Zadistes, cheminots, étudiants... Macron, président à fronts multiples

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Jeff Van Planet
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Re: Zadistes, cheminots, étudiants... Macron, président à fronts multiples

Message non lu par Jeff Van Planet » 15 avr. 2018, 08:15:43

@nada
si par cadeaux sans nom aux patrons tu parles de retraites payés par la dette, tu parles d'autoroutes payées par la dette, de nationalisations payées par la dette, de facs gratuites, alors tu as certainement raison.
En plus une baisse d'impôt (cice) n'est pas un cadeau, mais ça je ne te ferai pas l'affront de te l'expliquer tellement c'est simple à comprendre.

La SNCF le problème est le TGV décidé par la france (encore une raison de la dette) alors que cette technologie qui nécessite des rails spécifiques ne peut être rentable. Dans les pays normaux le pendulaire est utilisé, tout aussi efficace et qui ne nécessite pas de rails nouveaux. alalala, politique quand tu nous tiens!^^

Les étudiants, ils font de la politique et ils le servent, ils ne défendent personne, même pas eux.
La vérité est que la sélection sur les notes est une chose tout a fait normale si on veut relever le niveau des diplômés par la france. Parce que là il laisse largement à désirer.
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Re: Zadistes, cheminots, étudiants... Macron, président à fronts multiples

Message non lu par politicien » 15 avr. 2018, 08:58:03

Avec le duo Bourdin-Plenel, Emmanuel Macron veut «une démonstration de force»

Le président de la République « a choisi les interlocuteurs les plus crédibles », selon le politologue Jérôme Sainte-Marie…

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Emmanuel Macron le 13 avril 2018 à l'Elysée. — HAMILTON-POOL/SIPA
  • Emmanuel Macron va donner sa seconde interview de la semaine dimanche.
  • L’Elysée a suggéré les journalistes Jean-Jacques Bourdin et Edwy Plenel pour questionner le président.
  • Ce deuxième entretien devrait fortement porter sur l’actualité internationale.


Double ration d'Emmanuel Macron pour les Français. Le président de la République va accorder dimanche sa deuxième interview télévisée de la semaine. Après avoir tenu face aux questions tranchantes de Jean-Pierre Pernaut jeudi à l’heure du déjeuner, le chef de l’Etat se lance un nouveau défi dimanche, cette fois face aux journalistes Jean-Jacques Bourdin (RMC-BFMTV) et Edwy Plenel (Mediapart).


Le politologue Jérôme Sainte-Marie, président de PollingVox, explique pour 20 Minutes ce qu’il faut attendre de cette interview de deux heures, en direct à 20h35 depuis le théâtre national de Chaillot, dans le XVIe arrondissement parisien.

Pourquoi cette omniprésence médiatique avec deux interviews en une semaine ?


Emmanuel Macron connaît un petit flottement dans l’opinion, il était il y a quelques jours à son point le plus bas, environ 40 % d’opinions favorables. Cela suffit pour gouverner et réformer, mais c’est aussi un élément d’alerte. Autre point : il y a un problème de relais dans la parole gouvernementale. Est-ce la volonté du président ou un défaut de beaucoup de ses ministres ? Je ne sais pas, mais concrètement, il n’y a pas grand monde pour porter un discours proprement politique sur les sujets brûlants.


Maintenant, on voit bien les cibles de ces interviews. Séduire au maximum les 16 millions de retraités, la base de stabilité future du macronisme, jeudi dernier ; continuer à exercer son pouvoir d’attraction sur la droite tout en l’étendant à la gauche, notamment en se faisant interviewer par Edwy Plenel, pour dimanche.

Quelles différences peut-on s’attendre entre les deux entretiens ?

(...)


