Baroin n'exclut pas une hausse des impôts en 2013.
- FIFE
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Dans un courrier adressé aux parlementaires, le ministre du Budget estime qu'il faudra trouver dès 2013 de nouvelles ressources fiscales, voire augmenter les impôts, pour combler les déficits.
Pour financer la dette sociale, le gouvernement prévoit en effet «l'apport de ressources nouvelles à partir de 2013, que ce soit par la suppression de nouvelles niches fiscales et sociales ou, à défaut, par une hausse progressive de la CRDS», écrit le ministre dans cette lettre, citée mercredi par Les Echos.
La CRDS, contribution au remboursement de la dette sociale, est un impôt créé pour résorber l'endettement de la Sécurité sociale. La CRDS est donc calculée sur 97 % du salaire brut (ou de l'allocation de chômage).
Toute hausse générale des impôts reste exclue
Le gouvernement, qui exclut toute hausse générale des impôts, a jusque-là refusé d'y toucher, préférant réserver à la Caisse d'amortissement de la dette sociale (Cades) environ un tiers du «coup de rabot» sur les niches fiscales et sociales.
C'est le sens des mesures annoncées cette semaine visant les avantages fiscaux dont bénéficie le secteur de l'assurance.
Mais deux des trois dispositifs choisis par l'exécutif sont en fait temporaires --le ministre du Budget évoquant dans sa lettre leur «dynamique décroissante de rendement». En effet, une taxe spéciale visant les assureurs ne va s'appliquer qu'une fois, tandis que la perception annuelle des prélèvements sociaux sur certains contrats d'assurance vie ne fera qu'anticiper des recettes attendues pour plus tard.
Cela oblige donc le gouvernement à d'ores et déjà envisager de nouvelles mesures de rigueur d'ici trois ans.
Les derniers arbitrages sur le budget 2011 doivent être rendus d'ici la mi-septembre, et le projet de loi de finances (PLF) doit être présenté en conseil des ministres avant la fin du mois.
Pour financer la dette sociale, le gouvernement prévoit en effet «l'apport de ressources nouvelles à partir de 2013, que ce soit par la suppression de nouvelles niches fiscales et sociales ou, à défaut, par une hausse progressive de la CRDS», écrit le ministre dans cette lettre, citée mercredi par Les Echos.
La CRDS, contribution au remboursement de la dette sociale, est un impôt créé pour résorber l'endettement de la Sécurité sociale. La CRDS est donc calculée sur 97 % du salaire brut (ou de l'allocation de chômage).
Toute hausse générale des impôts reste exclue
Le gouvernement, qui exclut toute hausse générale des impôts, a jusque-là refusé d'y toucher, préférant réserver à la Caisse d'amortissement de la dette sociale (Cades) environ un tiers du «coup de rabot» sur les niches fiscales et sociales.
C'est le sens des mesures annoncées cette semaine visant les avantages fiscaux dont bénéficie le secteur de l'assurance.
Mais deux des trois dispositifs choisis par l'exécutif sont en fait temporaires --le ministre du Budget évoquant dans sa lettre leur «dynamique décroissante de rendement». En effet, une taxe spéciale visant les assureurs ne va s'appliquer qu'une fois, tandis que la perception annuelle des prélèvements sociaux sur certains contrats d'assurance vie ne fera qu'anticiper des recettes attendues pour plus tard.
Cela oblige donc le gouvernement à d'ores et déjà envisager de nouvelles mesures de rigueur d'ici trois ans.
Les derniers arbitrages sur le budget 2011 doivent être rendus d'ici la mi-septembre, et le projet de loi de finances (PLF) doit être présenté en conseil des ministres avant la fin du mois.
- Nombrilist
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- wesker
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Il ne fait qu réaffirmer la politique du Gouvernement qui ne cesse d'alourdir la pression fiscale au travers les multiples taxes qu'il crée chaque mois....Trouver de nouvelles recettes fiscales sans que ces dernières ne pénalisent la competitivité, la croissance et le pouvoir d'achat, voilà la gageure à laquelle le Gouvernement doit répondre.
Les nationaux, grâce à leurs programmes économiques, assez méconnus, preconisent de retablir le commerce équitable par la lutte contre les dumpings, la baisse des charges qui pèsent sur le travail et l'instauration de droits compensatoires qui favoriserait le travail national tout en stimulant la competitivité des entreprises sur le terrtoire...Pour des raisons idéologiques et européennes, le Gouvernement est, à ce jour, dans l'incapacité d'appliquer de telles mesures, pourtant evidentes.
Les nationaux, grâce à leurs programmes économiques, assez méconnus, preconisent de retablir le commerce équitable par la lutte contre les dumpings, la baisse des charges qui pèsent sur le travail et l'instauration de droits compensatoires qui favoriserait le travail national tout en stimulant la competitivité des entreprises sur le terrtoire...Pour des raisons idéologiques et européennes, le Gouvernement est, à ce jour, dans l'incapacité d'appliquer de telles mesures, pourtant evidentes.
- Nombrilist
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Le budget de l'etat ne se discute pas en trois phrases.
