Universités en grève ?

Venez nous parler des problèmes de nos écoles ( service minimum, l'accueil des enfants, effectifs dans les classes ... )
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mps
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Message non lu par mps » 15 mars 2009, 21:46:00

J'attire en outre l'attention des grévistes sur un point qui semble totalement leur échapper : la réputation des étudiants sortant de ces chaudrons de rébellions permanente !

Le marché des diplômés est de plus en plus international et il est clair ques loes universités françaises les plus tristement médiatisées (Nanterre, e.a.) donnent peut-être des diplômes, mais surtout placent leurs étudiants en "dernier choix".

Entre un danois compétent, un allemand sérieux, un belge imaginatif, qui va choisir un saccageur français ?
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)

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racaille
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Message non lu par racaille » 15 mars 2009, 21:55:00

Les jeunes français sortant des universités s'en battent les c....... du marché de l'emploi maintenant que tonton Novelli leur a concocté l'auto-entreprise. Tous patrons !
Ce qui distingue principalement l'ère nouvelle de l'ère ancienne, c'est que le fouet commence à se croire génial. K M

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artragis
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Message non lu par artragis » 16 mars 2009, 09:22:00

racaille a écrit :Les jeunes français sortant des universités s'en battent les c....... du marché de l'emploi maintenant que tonton Novelli leur a concocté l'auto-entreprise. Tous patrons !

L'auto entreprise existe depuis, disons... le début du capitalisme... On a juste modernisé le statu pour l'aider à avancer, je rappelle que ce sont les petites entreprises qui ont depuis toujours permis à la france de ne pas s'enfoncer dans les crises...
Maintenant, quand on a rendu indépendantes les universités, ça a râlé, on a dit qu'on allait avoir une université à double vitesse. Aujourd'hui qu'on augmente les budget et qu'on demande qu'ils soient utilisés plus efficacement, on fait grève pour tout casser et ainsi dire "vous voyer on a la preuve que c'est de plus en plus sale".
Je veux faire ingénieur, j'ai fais pour l'instant trois porte ouvertes d'écoles, deux d'entre elles sont plus chères, mais ne font que très rarement grève (privées), une autre, une école public, toujours en grève. On compare la valeur des diplomes (c'est à dire le nombre d'élève pris avant le diplôme, dans le mois après le diplôme, dans les 6 mois), l'université est déjà à double vitesse, ça se voit rien qu'à ça.
Maintenant qu'on a libéré les universités, c'est à dire que les universités peuvent aller chercher où elles le veulent leurs fonds, en plus de ceux de l'état, on g........ J'ai toujours pas pigé pourquoi, mais on g......

L'éducation française est celle qui a les meilleurs idées de réformes, c'est clair et net, tu demandes à trois lycées, trois universités, trois primaires etc. de faire chacun un projet qui pourrait réformer l'école de la manière la plus égalitaire et efficace possible. On aurait à chaque fois 3 plans différents qui aurait tous 75% de fonctionner. Si un plan vient à devenir une loi, tout le monde est dans la rue, cherchez l'erreur...
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Chadagova
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Message non lu par Chadagova » 16 mars 2009, 15:18:00

Les universités sont dans un état lamentable, pour la plupart. Le manque de fonds va croissant et les cerveaux migrent outre atlantique. Au delà du simple problème financier on peut aussi critiquer les programmes qui y sont professés. Doit-on sacrifier une éducation universitaire et encyclopédique au profit d'une spécialisation en partenariat avec les entreprises ? Le débat est lancé.

Substituer l'Etat par des entreprises, c'est introduire une sphère privée concurrentielle et capitaliste dans un domaine public. Les objectifs de l'un ne peuvent s'accorder avec l'autre. Peut-on garantir une mission de service public sous l'influence d'acteurs privés ? Je ne pense pas.
Il ne faut pas tout confondre. La non-adéquation entre marché du travail et université ne doit pas servir comme unique argument pour justifier le fort taux de chômage chez les jeunes.
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Message non lu par mps » 16 mars 2009, 16:59:00

Je crois que tu es très désinformé concernant le sponsoring privé aux universités.