Article complet sur https://www.20minutes.fr/politique/2255 ... tion-force
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Re: Zadistes, cheminots, étudiants... Macron, président à fronts multiples

Message non lu par wesker » 15 avr. 2018, 10:29:33

Après s'être adressé, avec parcimonie dans la forme, aux retraités au 13h de Pernault, Macron souhaite désormais s'adresser d'une part à son électorat classe moyenne qui s'interroge (Bourdin) et d'autre part à un électorat plutôt déçu que Plenel essaye d'exprimer à travers médiapart.

J'y vois, à priori, le signe d'une stratégie de communication bien établie, ciblée qui ne modifiera pas vraiment l'orientation des mesures annoncées. Là encore on peut expliquer ce qu'on veut ce que les gens retiendront c'est leur fiche de paye, leurs impôts et la situation qu'ils constatent être celle d'une classe politique qui n'a jamais aussi bien vécue, d'une partie des français qui paraissent être les véritables bénéficiaires de cette politique (suppression de l'ISF, augmentation du crédit d'impôt etc...) et tout les autres auxquels on demande, à nouveau de nouveaux efforts qui, jusqu'alors ne permirent pas de retrouver l'équilibre de nos comptes publics pas davantage qu'ils ne furent porteurs d'emplois, de croissance et d'améliorations quelconque de la qualité de la vie.

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Re: Zadistes, cheminots, étudiants... Macron, président à fronts multiples

Message non lu par Jeff Van Planet » 15 avr. 2018, 17:28:36

En même temps la CGT a mis en place une stratégie de communication très efficace avec sa grès de 2 jours sur 5. La veille de la grève on entend parler que de ça, les deux jours de grève on entends parler que de ça, et le lendemain de la grève, on entends parler que du retour à la normal.
Avec cette stratégie de communication, il ne nous laissent qu'un jour de repos.


Il est normal que le gouvernement et le président fasse de leur mieux pour reprendre la place dans les médias.
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Re: Zadistes, cheminots, étudiants... Macron, président à fronts multiples

Message non lu par politicien » 15 avr. 2018, 19:23:59

Allez-vous regarder l'interview du chef de l'Etat ce soir ?
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Re: Zadistes, cheminots, étudiants... Macron, président à fronts multiples

Message non lu par Nolimits » 15 avr. 2018, 19:40:01

politicien a écrit :
15 avr. 2018, 19:23:59
Allez-vous regarder l'interview du chef de l'Etat ce soir ?
Non. Mais j'écoute toujours attentivement les analyses le lendemain.

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Re: Zadistes, cheminots, étudiants... Macron, président à fronts multiples

Message non lu par politicien » 15 avr. 2018, 19:55:46

E. Macron bon communiquant ?

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Re: Zadistes, cheminots, étudiants... Macron, président à fronts multiples

Message non lu par politicien » 15 avr. 2018, 20:29:24

Plenel, figure contestée
Jean-Jacques Bourdin sera accompagné d’Edwy Plenel, président et co-fondateur du site Mediapart. Après avoir longtemps hésité, le journaliste, engagé à gauche, a finalement accepté l’invitation du chef de l’État pour “ne pas se dérober”. Il a promis de relayer les "questionnements sans concessions de la société". Longtemps considéré comme le chantre du journalisme d’investigation, il a été accusé de complaisance à l'égard de l’islamologue suisse Tariq Ramadan, mis en examen pour viol fin février.

Bourdin, un cogneur face à Macron
C’est inédit. Ce soir, Emmanuel Macron sera confronté à Jean-Jacques Bourdin et Edwy Plenel, deux figures du journalisme actuel. Le premier est considéré comme le plus craint des intervieweurs par les hommes politiques. Il anime l’émission “Bourdin direct”, tous les matins sur RMC et BFMTV, émission célèbre pour son interview politique de 8h35. Porte-parole des colères populaires, il exige des réponses sans langue de bois et ne devrait pas hésiter à attaquer le président de la République ce dimanche soir.

