karoline a écrit : ↑02 mars 2018, 11:53:19
asterix a écrit : ↑01 mars 2018, 20:23:00
C'est nul! et ça protège de quoi?
Peut-être que le fait de créer des guerres entre nous, nous protège contre d'autres guerres.......?
Je ne sais pas...
En tout cas j'ai regardé "l'Angle Eco" hier soir, intitulé "la guerre des sexes". Je trouve que le sujet a été traité honnêtement.
Ce que j'en retiens, c'est que les femmes commence a ressentir quelques effets secondaires notoires de leur évolution dans le travail, notamment un regain de violence et d'agressivité que l'on croyait propre à l'homme, mais dont certains aspects sont en fait un "retour" du travail. Ainsi, les hommes qui battaient femmes et enfants le soir, c'était au moins en partie, la traduction de la frustration subie au travail. Et bien de toute apparence, les femmes font connaissance avec cela, puisqu'en Norvège, pays laboratoire sur le sujet, il se crée des cellules d'écoute pour les hommes et enfants maltraités par des femmes.
Alors on est sans doute pas au niveau de violence dont sont capable certains hommes, mais tout de même, c'est révélateur que notre mode de travail génère une forte frustration, ou simplement des tensions, qui se relâchent à la maison, en se défoulant sur le reste de la famille.
En tout cas les hommes sont dans une grande interrogation, et peinent à assimiler cette révolution, même s'ils font bonne figure par devant. Il est clair que l'on se pose la question, et je ne me sens pas épargné: faut il que l'on devienne des femmes comme les autres pour que tout aille bien?
Dans des métiers comme le mien, il est clair que les femmes ne font que de brèves tentatives: trop physique. Mais avec la disparition progressive de ces métiers, technologie oblige, l'hydraulique, l'électronique, l'informatique, la robotique, permettront à des femmes, seules, de faire le travail de toute une entreprise, sans même une goutte de sueur (quelle horreur la sueur). Donc, je me dis que c'est bien ça, les petits garçons d'aujourd'hui doivent devenir des femmes comme les autres, c'est la meilleure solution. Parce que la tolérance de ce qu'exprime la testostérone va diminuer dans le futur. Qui dit que le rugby ou la boxe vont survivre dans la sensiblerie montante, et la ringardisation de tout ce qui est extrêmement physique et qui entraîne des "contacts" rudes. On met en valeur actuellement des sports sans contact, courir, sauter, danser, marcher. Des sports "soft".
Donc on voit s'effondrer des pans entiers de ce qui était la prédilection des hommes, tauromachie, courses de chiens... et on qualifie de barbare, tout ce qui suscitait l'intérêt des hommes, tout ce qui constituait des "joutes", tout ce qui met en oeuvre la concurrence et le défit... bref, ça ne me perturbe pas outre mesure, perso je suis très intello, en dehors de mon métier costaud.
Mais ce qui est une première, c'est que si les hommes n'ont jamais obligé les femmes à quitter des usages qui leur sont propres, les femmes, de manière inopinée, sont en train d'imposer au hommes des occupations et raisonnement vues par les femmes. Même carrément une vision sociétale, dans laquelle l'émotif prend le pas sur le rationnel, dans la politique comme dans le reste. On est bien dans un monde qui ne s'occupe que de ce qui l'émeut, au lieu de s'occuper de vrais aspects néfastes, que l'émotion occulte, tant elle occupe notre cerveau. Les réseau sociaux sont la démonstration de ce que je dis: on s'occupe du buzz, et pas des vrais sujets.