En dehors des programmes de recherche "entreprises-universités", qui existent déjà au grand bénéfice des uns et des autres, tu dois savoir qu'aux Etats Unis, le sponsoring des entreprises va aussi bien aux facultés de Musicologie ou d'Histoire de l'art qu'aux sections Polytechniques ... Ou que ces entreprises financent abondamment de la recherche fondamentale, sans aucun objectif mercantile.
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Chadagova
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Message non lu par Chadagova » 16 mars 2009, 19:58:00

Paradoxalement les universités américaines en appellent de plus en plus à un financement public. Le financement privée reste assez marginal 85% de la recherche universitaire est financée par des fonds publics. Les fonds privés s'orientent vers la recherche appliquée au détriment de la recherche fondamentale, car peu rentable. Des chercheurs évoquent explicitement des pressions et des contraintes dans leur travail, la recherche est largement influencée par l'idée fixe de rentabilité (les actionnaires font pressions derrière). Où est l'indépendance, l'objectivité, le désintéressement ? La recherche a donc un cout selon son utilité, les domaines "politiquement incorrects" sont délaissés comme les sciences humaines. C'est toute la stratégie entrepreneuriale et mercantile qui est appliquée au domaine de la recherche universitaire. L'étudiant se transforme en client, on introduit des méthodes de gestion d'entreprise pour gérer le bilan au dépend des formations. Les problèmes qui se posent en entreprises se greffent à l'université : prise de pouvoirs, gestions, financement intéressé, partage des taches en universités et entreprises, corruptions. Tout cela sont des observations faites sur le modèle US.
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Message non lu par mps » 17 mars 2009, 08:44:00

Je me demande bien où tu as été chercher cette désinformation flagrante !

Si l'enseignement secondaire souffre de carences nombreuses, les universités américaines comptent parmi les meilleures du monde. Elles forment des cadres efficaces et ont tissé de nombreux liens avec le monde des entreprises. Elles bénéficient de moyens financiers considérables : par exemple, le capital d'Harvard est de 20 milliards de dollars. Dans un pays fédéral comme les États-Unis, le système universitaire est décentralisé et les établissements d'enseignement supérieur jouissent d'une large autonomie qui leur permet une grande souplesse.

Et en ce qui concerne les sciences humaines, ils sont les meilleurs du monde !

Tu dois aussi savoir qu'une année d'université coûte aux étudiants plus de 25.000 €, et qu'!ls en veulent pour leur argent !

Que, chaque année, les élèves évaluent leurs professeurs, en fonction de l'intérêt de leurs cours. Les professeurs ont donc des cotes montantes ou descendantes, se font débaucher par les grandes universités s'ils sont bons, et renvoyer à leur foyer s'ils ne le sont pas.

Autre chose que les gamelles fonctionnarisées du système français !!!

En outre, les étudiants restent très attachés à leur université tout au long de leur vie, en portent la cravatte, mais aussi lui font des dons, qui dépassent souvent le milliard de $ annuellement.

Ton article mensonger n'explique pas pourquoi tant d'étudiants du monde entier se ruent sur les universités américaines, fort onéreuses ... Par masochisme ?

En outre, tout le managment universitaire est élu par les étudiants, et remplacé régulièrement, dans une clarté totale.

tu devrais relire "Les Lois de Parkinson". On y décrit parfaitement le mécanisme de ton intervention, fait d'injallite (néologisme combinant incapacité et jalousie)
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)

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Bastien Vert
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Message non lu par Bastien Vert » 27 mars 2009, 19:37:00

Bonsoir

Niveau budget, à cause de l'inflation et des réductions de budgets du à la crise, les fonds promis ne sont jamais arrivés dans les facs. D'ailleurs, même la CPU (conférence des présidents d'universités) vraiment pas gauchiste se plaint du manque de moyen. Pourquoi tout les profs, beaucoup d'étudiants et les présidents des facs (qui sont tout de même les mieux placés pour jugés de la queston) se mobiliseraient ils si leurs budjets sont tout à fait convenables?
Sarkozy reconnait bien volontiers que les budjets sont insuffisants. Sinon, pourquoi appeler à la création de fondation et au financement privé?


