karoline a écrit : ↑22 févr. 2018, 12:25:09
Vouloir uniformiser les sexes n'a pas de sens. L'homme et la femme ont depuis toujours eu des fonctions différentes. Mais on respectait ces différences. Il n'y aura qu'une solution pour trouver un équilibre dans la société entre hommes et femmes, c'est le temps-partiel professionnel et familial.
Précisément. La moitié des problèmes que soulève le féminisme (le vrai), datent de l'arrivée massive des femmes sur le marché du travail. Les problèmes éducatifs aussi. L'autre moitié venait d'un statut ancestral vénal, relativement résolu.
Donc, depuis toujours, je pense que nous ne devrions plus employer le terme "féministe". Le problème des femmes est forcément celui des hommes, et des enfants. Donc c'est beaucoup plus une réflexion "humaniste" qu'il faut avoir, car le féminisme a souvent ce travers: il laisse de côté tout ce qui n'est pas un problème de sac à main, de jupe, de foulard, de décolleté. La pire c'est que les femmes se chamaillent: qu'est ce qui est féministe, montrer la moitié de ses fesses, ou cacher le corps entier? On ne sais plus très bien... du coup on regarde le foot.
Je crois que les hommes ont beaucoup appris depuis 40 ans. Mais peut être que les plus jeunes d'entre eux ont peut être désappris. Et comme par hasard, une bonne partie d'entre eux ont été éduqué par un mono-parent femme, ou pire, 4 parents dépareillés. Je ne porte pas d'accusation, mais je soulève un sujet qui mérite d'être médité calmement. Ou alors comme le reste, on le traite par le mépris, ou le déni?
Les jeunes garçons doivent avoir absolument une idée plus conforme à la réalité des femmes, mais surtout réapprendre ce que c'est qu'être "homme". Et ça, c'est une affaire de mecs! Tout comme une femme va parler de sa vue des hommes à sa fille, un homme racontera "sa femme" à son fils.
Hommes et femmes ne sont pas fait pour entrer en concurrence: c'est la perte assurée de l'humanité (en dehors des bidouillage d'éprouvette ambiance azote liquide). Ils sont fait pour entrer en bienveillance. Qu'ils le fassent!
Remettons l'enfant au centre, car mille fois plus que la femme, c'est lui qui a besoin d'aide. La femme est une adulte comme les autres, et de tous temps, on a vu qu'elle sait se battre. Elle n'a pas besoin d'un traitement particulier, sinon cela s'appelle la victimisation, et du coup, l'aveux d'une criante infériorité, qui la desservira tantôt.