C'est exact. Je partage l'ensemble. On s'est moqué des hippies, dont j'aurai pu être le petit dernier. Mais il faut reconnaître qu'il assumaient leur choix.Jeff Van Planet a écrit : ↑06 août 2018, 19:31:59@asterix
si le travail n'enrichit plus, c'est qu'il y a trop de monde qui vivent sur le travail des autres. Ils qualifient le travail de "pénible" et le rendent encore plus pénible pour ceux qui le font car les critiques en vivent indirectement. Et plus ça va plus ça devient "pénible" et moins gratifiant et donc plus de gens basculent du coté des "profiteurs". C'est un cercle vicieux.
Je regrette le hippies qui refusaient de vivre comme ça mais au moins ils ne vivaient pas sur le dos de ces gens: ils produisaient eux même en s'organisant en communautés. Ce qui leurs donnait la légitimité pour critiquer dit au passage.
Edit: une start up, dans une proportion que j'estime à 1 sur 2 voir plus, c'est une entreprise qui ne crée rien, mais qui se positionne dans un circuit économique existant, comme un parasite. En gros, la start up sectionne le fil conducteur, se branche dessus, et rackette tout ce qu'il y a en aval, en recrutant des auto entrepreneurs, qui ne sont, là aussi sur une proportion très forte, que des salariés déguisés, qui vont aller à la chasse à nos petites paresses, et nous proposer de faire ce qu'on faisait très bien nous même, contre une baisse de notre pouvoir d'achat (ce qu'on donne à ces boites dites "de service", c'est quoi sinon un pouvoir d'achat qui n'est plus disponible pour du "plus vital"?). Le Macronisme, c'est aussi ça, et notamment dans le noyau fondateur: faire du fric, et parfois peu, en vendant du flan. Et pardon, la jeunesse adore ce concept d'arnaque légale. Produire? et puis quoi encore...
Alors, bien sur, Astérix caricature encore...