Délires sexistes : suite et pas fin

venez parler des sujets de société qui vous concerne ( drogue, alcool, avortement...)
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Yakiv
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Re: Délires sexistes : suite et pas fin

Message non lu par Yakiv » 07 juin 2019, 21:35:27

Nolimits a écrit :
07 juin 2019, 20:38:25
Yakiv a écrit :
07 juin 2019, 20:31:24

Mais justement, je suis en train de t'expliquer que sans les quotas, il y a des personnes incompétentes qui ont obtenu des postes uniquement parce que ce sont des hommes.
Alors comment on fait pour les reconnaître du coup ? Ils ne posent pas de problèmes ceux-là ?

Parce qu'au passage, les quotas ont justement été créés pour tenter de réduire le nombre d'incompétents liés au privilège du sexe.
Sauf que ça, on n'en sait rien. Tu le supposes (et c'est ton droit le plus strict), mais ce n'est que conjecture.
Avec 6% de femmes élues à l'Assemblée Nationale en 1993 et encore lors des précédentes législatures, on pouvait facilement le deviner, non tu ne crois pas ?

Et puis si tu pars du principe qu'on ne peut pas prouver qu'il y ait des incompétents qui bénéficient du privilège du sexe sans les quotas, alors tu ne peux pas non plut prouver qu'il y ait des incompétentes qui bénéficient du privilège du sexe avec les quotas, c'est logique.

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Yakiv
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Re: Délires sexistes : suite et pas fin

Message non lu par Yakiv » 07 juin 2019, 21:40:12

Nolimits a écrit :
07 juin 2019, 20:36:02
Pour être tout à fait franc (j'ai même du zapper ce soir de France Inter, car ça m'insupportait à un point inimaginable (mais ça rejoignait le post de @asterix ), j'attends avec impatience le post qui nous parlera de l'égalité salariale entre les hommes "pousseurs de baballes " et les "femmes pousseuses de baballes".
Doit-on envisager des pétitions, des manifestations (qui prendraient le relais de celle des GJ...) pour que ces femmes "pousseuses de baballes", elles aussi, gagnent en 15j ce que gagnent en 150 ans un GJ ?
Je vais être un peu hors sujet, mais j'avoue m'être déjà posé la question suivante : comment m'intéresser au football et regarder les compétitions, sans pour autant participer à tout le business plan du football ? C'est un dilemme. :P

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Yakiv
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Re: Délires sexistes : suite et pas fin

Message non lu par Yakiv » 07 juin 2019, 21:49:04

Baltorupec a écrit :
07 juin 2019, 20:57:15
Yakiv a écrit :
07 juin 2019, 20:22:14
Alors je pense que l'erreur de ton raisonnement, c'est de considérer seulement 2 choses :
- ceux qui font chier
- et ceux qui font pas chier.
En partant de cette considération, tu écartes un peu trop vite le contexte de domination sociale.
Non, ce n'est pas mon raisonnement.
Mon raisonnement est de faire la distinction entre :
_ Ceux qui essaient d'imposer un comportements à d'autres personnes.
_ Ceux qui expriment des préférences personnelles.
Pour être honnête, je ne suis pas non plus le plus grand libertaire, je considère que les règles sont ceux qui permettent de coexister.
Exemple : lorsqu'un homme à l'époque où sa domination était flagrante sur les femmes (peu importe l'époque, c'est pas le problème) disait "Qu'est-ce que tu veux toi ?" et que la femme répondait "Je veux des droits", tu aurais considéré selon ton schéma de raisonnement que la femme est celle qui fait chier, qui veut imposer quelque chose, qui veut contraindre la société, alors que l'homme est celui qui fait pas chier. Remarquez qu'on peut exporter exactement les mêmes paroles respectivement dans la bouche d'un big patron et d'un salarié peu qualifié.
Non pas du tout. Dans ce cas là, c'est une personne qui essaie d'imposer un comportement à un autre.

Je reproche globalement au féminisme une attitude moralisatrice et des tentatives de contrôle. Je ne sais plus dans quel tournoi automobile, des féministes ont obtenue qu'il n'y ait pas de greeter (ou un nom comme ça), des femmes chargées de tenir les panneaux. Les femmes à qui ces postes ont été interdit suite à l'action des féministes été furieuses.

