Pauvreté, assurance chômage, santé... Une rentrée 2018 sociale chargée
- wesker
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Re: Pauvreté, assurance chômage, santé... Une rentrée 2018 sociale chargée
Papibilou
Je ne crois pas qu'on puisse dire qu'on s'est "attaqué" aux retraités en leur assurant qu'ils percevraient leurs pensions à travers uen réforme qui vise à harmoniser l'effort et le financement des régimes de retraite, en revanche, je constate que les efforts sont demandés aux mêmes et que ce sont, aussi les mêmes auxquels on ne demande jamais de nouveaux efforts.
Or, j'ai tendance à considérer que l'effort serait moins douloureux et moins durable si l'on y mettait tout le monde. L'objectif n'étant pas d'accumuler des milliards d'excédents inutiles comme l'Allemagne qui souffre d'un sous investissement mais d'être à l'équilibre afin de rassurer les créanciers, investisseurs des capacités budgétaires d'un pays qui a fait défaut bien moins souvent que notre voisin.
Je ne crois pas qu'on puisse dire qu'on s'est "attaqué" aux retraités en leur assurant qu'ils percevraient leurs pensions à travers uen réforme qui vise à harmoniser l'effort et le financement des régimes de retraite, en revanche, je constate que les efforts sont demandés aux mêmes et que ce sont, aussi les mêmes auxquels on ne demande jamais de nouveaux efforts.
Or, j'ai tendance à considérer que l'effort serait moins douloureux et moins durable si l'on y mettait tout le monde. L'objectif n'étant pas d'accumuler des milliards d'excédents inutiles comme l'Allemagne qui souffre d'un sous investissement mais d'être à l'équilibre afin de rassurer les créanciers, investisseurs des capacités budgétaires d'un pays qui a fait défaut bien moins souvent que notre voisin.
Re: Pauvreté, assurance chômage, santé... Une rentrée 2018 sociale chargée
Les avantages (réels ou supposés) des sénateurs semblent tourner à l'obsession chez toi. Peut-être as-tu été traumatisé par un sénateur dans ta vie personnelle ?
Je vais donc répéter ce que j'ai déjà dit : je ne suis pas contre le fait de retirer leurs avantages (réels ou supposés) aux sénateurs, je dis juste que, compte tenu du faible nombre de personnes concernées, les enjeux financiers sont très faibles.
Et en toute hypothèse, si on part sur l'idée d'un régime unique de retraites, alors ça veut dire qu'on supprime de fait les régimes spéciaux, tous les régimes spéciaux, donc y compris celui des sénateurs.
Re: Pauvreté, assurance chômage, santé... Une rentrée 2018 sociale chargée
Bon , le prix des carburants repart à la hausse .Papibilou a écrit : ↑22 août 2018, 10:16:29Quelle inflation des mots:Snark a écrit : ↑22 août 2018, 07:04:07les dividendes mondiaux ont progressé de près de 13% à l’échelle internationale
au deuxième trimestre, atteignant le montant record de 497,4 milliards de dollars,
en hausse de 12,9% par rapport à la même période de l'année dernière.
Dans l’Hexagone, ils ont même bondi de 23,6%, à 50,9 milliards de dollars.
https://www.latribune.fr/entreprises-fi ... 88082.html
Certes tout ne va pas si mal mais ça ne dispense surement pas
de s'attaquer aux retraités , aux cheminots en attendant les autres .
- on s'attaquerait aux retraités parce que on leur a enlevé 1.7% de CSG. Ouahh! ils sont ruinés. j'ai déjà raconté que des amis sont allés manifester parce que leur er==retraite était passe de 5500€( à deux) à 5407€. Les pauvres ont un sentiment de déclassement social sans doute !!
- on s'attaquerait aux cheminots mais ceux qui sont dans l'entreprise conservent rigoureusement leurs avantages. Quelle attaque !
Cela dit je trouve totalement anormal que les dividendes ne soient pas beaucoup plus taxés que le reste du bénéfice. On devrait, par exemple, taxer les dividendes à 50% et le reste des bénéfices (désendettement, participation, investissement ..) à 20%.
Mais ça faisait quand méme deux mois qu'il n'avait pas augmenter .
http://www.aisnenouvelle.fr/77230/artic ... -la-hausse
Et pendant ce temps là le permafrost décongèle .
