Du point de vue du consommateur, l'avantage d'un centre culturel Leclerc, lorsqu'on a ni Fnac, ni Cultura, ni disquaire chez soi, c'est de pouvoir acheter des CD et des DVD avec un peu de choix.fan2machiavel a écrit : ↑13 mai 2018, 22:52:07Je ne défends pas souvent Leclerc mais sur ce point là je vais le faire. Les centres culturels Leclerc offrent souvent une gamme de choix plus importante et variée que la plupart des librairies classiques. L’intérêt d'un petit commerce c'est d'apporter une plus valu (quitte à être des fois plus cher) que cela soit sur la qualité des produits, leurs variété ou du service. Sur la qualité, les produits sont les mêmes et sur le choix les centre Leclerc sont souvent supérieurs. Il ne reste aux librairies pour garder un intérêts soit de se spécialiser pour proposer ce que les grands centres ne peuvent pas se permettre d'avoir, soit de grossir comme certaines grosse librairies de grandes villes qui n'ont plus rien à envier aux gros centres ou alors d'avoir un libraire ultra passionné qui peut valoriser le conseil. C'est trois cas là existent et résistent plutôt bien (du moins pas moins qu'avant, les librairies n'ayant jamais été le commerce le plus rentable qu'il soit). Les librairies qui n'entrent pas dans un de ces cas: ma foi je ne vois pas de raison de vouloir les sauvegarder coûte que coûte. Les gros magasins feront mieux et créeront plus d'emploi.
A oui et pour revenir au sujet, je suis loin d'être un fan de Hollande mais je trouve cette polémique ridicule et snobinarde.
Pour ce qui concerne les livres, je ne trouve pas que la variété des bouquins soit beaucoup plus importante que dans une librairie, par contre, la disposition des produits est peut-être plus évidente et attractive, plus "supermarché".
Après, défendre son libraire, c'est aussi une question de valeurs et de mode de vie, au même titre que défendre les commerces de centre-ville par rapport aux zones commerciales, défendre son boulanger, sa pâtisserie, son charcutier ou sa poissonnerie au lieu d'aller à l'hyper, essayer de ne pas consommer le dimanche et les jours fériés, etc.
D'un point de vue pratique, après réflexion j'ai fini par adopter 2 techniques pour soutenir un peu les libraires :
1- il m'arrive de me rendre dans le centre culturel Leclerc puisque j'en ai aussi un près de chez moi, d'effectuer un repérage, d'identifier un bouquin qui m'intéresse et d'aller l'acheter un peu plus tard à la librairie. Si la librairie ne l'a pas, je le fais commander. C'est aussi simple que ça. Je sais qu'il est aussi possible de commander par internet un bouquin sur cette plateforme en vue d'aller ensuite le récupérer chez le libraire s'il est partenaire : https://www.leslibraires.fr
2- comme j'ai pris la manie de ne jamais me débarrasser des bouquins que j'achète (à l'exception des très mauvais éventuellement) et que je ne peux pas transformer mon logement en bibliothèque municipale, j'ai du passer progressivement au format numérique.
J'ai trouvé un site internet sur lequel on achète des livres numériques en partenariat avec de nombreuses librairies locales et qui permet de reverser une partie du prix du livre numérique à la librairie qu'on aura choisi et associé à son compte. Ça s'appelle ePagine, c'est ici : https://www.epagine.fr