Le refus de s'appuyer sur les corps intermédiaires et en particulier sur les syndicats est plus qu'une erreur c'est une faute.wesker a écrit : ↑08 déc. 2018, 01:07:04Pourtant les organisations syndicales ne furent pas véritablement prises en considération par le Président de la République qui préférait, comme Sarkozy avant lui s'affranchir avec ce qu'il appelait les corps intermédiaires avec une forme de ce que je pense être du mépris. Cela étant tant le silence que l'absence de ces organisations laissent augurer d'une audience autant plus faible car les citoyens modestes ne se considèrent pas vraiment représentés ni défendus par ces organisations syndicales, aux dires des participants dans les ronds points.
Certes il ne pouvait pas s'appuyer sur une CGT qui ressemble de plus en plus à un dinosaure égaré dans un monde moderne qu'il ne comprend pas. Le dirigeant de FO après Mailly fini par sauter et c'est une bonne chose car contrairement à son prédécesseur il avait une attitude cégétiste, mais les autres syndicats, la CFDT en tête, ont pris l'habitude de considérer qu'il ne suffit pas de dire toujours non mais aussi de proposer (ce que vient de faire Berger pour essayer de résoudre le problème des GJ) et quand je lis leurs propositions je les trouve souvent très pertinentes.
En revanche le fait que les GJ ne veuillent pas s'appuyer sur ces corps intermédiaires les condamne à une dérive revendicative une non représentativité qui les coupe de tout dialogue et à laisser passer la violence dans leurs rangs.
Il est regrettable d'ailleurs que le manque de représentativité des syndicats vienne du fait que personne ne se syndique. J'ai, il y a longtemps, proposé de rembourser intégralement la cotisation d'adhésion à un syndicat qui inciterait peut-être un peu plus les salariés à adhérer. Que les GJ se syndiquent et ils auront des représentants audibles qui feront passer les revendications sensées, pas les autres.