01:45

Si déjà il ne fallait pas un certificat médical par sportif et par type de sport, on désengorgerait les salles en été. Mais oui, l'IdF est un désert médical et ça date d'au moins 10 ans. Pécresse vient seulement de le découvrir ???

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