Là, tu es de mauvaise foi !Yakiv a écrit : ↑26 avr. 2019, 23:54:18Ce que tu as trouvé, l'article là : https://www.20minutes.fr/economie/25035 ... ail-france que j'ai posté tout à l'heure en parle.johanono a écrit : ↑26 avr. 2019, 23:20:15Ayé, j'ai fini par trouver !
Sur le nombre total d'heures travaillées par rapport à l'ensemble de la population, j'ai trouvé ceci :
https://www.google.com/amp/s/www.rtl.fr ... 138516/amp
Il apparaît donc bien que, collectivement, les Français travaillent peu. Peu importe finalement la répartition de ce travail entre eux : ils travaillent globalement peu.
En équivalent temps plein, un Français sur trois travaille, et doit donc subvenir aux besoins des deux autres. Le financement de nos dépenses publiques repose sur une minorité de gens qui travaillent, d'où les difficultés de financement. L'article de François Lenglet l'explique bien.
Je recite :Cet indicateur ne reflète en rien la durée de travail moyenne pendant les périodes de travail et par ceux qui travaillent."Dans un sujet diffusé récemment sur TF1, le journaliste François Lenglet affirme qu’en France, « on travaille en moyenne 630 heures par habitant [et par an] ». Un score loin de l’Allemagne (722 heures par habitant) ou des Etats-Unis (826 heures par habitant). Fin du débat ? Non, car diviser le nombre d’heures travaillées par la population totale gomme les différences démographiques. Prenons deux pays – A et B – avec la même population et la même durée de travail. Si le pays B compte plus d’enfants, et le pays A plus de personnes en âge de travailler, le pays A aura mécaniquement plus d’heures travaillées par habitant."
Éventuellement, il peut montrer que les Français commencent à travailler à un âge tardif, qu'ils prennent leur retraite assez tôt et que leur carrière peut être entrecoupée par du chômage.
Et encore, comme l'explique l'article de 20 minutes, il présente un biais puisqu'il est largement influencé par le facteur démographique aussi.
Nous débattons du temps de travail.
@Nombrilist et toi, vous m'expliquez que, si on augmente le temps de travail de ceux qui travaillent, ça entraînera une augmentation du taux de chômage.
Vous m'expliquez encore que, si on augmente l'âge de départ en retraite, ça empêchera les jeunes d'accéder au marché du travail, donc ça entraînera aussi une augmentation du taux de chômage.
Vous m'expliquez aussi que les statistiques sur le temps de travail des travailleurs à temps plein ne veut pas dire grand-chose, qu'il faut considérer le temps de travail moyen de tous ceux qui ont un travail (y compris les travailleurs à temps partiel), et que si on fait ça, on s'aperçoit que l'Allemagne, avec sa grande proportion de travailleurs à temps partiel, affiche des statistiques moins séduisantes.
Vous m'expliquez encore que le faible taux de chômage officiel de l'Allemagne ne veut pas dire grand-chose, car là-bas, ils ont choisi de répartir la pénurie avec un grand nombre de travailleurs à temps partiel, et parce qu'il y a aussi beaucoup de femmes qui se sont retirées du marché du travail (et qui ne sont donc pas incluses dans la population active).
Bref, vous reprenez à votre compte cette idée selon laquelle, en matière de temps de travail, l'économie est un gâteau qui se partage. Pourquoi pas, même si ce raisonnement ignore l'effet dynamique d'une augmentation du temps de travail.
Mais allez donc au bout de votre logique. Si vous considérez que l'économie est un gâteau qui se partage, alors vous ne pouvez pas défendre une réduction du temps de travail. Car avec cette réduction du temps de travail, vous répartissez la pénurie ! Vous ne pouvez pas reprocher à l'Allemagne d'avoir un grand nombre de temps partiels qui faussent le chiffre du taux de chômage, et ensuite vous-mêmes prôner une mesure qui consiste, elle aussi, à répartir la pénurie de travail entre un plus grand nombre de travailleurs !
Et puis si on regarde le temps de travail annuel moyen, si tu me dis qu'il ne faut pas se limiter au temps de travail des salariés à temps plein (car c'est bien ce que tu m'as dit), alors tu ne peux pas te limiter non plus au temps de travail moyen de ceux qui ont un travail, car justement, il y a plein de gens qui sont en âge de travailler et qui ne travaillent pas (les chômeurs, et tous les gens qui se sont retirés du marché du travail).
Donc si on veut mesurer le dynamisme d'une économie, il faut bien calculer le nombre total d'heures travaillées dans le pays, et rapporter ce nombre à une donnée démographique.
Cette donnée démographique peut être la population totale. C'est la statistique que j'ai citée. Bien sûr, cette statistique est influencée par la donnée démographique. Mais elle montre qu'en France, en proportion de la population, il y a peu de gens qui travaillent. Ces gens-là qui travaillent doivent donc, par leurs impôts, financer le train de vie de tous ceux qui ne travaillent pas. Et là, on s'aperçoit que le fardeau est lourd !
Si on veut affiner, on peut éventuellement rapporter le nombre total d'heures travaillées à la population en âge de travailler (bon courage pour trouver le chiffre), mais certainement pas à la population active (puisque le nombre d'actifs dans un pays est faussé par les retraits volontaires ou involontaires du marché du travail, par exemple les mères au foyer, les retraites anticipées, les radiations, etc.), et certainement pas non plus à seule population ayant du travail (en France, on a organisé la pénurie en accordant davantage de temps plein aux travailleurs qui ont un poste, donc moins de temps partiels, donc forcément, comme il y a moins de gens ayant un poste, si on divise le nombre d'heures travaillées par ce nombre de gens ayant un emploi, le chiffre sera meilleur).