"J'attire en outre l'attention des grévistes sur un point qui semble totalement leur échapper : la réputation des étudiants sortant de ces chaudrons de rébellions permanente !

Le marché des diplômés est de plus en plus international et il est clair ques loes universités françaises les plus tristement médiatisées (Nanterre, e.a.) donnent peut-être des diplômes, mais surtout placent leurs étudiants en "dernier choix".

Entre un danois compétent, un allemand sérieux, un belge imaginatif, qui va choisir un saccageur français ?"

C'est l'argument principal des présidents d'universités mais il est totalement fallacieux: d'abord parce que c'est pas nous mais bien les deux autistes du gouvernement Pécresse et Darcos qui sont responsables de la lutte et du blocage par leur mépris et leur refus de satisfaire les revendications légitimes des personnels et étudiants du supérieur. Ensuite, actuellement, des luttes comme celle de la France se déroulent dans les facs espagnoles, allemandes, italiennes, grecques, ... Le mouvement est européen, les diplomes ne sont pas dévalorisés car tout le monde est à la même enseigne (luttes et blocages).  Par ailleurs, une licence quelque soit la fac d'aptention, c'est une licence, si un patron discrimine comme ça il faut le trainer devant la cour européenne de justice, il est hors la loi!
Et puis, on peut avoir la fac la plus réputée de France sans moyens, avec un cadrage national des diplomes qui disparait progressivement quel est l'interet? D'où la lutte et le mépris pour ces "arguments" qui n'ont aucune forme de réalité.


"Maintenant, quand on a rendu indépendantes les universités, ça a râlé, on a dit qu'on allait avoir une université à double vitesse. Aujourd'hui qu'on augmente les budget et qu'on demande qu'ils soient utilisés plus efficacement, on fait grève pour tout casser et ainsi dire "vous voyer on a la preuve que c'est de plus en plus sale". "

Quelle mauvaise fois! On peux voir les exemples des autres pays qui ont déjà fait un processus de type LRU: en Grande Bretagne, les frais d'inscription sont bien plus élevés qu'en France, les filières jugés non rentables ferment (au point qu'on manque de doctorants en mathématiques fondamentales...), l'équivalent du bac se fait à la carte (toutes les matières sont optionnelles), la qualité de l'enseignement se dégrade, les personnels sont précarisés... Idem aux USA.
L'Université à deux vitesses s'illustre parfaitement bien dans le cas américain: il y a 80% des facs qui sont pourris et 20% de facs d'élite (comme Harvard, Berkeley, le MIT...) qui sont performantes. Les accusations contre les étudiants grévistes sont absolument sans fondement: d'abord, on évite autant que possible de casser, dans la plupart des cas il n'y y que très peu de dégradations et elles sont le fait d'anti bloqueurs violents, ensuite, j'aimerais bien savoir comment tu penses qu'on pourrait s'y prendre pour crader les batiments? Le problème esdt celui d'un manque de personnel de facs: la solution du gouvernement c'est d'en virer: tout le monde universitaire est d'accord que c'est une grosse bétise mais ils persistent dans une position anti sociale, dogmatique. C'est eux qui sont responsables de ce qu'ils appellent la "crise universitaire ".


 "Maintenant qu'on a libéré les universités, c'est à dire que les universités peuvent aller chercher où elles le veulent leurs fonds, en plus de ceux de l'état, on g........ J'ai toujours pas pigé pourquoi, mais on g...... "

Tu devrais peut être lire mes interv' précédentes c'est expliqué.


"L'éducation française est celle qui a les meilleurs idées de réformes, c'est clair et net, tu demandes à trois lycées, trois universités, trois primaires etc. de faire chacun un projet qui pourrait réformer l'école de la manière la plus égalitaire et efficace possible. On aurait à chaque fois 3 plans différents qui aurait tous 75% de fonctionner. Si un plan vient à devenir une loi, tout le monde est dans la rue, cherchez l'erreur..."