Les féministes actuelles représente pour moi une nouvelle forme de clergé, parce que retirer des bouquins de bibliothèque car immoraux comme Barcelone, jusque là, je ne connais que deux types de personne capable de faire ça, les curetons et autres barbus d'un côté et les régimes type chine communistes.
Ça ne contredit pas vraiment ce que je disais.
Pour obtenir les conditions de l'égalité dans n'importe quel domaine, il faut souvent poser des restrictions et des contraintes.
Comme pour protéger les salariés vis-à-vis de leur employeur.
Baltorupec a écrit :
07 juin 2019, 20:57:15
Un journaliste sportif de RMC expliquait que Finkilkraut aurait sans doute voulu que les femmes se cantonnent à un rôle de présentatrice ou de danseuse. C'est bien résumé et ce point de vue doit être critiquable, car si Finkielkraut a tout à fait le droit de dire ce qu'il a dit, on doit aussi avoir le droit de dire que ses propos sont vraiment d'un autre temps.
Bien sûr que l'on a le droit de condamner les propos de Finkelkraut ou considérer ses préférences de spectacle comme nulle, tant qu'on ne lui force pas à regarde du football féminin si il n'en a pas envie.
Oui, évidemment.
Baltorupec a écrit :
07 juin 2019, 20:57:15
Sachant que la plupart des médias sont remplis de féministes et qu'il y a un secrétariat du féminisme, je ne suis pas sur que les féministes fassent parties des "dominées", bien au contraire.
Il y a plus d'une centaine de femmes qui meurent chaque année sous les coups de leur compagnon.
Contre une vingtaine d'hommes.
Ça te suffit ?

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Golgoth
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Re: Délires sexistes : suite et pas fin

Message non lu par Golgoth » 07 juin 2019, 21:50:02

Yakiv a écrit :
07 juin 2019, 21:40:12
Nolimits a écrit :
07 juin 2019, 20:36:02
Pour être tout à fait franc (j'ai même du zapper ce soir de France Inter, car ça m'insupportait à un point inimaginable (mais ça rejoignait le post de @asterix ), j'attends avec impatience le post qui nous parlera de l'égalité salariale entre les hommes "pousseurs de baballes " et les "femmes pousseuses de baballes".
Doit-on envisager des pétitions, des manifestations (qui prendraient le relais de celle des GJ...) pour que ces femmes "pousseuses de baballes", elles aussi, gagnent en 15j ce que gagnent en 150 ans un GJ ?
Je vais être un peu hors sujet, mais j'avoue m'être déjà posé la question suivante : comment m'intéresser au football et regarder les compétitions, sans pour autant participer à tout le business plan du football ? C'est un dilemme. :P
En supportant la Corée du Nord ?
T'es vraiment kon François, fallait créer une SCI. :mrgreen2:

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asterix
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Re: Délires sexistes : suite et pas fin

Message non lu par asterix » 07 juin 2019, 21:55:38

Yakiv a écrit :
07 juin 2019, 20:44:33
asterix a écrit :
07 juin 2019, 19:39:25
Je plussoie. L'outrance d'une époque prépare l'outrance suivante. C'est d'ailleurs pour cela que le "Centre" (gauche ou droit) gouverne peu souvent, et qu'il est difficile en France de calmer les alternances dévastatrices, de dédoubler les clivages binaires, de trouver la bonne décimale entre 0 et 1.
Mais concernant l'égalité de traitement évoquée par @Yakiv , je crois qu'il y a confusion sur l'interprètation de ces termes par trop de gens. Je ne peux pas comprendre qu'il soit, comme ça de manière brute, insupportable que les footballeuses gagnent moins d'argent que les footballeurs. Dans une économie libérale, et de surcroit de marché, pour ces professions "libérales", que sont ces pratiques sportives, comment peut il être question d'égalité financière: les femmes gagneront très vite autant d'argent, voir plus (et je ne serai pas choqué) que les hommes dans ces domaines, si et seulement si, elles sont capables de générer cet argent, par les droit audiovisuels, par la sponsorisation, par les recettes publicitaires...
Ce que je comprends et approuve parfaitement dans le salariat, ou il est inadmissible qu'une femme gagne moins qu'un homme dans la même entreprise pour une même fonction et une même ancienneté. Mais là, il s'agit d'une dérive ou d'une méprise intellectuelle.
De toute façon, je crois que ces footballeuses sont manipulées au pire, au mieux otages à la fois d'un débat dont elle se fichent pas mal au fond puisque pour elle, seul compte le foot, mais aussi otages d'une récupération de féministes ultras, qui voudraient obtenir des choses qui ne relève pas du droit, mais d'un favoritisme ou d'une discrimination positive qui frise la complainte misérabiliste (les pauvres femmes) absolument lamentable à mes yeux. Toute discrimination positive est une reconnaissance de fait ou un constat d'une infériorité à quelque chose, qu'on le veuille ou non.

