Délires sexistes : suite et pas fin

venez parler des sujets de société qui vous concerne ( drogue, alcool, avortement...)
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asterix
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Re: Délires sexistes : suite et pas fin

Message non lu par asterix » 23 juin 2019, 15:30:04

Yakiv a écrit :
23 juin 2019, 14:36:36
signora a écrit :
23 juin 2019, 14:04:32
Je ne sais pas ce qui a pris à Macron de nous mettre cette Schiappa à ce ministère, elle est toujours dans l'excès.
Je trouve au contraire Schiappa assez irréprochable, toujours juste et sans excès.
Et je pense qu'elle colle aux idées de Macron.
Moi je dirais qu'elle est amoureuse :mrgreen: mais qu'elle fait dire à Macron aussi ce qu'il ne pense pas. Lui, il laisse dire. Il a d'autre terrains de bataille.
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Yakiv
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Re: Délires sexistes : suite et pas fin

Message non lu par Yakiv » 23 juin 2019, 15:31:25

signora a écrit :
23 juin 2019, 15:28:47
@Yakiv
Ainsi, la légalisation de l'avortement, gratuit, a été votée en Union soviétique en 1920, alors je ne sais pas combien de femmes il y avait au parlement, je pense une proportion assez significative pendant que chez nous, c'était 0, par contre je sais qu'il y avait une femme au gouvernement, Alexandra Kollontaï (qui est rentrée dans l'histoire).
Je ne savais pas. Intéressant.
Par contre, tu as vu aux EU ? ce retour en arrière est inquiétant !
Je suis pas sure que les femmes soient aussi proches des problèmes féminins (ça fait drôle à lire ;) ) il y a aussi une question de caste ...
Pour le coup, Simone Veil, a agi pour TOUTES les femmes.
Oui c'est inquiétant.
Et je crois que ce qui motive ce retour en arrière est surtout religieux.
Après, il faut reconnaître que ce qui a aussi permis la légalisation de l'avortement aussi tôt en Urss, c'est que la gouvernement était athée (donc encore une motivation liée à la religion, ou son absence...).

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asterix
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Re: Délires sexistes : suite et pas fin

Message non lu par asterix » 23 juin 2019, 15:32:04

Yakiv a écrit :
23 juin 2019, 14:36:36
signora a écrit :
23 juin 2019, 14:04:32
Je ne sais pas ce qui a pris à Macron de nous mettre cette Schiappa à ce ministère, elle est toujours dans l'excès.
Je trouve au contraire Schiappa assez irréprochable, toujours juste et sans excès.
Et je pense qu'elle colle aux idées de Macron.
Moi je dirais qu'elle est amoureuse :mrgreen: mais qu'elle fait dire à Macron aussi ce qu'il ne pense pas. Lui, il laisse dire. Il a d'autre terrains de bataille.
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signora
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Re: Délires sexistes : suite et pas fin

Message non lu par signora » 23 juin 2019, 15:36:56

@Yakiv
Dis là il faut que je fasse des recherches, athée en 1920 ? J'ai plus en tête, bon google est venu à mon secours 1917, donc loi appliquée juste après la révolution ...
Question ? Est ce qu'après, tout de suite après, une révolution on est pas purs, dans l'action, sentiment de faire, qui par la suite s'estompe ...
Certes, les religions, la religion catholique si tu penses à elle, joue un rôle, mais ces fanatiques, n'ont rien à voir avec la religion !
"Dans la profondeur de l'hiver, j'ai finalement appris qu'il y avait en moi un soleil invincible."
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Re: Délires sexistes : suite et pas fin

Message non lu par Jeff Van Planet » 23 juin 2019, 15:40:01

Baltorupec a écrit :
23 juin 2019, 13:51:54
J'en sais rien. Pour les plus jeunes générations, cela me semble plus compliqué. J'ai l'impression qu'à ma génération, les hommes et les femmes sont plus distants, il y a moins de relations amoureuses, et plus de relation purement sexuelles.

Dans les deux cas, l'investissement émotionnel semble faire peur, et j'ai l'impression que c'est du à une forme de méfiance.

Bien évidemment, des personnes continue à se mettre en couple, se marier, mais j'ai l'impression qu'il y a une vraie dégradation.

J'ai une explication purement empirique à ça. De mon temps on n'avait pas internet, et pour avoir n'importe quel type de relation il fallait sortir, s'adapter à un milieux, aller voir une personne en lui parlant les yeux dans les yeux (en prenant bien soin de respirer avec plaisir on parfum :love: )
Ce genre de relations, quelle qu'elles soient, étaient limitées au nombre de personnes qu'on pouvait rencontrer. Et ce nombre de personnes qu'on pouvait rencontrer était lui même limité à l'espace temps. Autrement dit aux nombre d'endroit où l'on pouvait se rendre et au nombre de gens qu'on pouvait y rencontrer. Alors même si on savait qu'on pourrait toujours retrouver quelqu'un d'autre, on avait tendance à s'accrocher car on connaissait la limite de l'espace temps qui limitait ces possibilités de rencontres.