(...)

http://www.lefigaro.fr/politique/2018/0 ... -syrie.php
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Re: Zadistes, cheminots, étudiants... Macron, président à fronts multiples

Message non lu par politicien » 15 avr. 2018, 21:09:32


20:47 : Emmanuel Macron : «Nous avons réussi l'opération militaire» en Syrie
Le président de la République est interrogé sur les frappes en Syrie, effectuées samedi matin par la France, les États-Unis et la Grande-Bretagne après l'utilisation présumée d'armes chimiques à Douma, dans la Ghouta orientale par le régime de Bachar al-Assad. "Je veux ici rendre hommages à nos soldats. L'opération a été parfaitement conduite, de manière remarquable. C'est le professionnalisme de nos militaires, de nos équipements. Trois sites de production et de traitements d'armes chimiques ont été visés. Un site de manière conjointe avec les force américaines et britannique, un autre par les Américains, le troisième par les Français", explique le chef de l'État. Et d'assurer : "Nous avons réussi l'opération militaire. Les capacités d'armes chimiques ont été détruites. Il n'y a eu aucune victime".

Emmanuel Macron revient ensuite sur la décision de frapper la Syrie. "Cette décision a été prise, sur le principe, dès dimanche dernier, après les premières identifications d'armes chimiques dans la Ghouta orientale en Syrie. Elle est conforme aux engagements que nous avions pris. Nous avons obtenu par nos services et les services de nos alliés des preuves que des armes chimiques avaient été utilisées. Nous avons obtenu la preuve que ces armes pouvaient être attribuées au régime syrien. C'est ce qui nous a conduit a conduire cette intervention", affirme-t-il.

(...)

20:55 Emmanuel Macron : «La France n'a pas déclaré la guerre au régime de Bachar al-Assad»
Le président est-il convaincu que l'on peut "obtenir la paix par un acte de guerre", interroge Jean-Jacques Bourdin. "On n'obtient pas la paix en faisant des bombardements", assure le président. "La France n'a pas déclaré la guerre au régime de Bachar al-Assad. Nous avons œuvré pour que le droit international ne soit plus violé, ainsi que les résolutions de l'ONU", affirme-t-il. "Nous préparons une solution politique" en Syrie afin de "permettre une transition", précise-t-il.

"La France est le pays qui a été le plus actif sur le plan diplomatique et humanitaire ces derniers mois. Nous étions arrivés à un moment ou cette frappe était indispensable pour donner de la crédibilité à notre communauté. Pour construire cette solution durable en Syrie, il faut discuter avec l'Iran, la Syrie, la Russie", explique le président de la République, assurant qu'il est d'une "constance extrême" dans cette affaire.

(...)

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Re: Zadistes, cheminots, étudiants... Macron, président à fronts multiples

Message non lu par politicien » 15 avr. 2018, 22:07:25


21:11 Emmanuel Macron dénonce une question «biaisée» d'Edwy Plenel
Changement de thème. Edwy Plenel pose une longue question à Emmanuel Macron : "Vous auriez du appeler votre mouvement “En force !”", lance le co-fondateur de Mediapart, faisant allusion aux nombreuses réformes en cours. Selon le journaliste, Macron a "divisé le pays" et les "colères montent de toutes parts".

Mécontent, Emmanuel Macron estime que la question d'Edwy Plenel est plus un "plaidoyer" qu'une question objective. "Je conteste l'orientation de votre question", assure-t-il. "Je réponds et je répondrai à toutes les questions, mais je tenais à dire que votre question était posée de manière biaisée", lâche le chef de l'État.

S'il comprend les "colères" des Français, le président dit "assumer" toutes ses réformes.

(...)

21:18 Le ton monte au sujet de la fraude fiscale
Le sujet de la fraude fiscale et des paradis fiscaux a donné lieu à une altercation entre Emmanuel Macron et ses deux intervieweurs. Interpellé sur les mesures prises par le gouvernement pour lutter contre les fraudeurs, le Président souhaite d'abord faire une distinction entre "fraude" et "optimisation" fiscale; une précision "technique" qui fait sortir Jean-Jacques Bourdin et Edwy Plenel de leurs gonds. Après plusieurs interruptions musclés, le débat reprend son cours.