Qu'on les laisse donc jouer leur coupe, elles obtiendrons ce qu'elles méritent, sans nos commentaires. Est ce la coupe du monde du féminisme, ou celle du foot?
Hormis ta remarque un peu bizarre sur la discrimination positive, je suis d'accord avec toi.
S'agissant d'une profession que l'on peut considérer comme "artistique", donc dépendant d'un public, les salaires ne peuvent pas être les mêmes, sauf si la taille du public est la même.
Heureux que l'on soit d'accord sur l'essentiel.
Mais ne trouve tu pas que la discrimination positive est l'aveux accablant qu'une catégorie de population (hors handicapés de toutes natures) qui est en défaut d'inclusion, d'assimilation ou d'adaptation, alors qu'aucun diagnostic tangible ne permet de l'expliquer rationnellement? Je parle d'une discrimination positive d'état, d'institution. Je ne parle pas de nos discriminations positives individuelles, que nous exerçons au quotidien, par notre propre éthique, avec un maximum de tact et de discrétion, laissant à la personne au moins l'illusion d'être traité en égal. La discrimination positive d'état étant précisément le contraire du tact: "tu es un sous doué, t'arrive à rien, et on va t'infliger une aide, sans ton avis, c'est la loi, parce que ton inadaptation fait faire des cauchemars au bobos et torture leur conscience." "Tu n'a pas le droit d'être inadapté au point de créer le malaise chez les bourgeois". Voilà comment je vois les choses.
Est ce si bizarre comme remarque?
Et voir que quelque fois, les femmes seraient tentées d'user de cela, me fait mal pour elles, précisément parce que je crois profondément qu'elles sont mon équivalent, ou même que c'est moi qui suit le leur. Même si c'est moi qui porte la bouteille de gaz, et alors?
c'est elle qui m'ouvre la porte. On s'en fout. On s'en fout depuis toujours, on a même pas réfléchit à qui allait faire quoi, on la fait spontanément: j'ai pris la bouteille de gaz, elle m'a ouvert la porte. Et on a toujours fait comme ça sans se demander qui dominait qui.

Et avec ça, il faudrait vivre avec son temps. Moi je vis avec qui je veux, et ça va très bien. Ce temps n'est pas le mien. En terme de conjugaison, nous sommes aussi libres que sur le reste.

Tous ces discours ne sont qu'une pollution de la sérénité. Que tout le monde respire un coup, et se dise: "Mais quel bonheur d'avoir des poumons". Au lieu de disserter sur la menace du terrible zizi… qu'on va finir par penser que c'est malheur d'en avoir un, et en plus qui pense. :gratte:
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Re: Délires sexistes : suite et pas fin

Message non lu par Yakiv » 07 juin 2019, 22:00:57

asterix a écrit :
07 juin 2019, 20:57:57
Les hommes, soit disant dominants, je pense que tu l'oublie, ont longtemps été, n'en déplaise à ton imaginaire, eux même des dominés. Pas par les femmes certes. Mais que penses tu de 150 ans de lutte syndicale, pour sortir d'un système ou les salariés hommes, étaient traités avec sans aucun doute beaucoup plus de condéscendance , par un mépris de classe ahurissant, que leur femmes alors au foyer. C'est d'ailleurs toute la cause d'un alcoolisme systématique et contagieux, pour noyer cette humiliation, et qui se traduisait parfois, par des violences sur femmes et enfants, alcool aidant, au prétexte idiot que puisqu'on est brimé et humiliés au boulot, au moins, on va voir qui est le maître à la maison. Donc il est, sous cet angle, assez délicat de définir ce sac fourre tout que fut le "patriarcat", d'évaluer sa vraie nature, et d'en accuser toute la gente masculine. Responsables mais pas coupables. Premier point.
C'est une argumentation assez décevante, parce qu'elle est fondée sur la "whataboutism".
Autrement dit, ce n'est pas parce que des hommes ont dominé d'autres hommes qu'il faut changer de sujet et se mettre à balayer d'un revers de main la domination des hommes sur les femmes à travers les époques.
asterix a écrit :
07 juin 2019, 20:57:57
J'ai écouté 2 fois Finkielkraut dans "C à vous". Je n'ai décelé aucune condescendance. Aucune. Ce monsieur respectable est juste géné par un aspect qu'il juge inesthétique ou disgracieux, parce qu'il attribue aux femmes, à tort ou à raison, une position plus esthétique qu'à l'homme.
Tu reconnais entre les lignes que Finkielkraut considère les footballeuses comme inélégantes, disgracieuses, etc.
Alors question : si tu étais toi-même une footballeuse (essaie d'imaginer :mrgreen: ), tu le prendrais comment ?
Si ce n'est pas du mépris et de la condescendance, je ne vois vraiment pas ce que ça peut être.
asterix a écrit :
07 juin 2019, 20:57:57
Et du reste il n'a pas tort: même les plus féministes des femmes, consacrent beaucoup plus d'énergie et de temps, à leur image et leur esthétique que les hommes. Oseraient elles se plaindre à ce titre de l'image que les hommes ont d'elles, alors qu'elle dépensent une énergie folle à donner cette image aux hommes?