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Re: Pauvreté, assurance chômage, santé... Une rentrée 2018 sociale chargée
@politicien tu as prévus de faire l(dans un future plus ou moins lointain) a question de la semaine sur pour ou contre la retraite par point?
je pense que ça pourrait être intéressant de savoir ce qu'en pense les gens.
je pense que ça pourrait être intéressant de savoir ce qu'en pense les gens.
Le grand problème de notre système démocratique c'est qu'il permet de faire démocratiquement des choses non démocratiques.
J.Saramago
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Re: Pauvreté, assurance chômage, santé... Une rentrée 2018 sociale chargée
«Nous ne devons pas dévier de notre stratégie» : Macron et le gouvernement font leur rentrée
22 août 2018, 13:17:48
LE SCAN POLITIQUE - Après deux semaines de congé, les membres du gouvernement se sont retrouvés mercredi matin pour le conseil des ministres. L'occasion pour Emmanuel Macron de motiver ses troupes et…
Conseil des ministres du 3 août 2018. MICHEL EULER/AFP
LE SCAN POLITIQUE - Après deux semaines de congé, les membres du gouvernement se sont retrouvés mercredi matin pour le conseil des ministres. L'occasion pour Emmanuel Macron de motiver ses troupes et de leur rappeler les grandes lignes pour cette nouvelle année politique.
Fini les vacances. Emmanuel Macron et le gouvernement se sont retrouvés à l'Élysée mercredi à l'occasion du conseil des ministres, symbole de la rentrée politique. En guise d'introduction d'un conseil de plus de trois heures, le chef de l'État a dressé les perspectives du gouvernement pour les semaines à venir. «Le président a rappelé que la rentrée du gouvernement devait s'inscrire dans la cohérence et la continuité de la transformation qui a été celle engagée depuis un an par notre pays», a souligné Benjamin Griveaux lors du compte rendu du conseil des ministres.
«De la constance dans les choix politiques et économiques»
«Nous allons donc continuer à déployer la cohérence du projet que les Français ont choisi. Nous ne devons pas dévier de stratégie mais au contraire poursuivre son déploiement. Il faut de la constance dans les choix politiques et économiques, c'est aussi cela qui permet à la France d'avoir restauré sa crédibilité vis-à-vis de ses partenaires européens, vis-à-vis de ses partenaires à l'international mais vis-à-vis aussi du monde économique à la fois en France et à l'étranger, avec des promesses d'embauches qui n'ont jamais été aussi élevées en France depuis une dizaine d'années», a poursuivi Benjamin Griveaux.
(...)
Article complet sur http://www.lefigaro.fr/politique/le-sca ... entree.php
« Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’au bout pour que vous puissiez le dire »
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- wesker
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Re: Pauvreté, assurance chômage, santé... Une rentrée 2018 sociale chargée
Johanono, je ne fais aucune obsession, je regarde juste la réalité des choses, et le pognon de dingue que nous coûtent ces commissions, comités, agences et autres qui gravitent, grenouillent dans le milieux politique et donnent des leçons à ceux qui se lèvent vont faire tourner le pays pendant qu'ils pantouflent.
Cela n'est pas l'objet, ici, il s'agit que le Gouvernement exprime ses orientations, en matière de pauvreté dont le niveau continu de progresser, de chômage qui reste élevé malgré toutes les sanctions, contrôles et autres mesures à l'encontre des demandeurs d'emplois et enfin en matière de santé où nous devons absolument préserver, voire renforcer la qualité des soins, l'accés à ces derniers sans que cela n'atteigne des niveaux de coûts qui seraient considérés comme excessif au regard de certains de nos partenaires.
Cela n'est pas l'objet, ici, il s'agit que le Gouvernement exprime ses orientations, en matière de pauvreté dont le niveau continu de progresser, de chômage qui reste élevé malgré toutes les sanctions, contrôles et autres mesures à l'encontre des demandeurs d'emplois et enfin en matière de santé où nous devons absolument préserver, voire renforcer la qualité des soins, l'accés à ces derniers sans que cela n'atteigne des niveaux de coûts qui seraient considérés comme excessif au regard de certains de nos partenaires.