(...)

21:30 Emmanuel Macron : «Je ne vais pas interdire les plans sociaux»
Interrogé sur la situation à Carrefour où des dividendes auraient été distribués à hauteur de 345 millions d'euros, Emmanuel Macron répond : "Est-ce que c'est mon rôle de dire qu'il y a des injustices dans ce pays ? Oui. Est-ce que mon rôle est de dire que je vais l'empêcher ou le bloquer ? Non".

"Votre rôle est de faire dans ce pays que tout soit plus égalitaire", rétorque Jean-Jacques Bourdin.

"Je vous remercie de me donner des instructions sur ce que je devrais faire. Ce que vous dites est la vérité. Ce sont des injustices que nous vivons dans notre pays", répond Emmanuel Macron. "Je ne vais pas réaliser un texte qui interdit les plans sociaux. Face à ces injustices, on doit poursuivre la possibilité que chaque salarié puisse être considéré", ajoute-t-il.

(...)

21:46 Emmanuel Macron : «Il n'y aura pas de nouvel impôt»
Le président de la République est maintenant interrogé sur la taxe foncière. Va-t-elle être modifiée ? "Aucune décision n'a été fixée à ce sujet", admet Emmanuel Macron. "La taxe foncière a des règles qui sont liées à des valeurs qui sont négatives qui doivent être modifiées. Aujourd’hui nous devons refondre en profondeur notre fiscalité locale. "On va la recomposer pour la répartir entre les communes, les départements et les régions", assure-t-il.

Mais, dans tous les cas, "il n'y aura pas de nouvel impôt" ni local, ni national, promet le chef de l'État.

21:53 Macron «entend les colères», réfute la «coagulation» des «mécontentements» sociaux

Emmanuel Macron estime que les différents mouvements sociaux en cours ne correspondent "pas à une coagulation" des "mécontentements", même s'il dit les "entendre" et les "respecter". "Je conteste l'orientation de votre question qui viserait à voir une logique ou à vouloir créer une coagulation dans ces mécontentements. Il n'y en a pas tant que cela. Le mécontentement des cheminots a peu à voir avec le mal-être profondément légitime à l'hôpital qui dure depuis des années...", assure le chef de l'État.

(...)

22:04 Emmanuel Macron : «Le système de retraites par répartition va continuer»
Le chef de l'État est maintenant interrogé sur le système de retraites par répartition. Compte-t-il le remettre en cause ? "Non, j'y crois et je veux le consolider. Ce qu'il faut revisiter, c'est l'injustice du système de retraites dans lequel nous vivons avec une quarantaine de systèmes différents. Progressivement, tout le monde va converger vers un système unique. Le système par répartition va continuer", promet Emmanuel Macron.

Le président souhaite un système "plus transparent et équitable" avec la suppression des "régimes spéciaux", y compris celui des cheminots.

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Re: Zadistes, cheminots, étudiants... Macron, président à fronts multiples

Message non lu par politicien » 15 avr. 2018, 22:58:34


22:20 Emmanuel Macron : «Privatiser la SNCF, ça n'a aucun sens»

Jean-Jacques Bourdin aborde le sujet de la réforme de la SNCF. Emmanuel Macron souligne la nécessité de moderniser le fonctionnement de l'entreprise au regard de ses résultats, des besoins financiers actuels de la SNCF, et notamment 1,5 milliard annuel de financement de sa dette. Le Président cite les règles propres au personnel de l’entreprise et ses nombreuses spécificités, qu'il souhaite renégocier. Interrogé sur le statut légal de la SNCF, Emmanuel Macron évoque sa transformation en "société privée à capitaux publics", récusant tout projet de privatisation, qui "n'a aucun sens". Il indique vouloir "faire une SNCF plus forte, pour apporter un meilleur service aux Français".
Edwy Plenel dit "la crainte des cheminots" que la concurrence à venir se concentre sur les lignes profitables, plombant les comptes de l'entreprise publique, et demande ensuite au Président pourquoi il ne "change pas" les dirigeants de la SNCF. Refusant de répondre sur ce dernier point (et déplorant la méthode du journaliste), Emmanuel Macron répond qu'il respecte et comprend les angoisses des cheminots et, disant "prendre ses responsabilités", souligne qu'il y aura un "temps de dialogue" avec les syndicats dans le cadre de la réforme.