Perso, je me fiche pas mal que les femmes se saucissonnent dans des shorts et des maillots qui sont finalement une tenue de travail, à faire vomir Lagerfeld (déjà que les hommes ont l'air de ploucs habillés comme ça). Je partage la gène de Finkielkraut pour cette anti coquetterie, mais à la différence que, je passe outre plus facilement que lui. Dans notre époque, on n'est plus à une inélégance près, hommes et femmes confondus. On a des goûts de chiotte et un raffinement en berne, ça c'est sur.
C'est vers ce type de débat que j'avais souhaité qu'on arrive.
Du coup, je voulais te poser une question : as-tu le même regard vis-à-vis d'autres sports que pratiquent les filles ? (athlétisme, handball, etc) et d'autres professions ? (police, secouristes, etc).
asterix a écrit :
07 juin 2019, 20:57:57
Que ce soit des propos d'un autre temps? ??? c'est exactement sur ce genre de posture que se construit la pensée unique au pire, le politiquement correct bobo au mieux. Je pense exactement le contraire: nous devrions être au temps de tous les propos, si on s'en tient à notre prétendu niveau de démocratie avancé!
La démocratie, ça consiste aussi à pouvoir critiquer des prises de position et à ne pas tout relativiser et mettre sur un pied d'égalité.
Modifié en dernier par Yakiv le 07 juin 2019, 22:02:08, modifié 1 fois.

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Re: Délires sexistes : suite et pas fin

Message non lu par asterix » 07 juin 2019, 22:01:33

Yakiv a écrit :
07 juin 2019, 21:49:04

Il y a plus d'une centaine de femmes qui meurent chaque année sous les coups de leur compagnon.
Contre une vingtaine d'hommes.
Ça te suffit ?
Cela ne définit pas la domination. Cela définit la connerie. Connerie d'user de sa force à de fins meurtrières. Connerie de rester à portée d'un c.. dont on a souvent maintes fois déjà testé la connerie.
Au fait, là aussi faut il des quotas? :gratte:
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Re: Délires sexistes : suite et pas fin

Message non lu par Yakiv » 07 juin 2019, 22:03:33

Golgoth a écrit :
07 juin 2019, 21:50:02
Yakiv a écrit :
07 juin 2019, 21:40:12
Nolimits a écrit :
07 juin 2019, 20:36:02
Pour être tout à fait franc (j'ai même du zapper ce soir de France Inter, car ça m'insupportait à un point inimaginable (mais ça rejoignait le post de @asterix ), j'attends avec impatience le post qui nous parlera de l'égalité salariale entre les hommes "pousseurs de baballes " et les "femmes pousseuses de baballes".
Doit-on envisager des pétitions, des manifestations (qui prendraient le relais de celle des GJ...) pour que ces femmes "pousseuses de baballes", elles aussi, gagnent en 15j ce que gagnent en 150 ans un GJ ?
Je vais être un peu hors sujet, mais j'avoue m'être déjà posé la question suivante : comment m'intéresser au football et regarder les compétitions, sans pour autant participer à tout le business plan du football ? C'est un dilemme. :P
En supportant la Corée du Nord ?
Ah oui, ils ne doivent pas toucher les droits télé... :roll:

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Re: Délires sexistes : suite et pas fin

Message non lu par Yakiv » 07 juin 2019, 22:10:50

asterix a écrit :
07 juin 2019, 21:55:38
Heureux que l'on soit d'accord sur l'essentiel.
Mais ne trouve tu pas que la discrimination positive est l'aveux accablant qu'une catégorie de population (hors handicapés de toutes natures) qui est en défaut d'inclusion, d'assimilation ou d'adaptation, alors qu'aucun diagnostic tangible ne permet de l'expliquer rationnellement? Je parle d'une discrimination positive d'état, d'institution. Je ne parle pas de nos discriminations positives individuelles, que nous exerçons au quotidien, par notre propre éthique, avec un maximum de tact et de discrétion, laissant à la personne au moins l'illusion d'être traité en égal. La discrimination positive d'état étant précisément le contraire du tact: "tu es un sous doué, t'arrive à rien, et on va t'infliger une aide, sans ton avis, c'est la loi, parce que ton inadaptation fait faire des cauchemars au bobos et torture leur conscience." "Tu n'a pas le droit d'être inadapté au point de créer le malaise chez les bourgeois". Voilà comment je vois les choses.
Est ce si bizarre comme remarque?
Et voir que quelque fois, les femmes seraient tentées d'user de cela, me fait mal pour elles, précisément parce que je crois profondément qu'elles sont mon équivalent, ou même que c'est moi qui suit le leur. Même si c'est moi qui porte la bouteille de gaz, et alors?
c'est elle qui m'ouvre la porte. On s'en fout. On s'en fout depuis toujours, on a même pas réfléchit à qui allait faire quoi, on la fait spontanément: j'ai pris la bouteille de gaz, elle m'a ouvert la porte. Et on a toujours fait comme ça sans se demander qui dominait qui.