On est pas contre une réforme de l'université mais la c'est pas une réforme c'est une contre réforme, on nous enlève ce qu'on a et on nous donne rien en échange. Par ailleurs, des contre propositiopns ont été faite: réengagement de l'Etat dans l'enseignement supérieur en lieu et place des entreprises, engagement de personnels statutaires à hauteur des besoins, maintien du statut des enseignants chercheurs, des IUFM, des organismes de recherches pluridisciplinaires du type du CNRS, augmentation du nombre de boursiers et des bourses (alors qu'un groupe de députés UMP vient de proposer à l'assemblée de supprimer le CROUS et d'envoyer les étudiants quémandés des prets auprès des banques, ce qui en Grande Bretagne conduit des étudiants à avoir 100000 euros de dettes à leur entrée dans la vie active...)... On a les meilleures idées pour la fac? Je rigole bien! On a tout pompé sur nos voisins les plus libéraux! Encore une fois, il y a ici une trahison flagrante des citoyens par l'Europe censé les représenter: c'est à cause du processus de Bologne, et des accords de Lisbonne (processus non démocratiques car réalisés par des personnes non élus) qu'on a tout ces projets de contre réforme au niveau européen.

 Si le problème est unproblème de fonds et que les entreprises peuvent donner, il y a qu'a créer un nouvelle impots sur les entreprises pour financer ça. Si ca passe par l'Etat c'est réglo, si ca vient directement des entreprises ca donnera lieu à des tractations malsaines (c'est déjà le cas au demeurant voir mon intervention précédente). Certes, ca existe aux USA: mais d'abord c'est pas que du mécénat totalement désinteressé (souvent ca en est pas d'ailleurs) et la culture américain (ce que Marc Bloch appelle le capitalisme protestant) est très différente de la culture française et favorise le mécénat. 



"Si l'enseignement secondaire souffre de carences nombreuses, les universités américaines comptent parmi les meilleures du monde. Elles forment des cadres efficaces et ont tissé de nombreux liens avec le monde des entreprises. Elles bénéficient de moyens financiers considérables : par exemple, le capital d'Harvard est de 20 milliards de dollars. Dans un pays fédéral comme les États-Unis, le système universitaire est décentralisé et les établissements d'enseignement supérieur jouissent d'une large autonomie qui leur permet une grande souplesse. "

Certaines universités américaines (quelques...). Mais les autres c'est pas brillant!


"Et en ce qui concerne les sciences humaines, ils sont les meilleurs du monde ! "

Ca c'est parfaitement faux, tout le monde reconnait que la France est le meilleur pays du monde en sciences humaines!


"Tu dois aussi savoir qu'une année d'université coûte aux étudiants plus de 25.000 €, et qu'!ls en veulent pour leur argent ! "

C'est donc inaccessible aux classes populaires à moins d'emprunts faramineux...


"Que, chaque année, les élèves évaluent leurs professeurs, en fonction de l'intérêt de leurs cours. Les professeurs ont donc des cotes montantes ou descendantes, se font débaucher par les grandes universités s'ils sont bons, et renvoyer à leur foyer s'ils ne le sont pas. "

Comment évaluer un prof (ou qui que ce soit) de façon non partiale et objective? Evaluer les profs c'est débile car on ne peut avoir un système de notation objectif.

L'Université Française est déjà compétitive au niveau mondial, ne risque on pas par une réforme mal préparée et contre productive de perdre ce qu'on a et de ne rien gagné en échange? C'est ce que nous incite à croire les exemples venus du reste de l'Europe. Qu'on sache qu'au niveau mondial d'après tout les analystes l'université française est celle qui a le meilleur rapport qualité prix: par rapport à son budjet elle est bien plus performante que les systèmes américain ou anglais. Ca serait vraiment stupide de détruire cette exeption française qui fonctionne si bien, au contraire il faudrait la soutenir et la développer!