De nos jours Il y a internet. Il n'y a plus d'espace temps. Les forfaits de téléphones sont illimités, même si on rencontre quelqu'un à 300Km on peut lui téléphoner tous les jours. Et puis si ça ne marche pas, peu importe, dans la journée on aura un autre match, une autre rencontre et ainsi de suite. Je pense que pour le meilleur ou pour le pire nos façons de tisser des relations se sont adaptées à la technologie à notre disposition. Tout ça est en partie l'explication de plusieurs phénomènes que tu décris. Je ne vais pas revenir dessus.
Le grand problème de notre système démocratique c'est qu'il permet de faire démocratiquement des choses non démocratiques.
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Yakiv
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Re: Délires sexistes : suite et pas fin

Message non lu par Yakiv » 23 juin 2019, 15:48:24

signora a écrit :
23 juin 2019, 15:36:56
Question ? Est ce qu'après, tout de suite après, une révolution on est pas purs, dans l'action, sentiment de faire, qui par la suite s'estompe ...
Oui peut-être Signora. Il y avait en tout cas beaucoup d'idéal démocratique en 1917 chez certains révolutionnaires (pas tous).
Toujours est-il que Staline a interdit l'avortement en 1936 et qu'il a à nouveau été légalisé à sa mort en 1955.
signora a écrit :
23 juin 2019, 15:36:56
Certes, les religions, la religion catholique si tu penses à elle, joue un rôle, mais ces fanatiques, n'ont rien à voir avec la religion !
Avec les catholiques, non, mais avec les évangélistes, oui. :mrgreen:

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asterix
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Re: Délires sexistes : suite et pas fin

Message non lu par asterix » 23 juin 2019, 16:29:02

Baltorupec a écrit :
23 juin 2019, 13:51:54
@Nolimits J'en sais rien. Pour les plus jeunes générations, cela me semble plus compliqué. J'ai l'impression qu'à ma génération, les hommes et les femmes sont plus distants, il y a moins de relations amoureuses, et plus de relation purement sexuelles.

Dans les deux cas, l'investissement émotionnel semble faire peur, et j'ai l'impression que c'est du à une forme de méfiance.

Bien évidemment, des personnes continue à se mettre en couple, se marier, mais j'ai l'impression qu'il y a une vraie dégradation.

Il y a des raisons purement philosophiques, je pense que de moins en moins d'homme voie leur utilité dans le couple, et il y a aussi une chose assez simple.
Beaucoup d'hommes préfèrent passer 10 heure sur le dernier jeu vidéo à la mode plutôt qu'à rechercher une nouvelle partenaire.

Là, je m'avance complètement, mais j'ai l'impression que les jeunes hommes commencent à se diviser en trois catégories : les hyper séducteurs qui ont beaucoup de relations courtes, purement sexuelle, les hommes en couple (part qui me semble se réduire) et les herbivores (pour reprendre un terme utilisé par les japonais).
Là où des hommes "herbivores" me semblait être une exception encore il y a 30 ans, des hommes assez marginaux, il me semble aujourd'hui devenir un phénomène de masse. C'est le cas au japon aujourd'hui où ils représenteraient la majorité des jeunes hommes.
Chez ces hommes "herbivores", je pense qu'on peut voir deux grandes tendances, les frustrés et les moines. Les frustrés, je pense que c'est pas la peine d'expliquer, c'est des hommes qui souhaiteraient être en couple, essaient, mais n'y arrive pas, sans parler d'être en couple, qui essaient d'intégrer "le marché du sexe".
Chez les moines, une nouvelle fois, il y aurait plusieurs profils, sans être des hommes qui ne souhaitent pas être en relation, il y a ceux qui soit préfèrent faire autre chose (les jeux vidéos) à se consacrer à rechercher une partenaire, voir ceux qui n'ont ni le temps, ni l'argent à consacrer à rechercher une partenaire.
Enfin, il faut mentionner un dernier aspect : la pornographie. La pornographie est clairement devenue un phénomène de masse. Une université américaine a du annulé une étude sur l'effet de la pornographie sur les hommes car ils n'ont pas trouvé d'hommes qui n'en regardait pas.
Résultat, on a une génération d'hommes qui se vident tous les soir sur youporn, forcément, cela a une influence sur leur recherche de partenaire. Un homme vide va clairement faire moins pour rechercher une partenaire qu'un qui est "en chien" comme on le dit familièrement.