Et avec ça, il faudrait vivre avec son temps. Moi je vis avec qui je veux, et ça va très bien. Ce temps n'est pas le mien. En terme de conjugaison, nous sommes aussi libres que sur le reste.

Tous ces discours ne sont qu'une pollution de la sérénité. Que tout le monde respire un coup, et se dise: "Mais quel bonheur d'avoir des poumons". Au lieu de disserter sur la menace du terrible zizi… qu'on va finir par penser que c'est malheur d'en avoir un, et en plus qui pense. :gratte:
En gros, ce que tu es en train de dire (j'avais un peu peur de le comprendre ainsi, mais si c'est faux tu corrigeras), c'est que la discrimination positive est la démonstration que les femmes sont incapables d'occuper des postes à responsabilité et que c'est bien de leur seule responsabilité. En fait, tu prétends, comme @Nolimits je pense, que les multiples contraintes sociales qui pèsent sur les femmes et qui conduisent à ce qu'elles n'aient pas les même chances que les hommes de "prendre le pouvoir" ne sont que des fables et qu'elles n'existent pas. Tout s'explique selon vous par une différence de capacité et peut-être de mérite entre les hommes et les femmes.

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Re: Délires sexistes : suite et pas fin

Message non lu par Yakiv » 07 juin 2019, 22:13:42

asterix a écrit :
07 juin 2019, 22:01:33
Yakiv a écrit :
07 juin 2019, 21:49:04

Il y a plus d'une centaine de femmes qui meurent chaque année sous les coups de leur compagnon.
Contre une vingtaine d'hommes.
Ça te suffit ?
Cela ne définit pas la domination. Cela définit la connerie. Connerie d'user de sa force à de fins meurtrières. Connerie de rester à portée d'un c.. dont on a souvent maintes fois déjà testé la connerie.
Au fait, là aussi faut il des quotas? :gratte:
C'est surtout révélateur d'un rapport de force et de tout ce qui en découle.
Je l'ai dit hier "force est d'admettre, quoi qu'on pense des quotas, que l'homme s'est approprié des fonctions de pouvoir depuis la nuit des temps, parce qu'il avait la force physique de l'imposer et de s'imposer. (On est d'accord là-dessus ?)"

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Re: Délires sexistes : suite et pas fin

Message non lu par asterix » 07 juin 2019, 22:57:31

Yakiv a écrit :
07 juin 2019, 22:00:57
asterix a écrit :
07 juin 2019, 20:57:57
Les hommes, soit disant dominants, je pense que tu l'oublie, ont longtemps été, n'en déplaise à ton imaginaire, eux même des dominés. Pas par les femmes certes. Mais que penses tu de 150 ans de lutte syndicale, pour sortir d'un système ou les salariés hommes, étaient traités avec sans aucun doute beaucoup plus de condéscendance , par un mépris de classe ahurissant, que leur femmes alors au foyer. C'est d'ailleurs toute la cause d'un alcoolisme systématique et contagieux, pour noyer cette humiliation, et qui se traduisait parfois, par des violences sur femmes et enfants, alcool aidant, au prétexte idiot que puisqu'on est brimé et humiliés au boulot, au moins, on va voir qui est le maître à la maison. Donc il est, sous cet angle, assez délicat de définir ce sac fourre tout que fut le "patriarcat", d'évaluer sa vraie nature, et d'en accuser toute la gente masculine. Responsables mais pas coupables. Premier point.
C'est une argumentation assez décevante, parce qu'elle est fondée sur la "whataboutism".
Autrement dit, ce n'est pas parce que des hommes ont dominé d'autres hommes qu'il faut changer de sujet et se mettre à balayer d'un revers de main la domination des hommes sur les femmes à travers les époques.
asterix a écrit :
07 juin 2019, 20:57:57
J'ai écouté 2 fois Finkielkraut dans "C à vous". Je n'ai décelé aucune condescendance. Aucune. Ce monsieur respectable est juste géné par un aspect qu'il juge inesthétique ou disgracieux, parce qu'il attribue aux femmes, à tort ou à raison, une position plus esthétique qu'à l'homme.
Tu reconnais entre les lignes que Finkielkraut considère les footballeuses comme inélégantes, disgracieuses, etc.
Alors question : si tu étais toi-même une footballeuse (essaie d'imaginer :mrgreen: ), tu le prendrais comment ?
Si ce n'est pas du mépris et de la condescendance, je ne vois vraiment pas ce que ça peut être.
asterix a écrit :
07 juin 2019, 20:57:57
Et du reste il n'a pas tort: même les plus féministes des femmes, consacrent beaucoup plus d'énergie et de temps, à leur image et leur esthétique que les hommes. Oseraient elles se plaindre à ce titre de l'image que les hommes ont d'elles, alors qu'elle dépensent une énergie folle à donner cette image aux hommes?

