La question du déficit est indissociable du reste. C'est seulement si d'autres politiques plus justes et plus efficaces auront été tentées qu'on pourra convaincre les gens qu'il n'y a pas d'autres solutions possibles. Qu'on essaie d'abord d'autres politiques économiques, d'autres répartitions des revenus. Et après seulement, quand on aura fait le maximum on pourra dire "oui il n'y a pas d'autre choix que de taper sur la pension du petit retraité".johanono a écrit : ↑21 avr. 2018, 00:47:16En revanche, il y a un point particulier qui me tient à cœur, celui des déficits publics. Sur ce point-là en particulier, je dis simplement que, si on veut vraiment résorber les déficits, il n'y a guère d'autre solution que du sang et des larmes, des sacrifices pour tous les Français. Je conteste l'idée, semble-t-il assez répandue dans la société française, selon laquelle on pourrait facilement réduire les déficits, juste avec de la volonté politique, en luttant contre je ne sais quels gaspillages fantasmés, donc sans pénaliser la population.
Même sans parler de changement de système, regardes l'étonnement devant la baisse de certains déficits. Simplement à cause du rebond de l'activité et de la baisse du chômage. Ou bien la façon dont le mode de financement de la dette change totalement le risque associé. Par exemple les 200% de dette du Japon me semblent bien plus soutenables que les 80% d'un pays européen. Obligé de se financer sur les marchés, interdit de pratiquer la politique monétaire ou commerciale de son choix etc.