 

 


 

mathias
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Message non lu par mathias » 24 avr. 2009, 17:50:00

Il est difficile de dire si les manifestations expriment un mécontentement légitimes et s'il vise à préserver l'intérêt général ou des intérêts catégorielles.
Sur le maintien des effectifs de profs, il y a clairement un imbécilité française de vouloir du "toujours plus".
Mais on ferait bien de virer déjà ceux qui servent a rien, genre les profs de sports. Moi je fait du foot depuis 20 ans et c'est pas mon prof qui m'a appris a courrir. Enfin, si le sport est nécessaire, on se demande si on ne va bientôt plus faire que ça.Enplus quand on voit le statut, on se demande pourquoi il se plaignent...heureux qu'il ne bossent pas chez Cateripila.
Bref, vous comprendrez bien que je pense que les hausses du budget devrait davantages être investie dans les structures et les projets ( sejour à l'étranger...).Au final, c'est il faut que ce soit les étudiants qui en voie la couleur.

Sur la reforme des professeurs des écoles, je suis sceptique.
Il est vrai que donner un niveau Bac+5 est pas mal puisqu'il y en a de plus en plus. Après tout, un mauvais prof ne fait-il pas un bon mouton. 
On n'aurait pu tout simplement déjà reconnaître l'année de l'iufm comme une année diplômante.

Moi, je regrette de façon générale que l'on allonge encore et encore les études sans justification pertinante.Je ne pense pas que le poste de professeur des écoles justifie une formation d'ingénieur où aussi longue, mais c'est un point à discuter.
N'aurait on pu envisager une concours à niveau bac, au lieu de Bac +3, et fair eune école en trois ans digne de ce nom à la place des iufm.
Il ne faut pas oublier que c'est un métier qui repose sur une vocation et je vois de plus en plus des Bac+4, ne voyant rien d'intéressant dans leur filières, se retourner sur le concours d'instit. C'est navrant.
Finalement, c'est donc surtout le contenu de l'enseignement qui est à revoir et non le niveau d'accès qui est depuis bien longtemps trop élevé. L'instit le devient aussi en instruisant et le prof en professant :).

Sur le fait qu'on paie ou non les stagiaires, intérêts catégoriels.
Est-ce que les élèves de M2 sont payés pour faire leurs masters et se plaignent-ils de leurs stages de 6 mois à 3 francs  6 sous ?
On devrait de façon généraliser revenir sur une rémunaration décente des stages.
Certains se plaignent du risque de perdre un ou deux ans si ils n'avaient pas le concours en fin de Master.
Et bien, qu'ils choisissent un autre job avant de faire les deux ans.Qui ne tente rien n'a rien, ils pourront toujours faire autres choses si ça ne marche pas en étant un peu prévenant.
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Bastien Vert
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Message non lu par Bastien Vert » 25 avr. 2009, 14:16:00

"Il est difficile de dire si les manifestations expriment un mécontentement légitimes et s'il vise à préserver l'intérêt général ou des intérêts catégorielles."

Il y a un certain nombre de revendications non catégorielles qui touchent tout les personnels et usagers de la facs, ce qui contre dit le fait qu'il s'agit d'une lutte catégorielle. Il y a juste ici une manipulation médiatique qui fait croire que tout le monde se mobilise uniquement sur le statut des enseignats chercheurs et al masterisation, alors que la plate frome de revendication nationale content bien plus que ces deux points, comme je l'ais dis et détaillé plus haut.


"Sur le maintien des effectifs de profs, il y a clairement un imbécilité française de vouloir du "toujours plus". "

Parce que c'est c.. de vouloir toujours plus, il faudrait accepter d'avoir toujours moins?



"Enplus quand on voit le statut, on se demande pourquoi il se plaignent...heureux qu'il ne bossent pas chez Cateripila. "

Ben ouais, c'est pour ça qu'il le défende justement. Mais ils ne font pas que défendre leur statut, ils veulent un staut équivalent au leur pour tous (notamment sur les facs les personnels BIATOS qui sont souvent des précaires).


"
"N'aurait on pu envisager une concours à niveau bac, au lieu de Bac +3, et fair eune école en trois ans digne de ce nom à la place des iufm"

En quoi les iufm ne sont pas une école digne de ce nom? Ils sont déjà bien mieux que tout ce que propose (ou impose, plutot) Sakozy en ce sens.