Perso, je me fiche pas mal que les femmes se saucissonnent dans des shorts et des maillots qui sont finalement une tenue de travail, à faire vomir Lagerfeld (déjà que les hommes ont l'air de ploucs habillés comme ça). Je partage la gène de Finkielkraut pour cette anti coquetterie, mais à la différence que, je passe outre plus facilement que lui. Dans notre époque, on n'est plus à une inélégance près, hommes et femmes confondus. On a des goûts de chiotte et un raffinement en berne, ça c'est sur.
C'est vers ce type de débat que j'avais souhaité qu'on arrive.
Du coup, je voulais te poser une question : as-tu le même regard vis-à-vis d'autres sports que pratiquent les filles ? (athlétisme, handball, etc) et d'autres professions ? (police, secouristes, etc).
asterix a écrit :
07 juin 2019, 20:57:57
Que ce soit des propos d'un autre temps? ??? c'est exactement sur ce genre de posture que se construit la pensée unique au pire, le politiquement correct bobo au mieux. Je pense exactement le contraire: nous devrions être au temps de tous les propos, si on s'en tient à notre prétendu niveau de démocratie avancé!
La démocratie, ça consiste aussi à pouvoir critiquer des prises de position et à ne pas tout relativiser et mettre sur un pied d'égalité.
1
Argumentation décevante ou pas, c'est l'histoire, pas une diversion. Je n'ai rein dissimuler, rien à dévoyer.

2
Si j'étais footballeuse, il est clair que je laisserai 70% de ma féminité au vestiaire, comme les hommes laissent 70% de leur QI. :mrgreen:
Jouer à ce truc de baballe, il faut vraiment laisser quelque chose au vestiaire. :star3:

3
Oui j'avais cru comprendre que c'est le débat que tu voulais: voit on les filles de la même manière selon les sports? Et bien non. Comme on ne voit pas de la même manière les petits et les gros, les minces et les costauds. Voir Chabal en saut à la perche, ce n'est pas possible. Bref, tu vois ce que je veux dire: il y a une esthétique qui va avec tous les sports, et ce n'est pas toujours une histoire de sexe, mais plus globalement une histoire d'aspect physique cohérent avec le type de sport. Je trouve les handballeuses sublimes, plus que les hommes, par exemple.
Et donc mon avis perso, c'est que les femmes ne me choquent pas au foot, mais je m'ennuie. Oui, je sais que la beauté de leur jeu est dans l'extrême collectivité, sans tirage de maillot, sans la grosse comédie lamentable à la Neymar. Mais je m'ennuie terriblement, parce que ce que je peux aimer dans le foot, (à dose homéopathique parce que je suis un peu allergique à ce sport friqué de faux gentlemans), ce sont ces contres fulgurants, ces jeux aériens, ces longues passes d'une aile à l'autre, ces tirs d'une puissance inouïe. Franchement, le foot des femmes, c'est du canevas: c'est tout de même bête de retomber dans un cliché qu'elles détestent toutes. Alors qu'elles sont tellement plus intéressantes et captivantes dans tant de sports, ou vraiment la performance nous séduit. Le sport est une histoire de performance, ou je me trompe?
Mon avis ne tient, bien sur, que dans le "sport spectacle". Après, si c'est purement pour l'amour du sport, je suis profane. Je n'aime pas toute dépense d'énergie non productive, les sport en sont. Ils ne produisent rien: ils ponctionnent l'argent des productifs. Même lorsque j'exerce un loisir, je veux qu'il soit utile et qu'il améliore le quotidien, la condition humaine, le savoir, la connaissance. Pour moi le sport c'est foutre en l'air une énergie que l'on a en surplus, parce qu'on bouffe trop pour ce que l'on fait. Pour moi, toute la nourriture que je mange (le gasoil de mon corps) doit être brulé à des fins utiles et productives, même dans une notion de loisir, sinon, c'est pervers, pratique de gabegie, "suffisance" opulente purement occidentale, pendant que les peuples de petite condition rêvent de manger seulement un quart de notre ration quotidienne pour trimer 12 à 14 heures par jours.