Re: Pauvreté, assurance chômage, santé... Une rentrée 2018 sociale chargée
Si, tu fais une obsession. Parce que les gens dont tu parles représentent une toute petite minorité et sont donc loin de nous coûter un pognon de dingue, contrairement à ce que tu prétends.wesker a écrit : ↑22 août 2018, 20:37:28Johanono, je ne fais aucune obsession, je regarde juste la réalité des choses, et le pognon de dingue que nous coûtent ces commissions, comités, agences et autres qui gravitent, grenouillent dans le milieux politique et donnent des leçons à ceux qui se lèvent vont faire tourner le pays pendant qu'ils pantouflent.
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Re: Pauvreté, assurance chômage, santé... Une rentrée 2018 sociale chargée
Dans un petit village, à côté de Narbonne, il y a 15 conseillers municipaux. Chaque conseiller municipal est président d'une commission. Ainsi chacun touche une petite prime. Il y a environ 500 000 conseillers municipaux en France. Si chacun s'amusait à faire cela, le compteur monte vite
Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait.
Re: Pauvreté, assurance chômage, santé... Une rentrée 2018 sociale chargée
Le gouvernement envisage de geler les minimas sociaux
jeu. 23 août 2018, 17:19:00
« L'Express » révèle deux lettres confidentielles de Muriel Pénicaud et d'Agnès Buzyn, où chacune plaide contre des mesures d'économies très sensibles.
(...)
Le gel du RSA contradictoire avec le plan anti-pauvreté
Son propre courrier envoyé au Premier ministre le 5 juillet révèle que le gouvernement envisage un gel de l'ensemble des minimas sociaux sur deux ans, en 2019 et en 2020, à l'exception des trois qu'Emmanuel Macron a prévu de revaloriser pendant sa campagne (le minimum vieillesse, la prime d'activité et l'allocation adultes handicapés). Ils n'augmenteraient donc pas au même rythme que les prix, ce qui dévaluerait le pouvoir d'achat des bénéficiaires. Une piste dans la droite ligne des propos d'Emmanuel Macron qui avait qualifié de « pognon de dingue » les sommes englouties par ces prestations, mais qui s'apparenterait à un énième coup de rabot, une méthode qu'il a toujours dénoncée.
Lire aussi : Pierre-Antoine Delhommais - Très (trop !) chères dépenses sociales
Mais, toujours selon L'Express, Agnès Buzyn ne veut pas en entendre parler pour le RSA. Elle juge que le message envoyé à l'opinion serait trop contradictoire avec le plan anti-pauvreté qu'elle doit présenter en septembre. Et insiste sur le caractère modeste des économies budgétaires qui seraient réalisées ainsi : 135 millions d'euros en 2019 et 180 en 2020. Lesquelles iraient non pas dans la poche de l'État, mais dans celles des départements, dont beaucoup sont contrôlés par… l'opposition.
La ministre des Solidarités et de la Santé, également chargée de la Famille, ne veut pas non plus envisager la fin de l'universalité des allocations familiales, agitée par certains députés de la majorité. Celles-ci ont déjà été largement rabotées pour les familles aisées par François Hollande. Là encore, Agnès Buzyn argue, selon L'Express, de la faiblesse des gains attendus d'une telle mesure pour la branche famille de la Sécu. Ciblée sur les familles gagnant plus de 5 600 euros de revenus avec deux enfants [le seuil de revenus augmenterait avec le nombre d'enfants], elle permettrait pourtant de dégager 400 millions d'euros ou 150 millions au-delà de 7 400 euros de revenus par mois.
(...)
Marc Vignaud
Article complet sur http://www.lepoint.fr/economie/le-gouve ... 8.php#site
« le capitalisme est cette croyance stupéfiante que les pires des hommes feront les pires choses pour le plus grand bien de tout le monde » (Keynes)
Re: Pauvreté, assurance chômage, santé... Une rentrée 2018 sociale chargée
Ce serait décevant si le gouvernement se contenter de geler les minima sociaux pour faire des économies, sans réforme d'ensemble de notre système de protection sociale. En procédant ainsi, il sera forcément critiqué, et puis il laissera intacte la complexité de notre système de protection sociale.
Re: Pauvreté, assurance chômage, santé... Une rentrée 2018 sociale chargée
Le pouvoir d'achat n'ayant pas encore suffisamment baissé il convient de bloquer le RSA .
https://www.capital.fr/economie-politiq ... is-1296732
https://www.capital.fr/economie-politiq ... is-1296732
Et pendant ce temps là le permafrost décongèle .