"Et bien, qu'ils choisissent un autre job avant de faire les deux ans.Qui ne tente rien n'a rien, ils pourront toujours faire autres choses si ça ne marche pas en étant un peu prévenant."

C'est un peu facile de dire ça. D'autant que les années de Master c'est cher et que tout le monde ne peut pas se les payer. Encore une fois, on favorise les plus riches.

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Message non lu par artragis » 25 avr. 2009, 14:38:00

...

 
 
C'est un peu facile de dire ça. D'autant que les années de Master c'est cher et que tout le monde ne peut pas se les payer. Encore une fois, on favorise les plus riches.
no comment...
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nevik
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Message non lu par nevik » 10 mai 2009, 20:54:00

Bastien Vert a écrit : "Il est difficile de dire si les manifestations expriment un mécontentement légitimes et s'il vise à préserver l'intérêt général ou des intérêts catégorielles."

Il y a un certain nombre de revendications non catégorielles qui touchent tout les personnels et usagers de la facs, ce qui contre dit le fait qu'il s'agit d'une lutte catégorielle. Il y a juste ici une manipulation médiatique qui fait croire que tout le monde se mobilise uniquement sur le statut des enseignats chercheurs et al masterisation, alors que la plate frome de revendication nationale content bien plus que ces deux points, comme je l'ais dis et détaillé plus haut.


"Sur le maintien des effectifs de profs, il y a clairement un imbécilité française de vouloir du "toujours plus". "

Parce que c'est c.. de vouloir toujours plus, il faudrait accepter d'avoir toujours moins?



"Enplus quand on voit le statut, on se demande pourquoi il se plaignent...heureux qu'il ne bossent pas chez Cateripila. "

Ben ouais, c'est pour ça qu'il le défende justement. Mais ils ne font pas que défendre leur statut, ils veulent un staut équivalent au leur pour tous (notamment sur les facs les personnels BIATOS qui sont souvent des précaires).


"
"N'aurait on pu envisager une concours à niveau bac, au lieu de Bac +3, et fair eune école en trois ans digne de ce nom à la place des iufm"

En quoi les iufm ne sont pas une école digne de ce nom? Ils sont déjà bien mieux que tout ce que propose (ou impose, plutot) Sakozy en ce sens.



"Et bien, qu'ils choisissent un autre job avant de faire les deux ans.Qui ne tente rien n'a rien, ils pourront toujours faire autres choses si ça ne marche pas en étant un peu prévenant."

C'est un peu facile de dire ça. D'autant que les années de Master c'est cher et que tout le monde ne peut pas se les payer. Encore une fois, on favorise les plus riches.
Salut Bastien Vert

voici mon premier message autre que ma présentation.
Contrairement à toit je suis en accord avec Mathias.

Comme tu le dis si bien il vaut demander plus que moins (allusion au dégraissage du Mammouth comme disait Allègre )

Cependant nous avons un énorme problème en France c'est que nous réclamons plus pour des résultats de moins en moins bon.
Tout le monde est Ok sur le fait que l'éducation en france reste un énorme problème.
Depuis 1992 le nombre d'élève scolarisé baisse et le nombre de prof à considérablement augmenté (des dizaine de milliers en +) pour des résultats que même la majorité des profs considèrent insatisfaisant .
J'en déduit que les moyens ne sont pas directement liés au progrès (???)

ça c'est un premier point
le deuxième est celui du blocage des fac
problème pour moi encore plus sensible

j'ai 32 ans et suis ancien militant d'extrême gauche, inutile de précisé que mes années à gauche sont étroitement
liées à mes années lycées et fac. J'ai côtoyé de nombreux leaders de mouvements (à l'époque surtout communistes, aujourd'hui surement du NPA) et j'ai vite compris que ces personnes qui portés des idéologies fausses au paraître humaniste n'était en générale pas dans le besoin et jamais confrontés à la précarité sociale (fils de bonne famille, fils de prof...etc...)