4
D'accord pour la démocratie. Mais je ne relativise rien: le féminisme a sa raison d'être, et une existence logique, justifiée, rationnelle. Mais il dérive, et n'arrête pas de marquer contre son camp, depuis l'avènement des petites lolitas devenues adultes sur le papier. Mais que sur le papier. Ces petites précieuses qui ont mené leurs parents au doigt et à l'œil, bouffies d'orgueil, expertes en réflexions blessantes et condescendantes pendant une adolescence qui n'en finit pas, au point que parler normalement leur est inconnu, puisque c'est du niveau des larves serviles parentales. Les parents voulaient des reines: ils sont servit plus qu'à souhait, ils ont obtenu la tyrannie. Et ils sont assez sado-mazo pour trouver ça jouissif, face à l'immense souffrance que cela leur procure chaque jour (au moins ma fille s'en est sortie). Tu vois, je relativise. :mrgreen2:
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asterix
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Re: Délires sexistes : suite et pas fin

Message non lu par asterix » 07 juin 2019, 23:22:28

Yakiv a écrit :
07 juin 2019, 22:10:50
asterix a écrit :
07 juin 2019, 21:55:38
Heureux que l'on soit d'accord sur l'essentiel.
Mais ne trouve tu pas que la discrimination positive est l'aveux accablant qu'une catégorie de population (hors handicapés de toutes natures) qui est en défaut d'inclusion, d'assimilation ou d'adaptation, alors qu'aucun diagnostic tangible ne permet de l'expliquer rationnellement? Je parle d'une discrimination positive d'état, d'institution. Je ne parle pas de nos discriminations positives individuelles, que nous exerçons au quotidien, par notre propre éthique, avec un maximum de tact et de discrétion, laissant à la personne au moins l'illusion d'être traité en égal. La discrimination positive d'état étant précisément le contraire du tact: "tu es un sous doué, t'arrive à rien, et on va t'infliger une aide, sans ton avis, c'est la loi, parce que ton inadaptation fait faire des cauchemars au bobos et torture leur conscience." "Tu n'a pas le droit d'être inadapté au point de créer le malaise chez les bourgeois". Voilà comment je vois les choses.
Est ce si bizarre comme remarque?
Et voir que quelque fois, les femmes seraient tentées d'user de cela, me fait mal pour elles, précisément parce que je crois profondément qu'elles sont mon équivalent, ou même que c'est moi qui suit le leur. Même si c'est moi qui porte la bouteille de gaz, et alors?
c'est elle qui m'ouvre la porte. On s'en fout. On s'en fout depuis toujours, on a même pas réfléchit à qui allait faire quoi, on la fait spontanément: j'ai pris la bouteille de gaz, elle m'a ouvert la porte. Et on a toujours fait comme ça sans se demander qui dominait qui.

Et avec ça, il faudrait vivre avec son temps. Moi je vis avec qui je veux, et ça va très bien. Ce temps n'est pas le mien. En terme de conjugaison, nous sommes aussi libres que sur le reste.

Tous ces discours ne sont qu'une pollution de la sérénité. Que tout le monde respire un coup, et se dise: "Mais quel bonheur d'avoir des poumons". Au lieu de disserter sur la menace du terrible zizi… qu'on va finir par penser que c'est malheur d'en avoir un, et en plus qui pense. :gratte:
En gros, ce que tu es en train de dire (j'avais un peu peur de le comprendre ainsi, mais si c'est faux tu corrigeras), c'est que la discrimination positive est la démonstration que les femmes sont incapables d'occuper des postes à responsabilité et que c'est bien de leur seule responsabilité. En fait, tu prétends, comme @Nolimits je pense, que les multiples contraintes sociales qui pèsent sur les femmes et qui conduisent à ce qu'elles n'aient pas les même chances que les hommes de "prendre le pouvoir" ne sont que des fables et qu'elles n'existent pas. Tout s'explique selon vous par une différence de capacité et peut-être de mérite entre les hommes et les femmes.
Non, ce n'est pas exact. Une fois de plus tu réécris ce que l'on a écrit. Nous le disons d'une manière qui est unique et non malléable. Pourquoi veux tu toujours exprimer autrement, ce qui a été dit avec des mots précisément choisis, sinon pour nous faire des procès d'intention que tu aurais cru détecter… je ne sais ou, sinon dans des désirs de dénigrer ce qui ne rend pas tes arguments victorieux.
Alors tu relis ce que j'ai écris, c'est suffisamment clair et précis. Parce que là, c'est pénible, et prétentieux au possible, tu es en train de m'expliquer ce que je pense. C'est insupportable. C'est comme si tu voulais absolument trouver chez nous quelque chose de sale et nauséabond dont ta propreté ne saurait souffrir.
Tu as très bien compris ce que j'ai voulu exprimer, et là, tu me fais dire le contraire de ce que je pense. a quoi tu joues??