Et si on peut anticiper les difficultés à 3 ans, il est difficile de le faire pour les solutions :l'économie n'a rien d'immuable.
De toute manière, le Ministre du Budget n'a aucune mesure à prendre directement, c'est un gestionnaire. Il peut constater ce que coûte le volet social, les autres postes, planifier les dépenses si on ne change rien, et explorer des pistes soit pour diminuer les dépenses, soit pour augmenter les recettes, ou les deux.
Puis, il remet ses cahiers, et c'est au gouvernement de décider.
Et si on peut anticiper les difficultés à 3 ans, il est difficile de le faire pour les solutions :l'économie n'a rien d'immuable.
De toute manière, le Ministre du Budget n'a aucune mesure à prendre directement, c'est un gestionnaire. Il peut constater ce que coûte le volet social, les autres postes, planifier les dépenses si on ne change rien, et explorer des pistes soit pour diminuer les dépenses, soit pour augmenter les recettes, ou les deux.
Puis, il remet ses cahiers, et c'est au gouvernement de décider.
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)
C'est lui qui présente les budgets, c'est vrai. Mais c'est aussi à lui de proposer des réformes, comme tout ministre. C'est d'ailleurs ce qu'il fera, mais en 2013 .... (hé oui les budgets sont prévisionnels, donc 1 an d'avance.) pour le Gvt qui succédera. Bel aveu du fait que le BF et autres amabilités pour les plus aisés n'a eu aucun effet sur l'économie, ce que l'on ne peut pas dire du budget qui crie misère, à cause des non rentrées dues à ces mesures aussi stupides qu'iniques.De toute manière, le Ministre du Budget n'a aucune mesure à prendre directement, c'est un gestionnaire
- wesker
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mps a écrit :Le budget de l'etat ne se discute pas en trois phrases.
Et si on peut anticiper les difficultés à 3 ans, il est difficile de le faire pour les solutions :l'économie n'a rien d'immuable.
De toute manière, le Ministre du Budget n'a aucune mesure à prendre directement, c'est un gestionnaire. Il peut constater ce que coûte le volet social, les autres postes, planifier les dépenses si on ne change rien, et explorer des pistes soit pour diminuer les dépenses, soit pour augmenter les recettes, ou les deux.
Puis, il remet ses cahiers, et c'est au gouvernement de décider.
Oui enfin, l'allongement de la durée de la vie allait ineluctablement accroître les dépenses de retraites auxquelles il eût fallu trouver des financements...Or, je constate que ce travail ne fut pas fait ni par ce Gouvernement, ni par les précedents (encore que les socialistes ont mis en place un Fonds de reserve pour les retraites)
Aujourd'hui, il est évident que le Gouvernement doit faire face aux choix politiques et économiques qui furent les siens depuis longtemps et se voient aujourd'hui, hormis une réorientation à laquelle il persiste à se refuser, à imposer aux travailleurs des regressions toujours plus importantes qui n'y suffiront pas.
Tu suggères que la France aurait été pus riche sans bouclier fiscal ? icon_biggrin icon_biggrin icon_biggrinBel aveu du fait que le BF et autres amabilités pour les plus aisés n'a eu aucun effet sur l'économie, ce que l'on ne peut pas dire du budget qui crie misère, à cause des non rentrées dues à ces mesures aussi stupides qu'iniques.
Ce qui est contrariant, mon chou, c'est que tous les gouvernements sont devant le même problème, et doivent prendre des décisions moins faciles.Aujourd'hui, il est évident que le Gouvernement doit faire face aux choix politiques et économiques qui furent les siens depuis longtemps et se voient aujourd'hui, hormis une réorientation à laquelle il persiste à se refuser, à imposer aux travailleurs des regressions toujours plus importantes qui n'y suffiront pas.
La Suède, par exemple, qui n'a rien de sarkozyenne, vient de porter l'age de la retraite à 70 ans, sans prise en compte de pénibilité, et a grosso modo diminué ces rentes de 15 à 30 %.
Bien sûr, les gens peuvent prendre leur retraite plus tôt, mais ce sont les années entre 65 et 70 ans qui sont les plus productives.
Ce qui est d'ailleurs logique : un type qui travaille jusqu'à 70 ans aura forcément moins d'années de retraite, et il est donc normal qu'elles soient plus "luxueuses"
Alors ne nous casse pas les pieds avec tes "agressions du pov peup"
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)
- wesker
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Attend, mps...Tu racontes n'importe quoi et tu confonds l'âge legal de la retraite avec la durée minimale de cotisation.
En Allemagne où l'âge légal est de 67, il ne faut que 35 années de cotisations pour pretendre percevoir une retraite à taux plein. Il ne faut pas raconter n'importe quoi non plus. Et avant de songer à une reforme d'austérité au detriment des plus faibles n'est il pas plus pertinent de songer à des pistes d'économies substantielles ?
En Allemagne où l'âge légal est de 67, il ne faut que 35 années de cotisations pour pretendre percevoir une retraite à taux plein. Il ne faut pas raconter n'importe quoi non plus. Et avant de songer à une reforme d'austérité au detriment des plus faibles n'est il pas plus pertinent de songer à des pistes d'économies substantielles ?
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