Voilà, ce principe est juste.Baltorupec a écrit : ↑11 juin 2019, 20:00:02@johanono @Nolimits @Nombrilist
Ou alors on peut essayer de pratiquer la bonne vieille "suspension du jugement" qui fait que jusqu'à ce que l'on prouve l'une hypothèse ou l'autre, on considère ni Neymar comme violeur, ni cette femme comme une menteuse, bref que l'on se contente de dire que l'on ne sache pas.
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Les violeurs existent, les fausses accusatrices de viol existent, les victimes de fausses accusations de viols existent, les violées existent.
Jusqu'à ce que quoi que ce soit soit prouvé, ces quatres possibilités existent.
Mais ça nécessite donc de ne pas dénigrer l'accusatrice par avance.
C'est le problème de la culture du viol, cette tendance au dénigrement systématique des accusatrices de viol avec des attaques sur le physique ("elle est pas violable"), sur leur motivation ("elle fait ça pour l'argent"), etc, etc.
Ce qui n'empêche pas d'avoir des doutes sur certaines affaires, je n'ai jamais cru au viol de Nafissatou Diallo par DSK, et pour tout dire, compte tenu des informations qui ont été portées à notre connaissance, je ne crois pas non plus des masses à la réalité de cette affaire là, sans aucune certitude toutefois.
Mais me suis-je permis d'attaquer les accusatrices ?
Encore une fois, tout est une question de respect.
L'objectif de Marlène Schiappa, c'est qu'il y ait plus de femmes violées qui portent plaintes, ce qui implique de détruire les barrières qui se dressent devant elles, souvent d'ordre psychologique (même si vous pensez que ces filles sont "des cruches").
A partir de là, l'enjeu pour que toutes les filles violées puissent être en mesure de porter plainte, c'est de respecter toutes les accusatrices dans un premier temps, c'est impératif.