Re: Pauvreté, assurance chômage, santé... Une rentrée 2018 sociale chargée
J'ai du mal à comprendre votre première phrase.wesker a écrit : ↑22 août 2018, 13:20:42Papibilou
Je ne crois pas qu'on puisse dire qu'on s'est "attaqué" aux retraités en leur assurant qu'ils percevraient leurs pensions à travers uen réforme qui vise à harmoniser l'effort et le financement des régimes de retraite, en revanche, je constate que les efforts sont demandés aux mêmes et que ce sont, aussi les mêmes auxquels on ne demande jamais de nouveaux efforts.
Or, j'ai tendance à considérer que l'effort serait moins douloureux et moins durable si l'on y mettait tout le monde. L'objectif n'étant pas d'accumuler des milliards d'excédents inutiles comme l'Allemagne qui souffre d'un sous investissement mais d'être à l'équilibre afin de rassurer les créanciers, investisseurs des capacités budgétaires d'un pays qui a fait défaut bien moins souvent que notre voisin.
Effectivement on ne s'est pas attaqué aux retraites, mais on a fait un rééquilibrage un peu plus de CSG pour tous et un peu moins de charges sociales salariales pour les salariés du privé. Je reconnais que cette réforme a été très mal vendue à l'opinion.
La réforme des retraites touchera probablement ceux qui partiront mais pas ceux qui y sont déjà.
Je peux comprendre que la suppression de l'ISF, car je suppose que c'est à cela que vous faites allusion, a été très mal vendue puisqu'elle apparaît comme un cadeau aux riches mais dont le but est de renforcer le financement des entreprises. Or il semble pour le moment que ce financement ne se soit pas fait ou tout au moins qu'il n'ait pas encore donné des résultats. A ce propos j'ai cru comprendre, mais peut-être me suis-je trompé, Macron avait l'intention de faire un bilan de cette mesure au bout de 2 ans.
Le reste de vos propos ne m’apparait pas clair non plus et peu en rapport avec le sujet., mais je n'ai peut-être pas compris.
Re: Pauvreté, assurance chômage, santé... Une rentrée 2018 sociale chargée
C'est une raison pour laquelle je préconise de limiter les communes à celles de plus de 2000 habitants, car on en supprimerait plus de 30 000 sur un total de 36000.Narbonne a écrit : ↑23 août 2018, 09:03:27Dans un petit village, à côté de Narbonne, il y a 15 conseillers municipaux. Chaque conseiller municipal est président d'une commission. Ainsi chacun touche une petite prime. Il y a environ 500 000 conseillers municipaux en France. Si chacun s'amusait à faire cela, le compteur monte vite
- wesker
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Re: Pauvreté, assurance chômage, santé... Une rentrée 2018 sociale chargée
En clair, les plus fragiles cvont devoir accepter de nouveaux efforts ? Et si l'on en demandait un peu à ceux qui pratiquent l'exil fiscal, si l'on se résolvait à lutter, vraiment contre les fraudeurs fiscaux, les patrons voyous et autres esclavagistes modernes qui s'efforcent de se soustraire à leurs obligations ? Il me semble qu'il y a là, davantage de potentiel mais je conviens que les chiens de garde hurleront plus forts.
Re: Pauvreté, assurance chômage, santé... Une rentrée 2018 sociale chargée
Qu'est ce qui vous fait penser que l'on va demander aux plus fragiles d'accepter de nouveaux efforts (et quels sont les efforts précédents demandés) ?wesker a écrit : ↑24 août 2018, 23:49:21En clair, les plus fragiles cvont devoir accepter de nouveaux efforts ? Et si l'on en demandait un peu à ceux qui pratiquent l'exil fiscal, si l'on se résolvait à lutter, vraiment contre les fraudeurs fiscaux, les patrons voyous et autres esclavagistes modernes qui s'efforcent de se soustraire à leurs obligations ? Il me semble qu'il y a là, davantage de potentiel mais je conviens que les chiens de garde hurleront plus forts.
Pour le reste nous sommes tous contre les patrons voyous les fraudeurs fiscaux et même (vous aviez oublié) tout ce qui est optimisation fiscale que permettent l'Europe et la législation.
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