Je te le dis: tu as une carrière politique à faire, mais courte. Ta technique est celle de toute les politiciens que le dégagisme a dégagé.


Ne recommence pas ça, sinon je quitte ce forum. c'est inacceptable. Je t'interdit FORMELLEMENT de réécrire mes pensées, ni même celles des autres.

Ce que je prétend, et ça je te défie de le détourner, c'est que des millions de femmes s'en sortent très bien sans discrimination positive. Je les croise tous les jours, et je les salue respectueusement et cordialement!

Edit: j'auto modère mon post, parce que tu m'as laissé, finalement, la possibilité: "mais si c'est faux tu corrigeras". Et bien c'est fait, mais ça m'a fichu un sacré coup de calcaire :star8:
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Re: Délires sexistes : suite et pas fin

Message non lu par Nolimits » 07 juin 2019, 23:35:30

Modo : je ne voudrais pas verrouiller ce fil. Donc...on s'est bien compris, tous. Merci

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Yakiv
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Re: Délires sexistes : suite et pas fin

Message non lu par Yakiv » 07 juin 2019, 23:42:43

asterix a écrit :
07 juin 2019, 23:22:28
Non, ce n'est pas exact. Une fois de plus tu réécris ce que l'on a écrit. Nous le disons d'une manière qui est unique et non malléable. Pourquoi veux tu toujours exprimer autrement, ce qui a été dit avec des mots précisément choisis, sinon pour nous faire des procès d'intention que tu aurais cru détecter… je ne sais ou, sinon dans des désirs de dénigrer ce qui ne rend pas tes arguments victorieux.
Alors tu relis ce que j'ai écris, c'est suffisamment clair et précis. Parce que là, c'est pénible, et prétentieux au possible, tu es en train de m'expliquer ce que je pense. C'est insupportable. C'est comme si tu voulais absolument trouver chez nous quelque chose de sale et nauséabond dont ta propreté ne saurait souffrir.
Tu as très bien compris ce que j'ai voulu exprimer, et là, tu me fais dire le contraire de ce que je pense. a quoi tu joues??

Je te le dis: tu as une carrière politique à faire, mais courte. Ta technique est celle de toute les politiciens que le dégagisme a dégagé.


Ne recommence pas ça, sinon je quitte ce forum. c'est inacceptable. Je t'interdit FORMELLEMENT de réécrire mes pensées, ni même celles des autres.

Ce que je prétend, et ça je te défie de le détourner, c'est que des millions de femmes s'en sortent très bien sans discrimination positive. Je les croise tous les jours, et je les salue respectueusement et cordialement!
Que tu le veuilles ou non, on est passé de 60 femmes élues à la chambre basse en 98 avant la loi sur la parité à 224 en 2017, en très grande partie grâce à cette loi.
Voudrais-tu qu'on revienne en arrière sous prétexte que "des millions de femmes s'en sortent très bien sans discrimination positive. Je les croise tous les jours, et je les salue respectueusement et cordialement !" (cette fois, je t'ai cité mot pour mot puisque tu y tenais).
Ne te fâche pas c'est une question. :mrgreen:

Sinon, globalement j'essaie autant que possible de tirer la substance des messages de mes interlocuteurs. Lorsqu'on le fait pour moi, ça ne me pose aucun problème, je corrige ou précise si besoin. En fait, j'aime bien savoir exactement où les intervenants veulent en venir mais aussi et surtout qu'est-ce qu'implique leur argumentation.
Voilà la raison pour laquelle sur un autre sujet, je t'ai demandé plusieurs fois à la suite de tes longues tirades, qu'est-ce que tu proposerais de changer très concrètement au système ?

Et en tout cas, oui, c'est bien comme je l'ai écris que j'ai compris ton message, sans mauvaise intention particulière de ma part.

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Re: Délires sexistes : suite et pas fin

Message non lu par Nolimits » 07 juin 2019, 23:49:17

Modo : ok, la réponse est donnée. Maintenant, on reprend sereinement un débat (et pas un duel, il y a les mp pour ça)
Merci à vous 2.

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