Il y a 2 choses à considérer.Spartiate a écrit : ↑06 janv. 2019, 17:29:59Voilà un tweet qui résume bien la situation actuelle :
https://twitter.com/jdomerchet/status/1 ... 0138192896
Tout d'abord, on ne peut pas mettre des manifestants et des forces de l'ordre sur un pied d'égalité dans ce domaine, impossible.
Parce que, pour reprendre mot pour mot le sociologue Max Weber, "l'état a le monopole de la violence légitime".
Si on nie cela, alors il n'y a plus d'état car plus de forces de l'ordre, plus de justice (car si l'état n'a pas le droit de taper avec un tonfa, pourquoi aurait-il le droit de séquestrer dans une prison ? etc...)
Tout ça pour dire que les manifestants n'ont jamais le droit de taper, alors que les forces de l'ordre détiennent bien ce droit dans certaines circonstances et pour répondre à certains objectifs.
Pour autant, cela ne veut pas dire que les forces de l'ordre ont le droit de tout faire. Il existe des procédures avant de "taper" et il existe aussi des choses à ne jamais faire, y compris lorsqu'on représente les forces de l'ordre. Donc là aussi, lorsque des violences injustifiées ou disproportionnées sont commises, elles doivent aussi être dénoncées et réprimées par les institutions compétentes.