(...)

22:27 NDDL : à l'issue du nouveau délai, «tout ce qui doit être évacué le sera», promet Macron
Le président de la République s'exprime maintenant sur Notre-Dame-des-Landes, dont le site a été évacué la semaine dernière : "Les choses avancent mais tout n'est pas réglé", affirme-t-il. "Il y avait un projet d'aéroport. Des gens ont créé une ZAD car ils s'opposaient au projet d'aéroport. Nous avons décidé de ne pas faire cet aéroport car il n'était plus conforme à nos priorités écologiques et qu'il était attaché à un sentiment d'injustice et de trahison des populations", explique le chef de l'État.

Quant à l'occupation par des zadistes, elle avait "presque dix ans d'âge". "À la fin de la trêve, on devra évacuer les choses. Ces gens étaient là en occupant illégalement le domaine public. Certains ont un projet agricole, ils le mènent, le conduisent, il n'ont pas été évacués", détaille-t-il. Mais, à l'issue du nouveau délai fixé par le gouvernement, "tout ce qui doit être évacué le sera".

(...)

22:31 Macron à Plenel : «Je m'installe dans votre salon et on dit que c'est un projet agricole alternatif ?»
Interrogé par Edwy Plenel sur le fait que certaines personnes ont des "projets collectifs" à Notre-Dame-des-Landes via des SCOP, SCIC, Emmanuel Macron assure que cela "existe déjà". "Nous portons ces projets", clame-t-il.

"Vous détruisez ces projets", déplore Edwy Plenel. "Laissez des alternatives s'inventer !", demande-t-il.

"Vous dites des contre-vérités alors que ces formes juridiques existent déjà", réplique le président. "Je m'installe dans votre salon et on dit que c'est un projet agricole alternatif ? C'est impossible", ironise-t-il. Et de conclure : "Il faut se conformer, ensemble, aux règles de la République".

(...)

22:43 Macron, un «monarque républicain» ?

Les journalistes abordent la manière d’exercer le pouvoir du Président Emmanuel Macron. Evoquant une "nostalgie implicite de la monarchie" des Français, Jean-Jacques Bourdin cite Ricoeur sur le danger d'un gouvernement des spécialistes, puis demande au chef de l'Etat : "est-ce que vous n’êtes pas dans une illusion puérile de toute-puissance?" En réponse, Emmanuel Macron cite toutes les réformes en cours et son souhait de dialogue permanent : "si je croyais à la toute-puissance, je vous dirais que j’ai une solution" pour tous les problèmes du pays. Disant croire à l’autorité et tirer sa légitimité du peuple français, le chef de l'Etat met en avant sa "constance dans les convictions".

Edwy Plenel affirme alors qu'Emmanuel Macron a été élu avec très peu de suffrage au premier tour (18% des votants inscrits, non des exprimés). Pour répondre, son interlocuteur ajoute qu’il n’y a pas eu de front républicain, mais admet que beaucoup des votants qui ont voté pour lui au second tour n’adhéraient pas à son projet. La vraie preuve, selon le chef de l'Etat, de sa légitimité politique, repose sur le vote des élections législatives où le mouvement En Marche a remporté une victoire nette. Enfin, s’il possède la "légitimité démocratique", Emmanuel Macron dit respecter l’ensemble de la société, malgré les désaccords. "Nous sommes un pays en colère", ajoute-t-il, mettant l'accent sur l'importance des réformes pour "débloquer la société" et "réunifier le pays".

