johanono a écrit :Le mythe du FN anti-républicain et anti-démocrate véhiculé par le reste de la classe politique est un habile moyen de refuser le débat, mais jusqu'à preuve du contraire, Jean-Marie Le Pen n'a jamais tenté de coup d'Etat. Dans les universités, ce sont des manifestants de gauche ou d'extrême-gauche qui bloquent les établissements et empêchent les autres étudiants d'aller en cours, pas des militants du FN. Et le FN, contrairement à la gauche et l'extrême-gauche, n'a jamais lancé des contre-manifestations ou tenter d'empêcher des adversaires de tenir meetings et réunions publiques. Et Jean-Marie Le Pen n'a jamais été décoré de la Francisque, lui.Enfin, comme tu n'as pas répondu à ma question précise: "en quoi le FN est-il anti-républicain ?" je la re-pose !
Bref, le FN a beaucoup de défauts, mais pas celui d'être anti-républicain ou anti-démocrate. En vérité, les anti-républicains et les anti-démocrates ne sont pas ceux que l'on croit.
S'il le fallait, on constate où et envers qui vont tes préférences et défenses ?
Le Pen républicain ? Alors que son slogan préféré est "priorité aux Français ", complètement opposé donc à l'article 1 de la Constitution !
Le pen n'a pas fait le coup de poing contre la candidate et maire socialiste de Mantes la Jolie ( il a été condamné pour celà )?
Et là:"Jean-Marie Le Pen ne ressemble guère, pourtant, à la jeune poétesse ; à qui pouvait encore en douter, il en administre la preuve dès le mois suivant, au cours des débats qui précèdent l'invalidation par l'Assemblée de l'élection d'une dizaine de députés poujadistes pour cause de violation de la loi sur les apparentements. Jean-Marie Le Pen dénonce avec virulence ce qu'il considère comme une manipulation politique. Aux députés communistes qui l'invectivent, il lance, martial : " avec les députés poujadistes sont entrés à l'Assemblée les 80 000 cadavres de la guerre d'Indochine. Vos alliés ne m'ont pas fait taire avec leurs mitraillettes ". Quelques jours plus tard, l'affrontement tourne au pugilat : le vote d'invalidation du député des Bouches-du-Rhône Marius Baryelon, par appel nominal, doit être interrompu, les députés poujadistes Jean Damasio et Jean-Marie Le Pen s'étant précipités à la tribune en vue de s'y emparer de l'urne ; plusieurs parlementaires de gauche, parmi lesquels Charles Hernu, interviennent aussitôt, et une bagarre générale éclate au sein même de l'hémicycle. "http://www.assemblee-nationale.fr/histo ... 061928.asp
Jamais tenté de coup d'Etat, jamais tenté de contre-manifestations ? "Pourfendeur des institutions de la IVème République, Jean-Marie Le Pen observe avec beaucoup d'espoir, à la fin du printemps 1958, les prémisses de leur crise finale. Il cherche par tous les moyens à peser sur le cours des événements : le 13 mai, il est à la tête d'une manifestation d'ultras, qui se disperse dans la confusion aux alentours de la place de la Concorde ; il cherche ensuite à gagner l'Algérie, y parvient enfin au terme d'un laborieux périple, mais ne peut y passer que quelques heures car il est fermement invité à rejoindre Paris. "http://www.assemblee-nationale.fr/histo ... 061928.asp
Quel débat ? Avec un raciste, un antisémite,un négationiste ?
"De retour à l'Assemblée après ce périple émaillé d'incidents, Jean-Marie Le Pen radicalise encore son discours sur l'Algérie. Le 11 février 1958, il s'en prend de façon particulièrement virulente à Pierre Mendès France, qu'il érige en symbole de la politique de renoncement à l'Empire : " vous savez bien, monsieur Mendès France, quel est votre réel pouvoir sur le pays. Vous n'ignorez pas que vous cristallisez sur votre personnage un certain nombre de répulsions patriotiques et presque physiques ". L'apostrophe est blessante, et son ton rappelle dans ses insinuations celui de la presse de l'Occupation ; même si Jean-Marie Le Pen se défend de tout antisémitisme, il n'ignore pas que de telles attaques lui valent la sympathie d'une petite partie de l'électorat, restée orpheline de Vichy."http://www.assemblee-nationale.fr/histo ... 061928.asp
J'arrête là, c'est tellement abject, la seule évocation de ses propos " Durafour crématoire", ou la visite qu'il a rendu tout récemment au cimetière japonais où sont enterrés des militaires tortionnaires de la dernière guerre, comme par hasard...
Il manque 1 proposition dans les 101de NDA:défense inconditionnelle des thèses d'extrême-droite.