Je viens d'un milieu issu de l'immigration (mon grand père est arrivé en France il y a 60 ans), ma mère à l'âge de 13 ans rentrait de l'école et partait travailler dans les champs.
Quand j'ai vu avec quelle rage et incompréhension totale de la réalité se battaient ceux qui prônaient "l'humanisme"
alors j'ai enfin pu réfléchir moi-même sur les problèmes, les analyser, lire et comparer.

Oui, lire et comparer, c'est ce qui est le plus important.
J'ai vite remarqué le décalage entre les tracts que je distribuais à l'époque et la réalité des projets contre lesquels je me battait avec conviction.

J'ai récemment vu sur des tracts que le gouvernement voulait supprimer les bourses, or il est inscrit dans le projet sur les fac que les bourses seraient élargi à certaines classes sociales et augmentées de 2.5 %
j'ai aussi lu que les élèves devraient payés des sommes faramineuses pour pouvoir accéder aux fac de leur choix, or le projet stipule bien en toute lettre que le prix d'accès aux fac est fixé en France par l'état.
Il y a des tas d'abbérations de ce genre.

Mais tu sais, le plus gros problème c'est que la gauche à bien compris une chose,
la grande faiblesse des jeunes c'est leur incapacité à s'interroger sur le vrai et le faux !

On ne sait pas encore pourquoi , mais un grand nombre d'étudiant poussé par des profs et des partis de gauches, préfère lire des tracts et considérer ces torchons comme paroles d'évangile plutôt que de lire des projets de loi, se pencher dessus et comparer leur situation avec celle du reste du monde...

c'est typiquement Français, c'est culturel, les étudiants préfèrent écouter leur camarade d'extrême gauche plutôt qu'un ministre.

Je trouve ça honteux qu'on déforme des propos et qu'on en fasse une campagne de recrutement.
Que des élèves qui ne sont pas dans le besoin bloquent des fac au dépend des plus démunis qui perdront le bénéfice de leur bourse à causes des idéologies communistes véhiculés.

C'est bien beau de se donner un genre, de faire croire qu'on est proche de la misère, sans essayer de la comprendre en imposant sa vision du monde...
il faut être à la hauteur de ces revendications, souffrir pour comprendre la souffrance, côtoyer la misère pour comprendre la misère, s'instruire pour comprendre, lire pour apprendre et enfin comparer les opinions pour s'ouvrir à la tolérance.

à bon entendeur.

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Message non lu par mps » 10 mai 2009, 21:11:00

Nevik, sans rire, je suis pâle d'admiration devant ton intelligence et ta maturité.

Comme disait je e sais qui, il y a deux types de socialistes : ceux qui se trompent, et ceux qui trompent icon_biggrin

J'spère pour la France qu'il y a beaucoup de gens comme toi, qui préfèrent regarder les questions parlementaires qu'entendre les hurlements désinformants des troublions.
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)

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Message non lu par nevik » 10 mai 2009, 21:29:00

"il y a deux types de socialistes : ceux qui se trompent, et ceux qui trompent"

il va falloir que je la ressorte celle-là icon_mrgreen
merci mps
Je ne demandais pas tant de louanges.

je n'ai fais qu'exprimer mon opinion et j'espère ne froisser personne.
Je pense que chacun a ses propres arguments et je suis également persuadés que nous pensons tous avoir la réponse aux problèmes de société.
chaque avis est respectable, n'oublions jamais ça !

ceci dit je ne reste pas indifférent à tes compliments. ;)
au plaisir MPS

 

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Message non lu par keserasera » 15 mai 2009, 09:59:00

Quand on entend Martine Aubry nous parler des 27 parti socialistes d'Europe qui sont prêts à "changer la vie", on commence à avoir les chocotes lorqu'on voit la liste du PS Belge qui comporte plus de 70 noms... arabes ! Au nom de la diversité ? Pas un seul nom à consonnance flamande... En Belgique !
Changer la vie... ? Non merci, vraiment pas envie !

;france;
"je me suis souvent demandé et me le demande souvent encore, ce qui peut bien différencier une mauvaise bronchite d'une bonne" Pierre Dac

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