(...)

Islamisme radical : «Il faut être intraitable», dit Macron
Selon Emmanuel Macron, les peurs de certains Français quant à l'islam sont causées par "un fait que nous devons regarder en face : l'islamisme radical". "C'est un travail de reconquête qui est l'un des plus grands défis de notre nation. Nous avons aujourd'hui des femmes et hommes qui, au nom de la religion qu'est l'islam, proposent à nos jeunes de sortir de la République. La seule manière, c'est d'interdire leur activité et de remettre la République. Pour y parvenir, il faut mettre en place un meilleur contrôle des écoles. Dans l'école de France, il ne doit pas y avoir des propos comme cela", affirme le président, en référence à certains jeunes qui auraient prôné le djihad lors de commémorations d'attentats.

"Il faut être intraitable" avec l'islamisme radical, clame-t-il. "C'est une lèpre dans la société". Le président estime que la République a "échoué dans les quartiers les plus difficiles, c'est là que l'école a démissionné". "Il faut aider ces jeunes à l'école, au collège, au lycée. Il faut les aider dans l'accès à l'université", liste le chef d'État.

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Re: Zadistes, cheminots, étudiants... Macron, président à fronts multiples

Message non lu par wesker » 15 avr. 2018, 23:08:21

Très sincèrement je n'ai pas écouté, car ces grandes récitations, souvent emplies d'éléments de langage et de pédagogie ne changent ni la teneur ni l'orientation d'une politique, elles n'apportent pas de véritables nouveautés pour celui qui, en tant que citoyen s'intéresse aux réalités économiques. Et, pire encore ces grandes messes ne changent pas le quotidien, déjà très difficile de nombreux français qui, une fois la télévision éteinte devront se coucher et pour ceux qui le peuvent iront travailler demain matin pour quelques centaines d'euros, niveau de revenus avec lequel ces gens ne pourraient pas passer une semaine.

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Message non lu par Narbonne » 15 avr. 2018, 23:10:50

J'ai regardé le début. Macron est bon. Les 2 journalistes ne connaissent pas assez les dossiers
Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait.

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Re: Zadistes, cheminots, étudiants... Macron, président à fronts multiples

Message non lu par El Fredo » 16 avr. 2018, 00:19:39

J'ai pas regardé, il y avait Green Zone sur RTL9. De toute façon on aura le résumé demain, avec les Pours qui diront que Macron a été formidable, et les Contres qui diront qu'il a été mis en difficulté par la pugnacité des deux interviewers.
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Re: Zadistes, cheminots, étudiants... Macron, président à fronts multiples

Message non lu par johanono » 16 avr. 2018, 08:38:09

Je regarde assez peu ces interviews politiques que je trouve généralement très convenues et sans grand intérêt. Une fois n'est pas coutume, j'ai regardé celle-ci, par curiosité, car je voulais voir comment Macron se débrouillerait face à des journalistes tatillons et agressifs. Ces journalistes étaient si virulents que l'émission tenait plus du débat entre Macron et eux que de la vraie interview. Mais ils ont au moins eu le mérite d'aborder les fonds des sujets.

Évidemment, Macron a expliqué sa politique, on n'attendait pas autre chose d'un président. Mais ce qui m'agace, ce sont les reproches que lui ont adressés les journalistes, et qui encore été formulées par différents commentateurs après l'émission : Macron serait un homme sûr de lui, se croyant tout puissant, sourd aux critiques, qui ne se remet pas en cause. Il applique le programme pour lequel il a été élu. Est-ce un défaut ? Habituellement, on reproche aux hommes politiques de faire des promesses de campagne et de ne pas les tenir une fois élus. Et là, on reproche à Macron de respecter ses promesses de campagne... Comprenne qui pourra.

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