Chez les femmes, j'ai l'impression que la misère sexuelle/affective fait des ravages autrement.
On a en bref les femmes complètement exclues du "marché sexuel", je sais que ce terme peut marcher, mais quelque part ça marche, comme cela, il y a une offre (les hommes) et une demande (les femmes). Souvent ce sont les femmes les moins attirantes sexuellement, ou les moins séductrices. J'ai lu quelque part que cela fait des ravages particulièrement chez les femmes noires aux USA.
Les femmes "baisées mais pas aimées", désolé pour le terme cru, mais je ne vois pas d'autre façon d'appeler ça. Des femmes qui attire des hommes mais qui n'arrivent pas à les retenir. J'ai l'impression que la frustration n'est pas la même chez les hommes et les femmes (globalement). Là où les hommes ont plus de mal d'avoir accès aux relations sexuelles mais une fois qu'ils ont ces relations, les relations émotionnelles sont là, il me semble que chez les femmes, il y a une part croissante de jeunes femmes, qui n'arrivent pas à avoir de relations amoureuses et affectueuses, et autant rappeler que la solitude affective fait des dégâts monstres chez les hommes comme les femmes, on a aussi le cas de femmes qui enchainent les relations courtes;
Enfin, dernière catégories, les femmes en couples, pas besoin de beaucoup de commentaire.

Mon impression est globalement que la misère affective va augmenter, j'avais lu un article en anglais qu'apparemment les "millenial" (ceux nés dans les années 90) apparemment avaient moins de relations sexuelles que leurs ainés au même âge.

Est-ce que le féminisme est à blâmer ?
Dur à dire, mais il y a clairement des facteurs très importants qui n'ont rien à voir avec le féminisme.
Le plus important est l'état de notre système de récompense. Les sensations de plaisir sont gérés par la dopamine, or notre système dopaminique est fatigué. Internet, les réseaux sociaux, les jeux vidéos, tout cela sollicite ce système qui est probablement fatigué, d'où une perte de plaisir et de goût. Les jeunes et très jeunes hommes particulièrement exposés aux jeux vidéo et à la pornographie sont particulièrement ravagés de ce côté là.
Les "likes" d'un réseau social sollicite aussi ce système. Bref, cela explique des phénomènes d'addiction aux "likes" de tweeter ou facebook, de ce côté là je pense que les jeunes femmes sont plus vulnérables.
Où je veux en venir ? Si votre système de récompense à dopamine est surstimulé par des jeux vidéos ou des réseaux sociaux, il est moins disponible pour la séduction.
Enfin, les réseaux de séduction tel "tinder" créer un nouveau marché affectif/sexuel. Là où les offres de partenaires étaient avant limitées au travail, aux amis, maintenant d'un clic quelqu'un peut avoir accès à des dizaines de partenaires différent. Bref, la compétition sexuelle et affective s'est énormément accrue et ceux qui ne sont pas assez aptes à séduire et garder des partenaires restent sur le bas côté de la route.
Tout cela, le féminisme n'y a rien à voir.

Il faut aussi constater qu'une part croissante de personnes ont été élevées sans père. L'absence de repère masculin a été mesurée, elle affecte grandement, les suicides, la prise de drogue, l'instabilité émotionnelle. Evidemment, les jeunes garçons élevés sans pères sont plus impactés, mais les jeunes filles aussi.

Par contre, clairement, aujourd'hui, les hommes n'ont plus de repères moraux. Dans un systèmes qui répètent sans cesse que les femmes sont "formidables" et ne parle de masculinité que quand elle est "toxique" ou "dominatrice", il n'y a pas de place pour les hommes.

@signora Non, le mouvement des droits des hommes n'arrive clairement pas à décoller. On assiste déjà, et il y a un risque que cela augmente à la démission des hommes. C'est à dire un accroissement du nombres d'hommes avec des comportements associaux.
Je ne pense pas que l'histoire se répétera en miroir.
Analyse partagée à 99.9%

Juste dire que l'émotif s'est dissocié de l'affectif. En ce sens que l'émotion, lorsque j'étais tout jeune, était pratiquement le synonyme d'affection, de romantisme de tendresse, de fusion. En fait, c'est aujourd'hui que l'émotif tient son véritable sens au complet: tuer, faire mal, humilier, sont aussi des émotions recherchées. Et recherchées en tant qu'émotion.
L'affection n'émeut plus c'est une faiblesse, c'est être nu, c'est retirer son pare-feu, son anti spyware. Le sexe oui, reste une émotion. Découplé de l'affect, c'est bien ça qui pose problème. Je baise donc je suis, et c'est valable pour les femmes aussi.

Très bien vu l'histoire de la dopamine, je pense cela depuis longtemps, avant même que n'existe internet. Un jour un médecin m'a dit: les fumeurs ne font pas moins l'amour parce qu'ils sont plus essoufflés, mais seulement par manque de désir. Ce désir est comblé par autre chose, voilà tout: la nicotine génère un sentiment rassasié de récompense (dopamine). Donc les multiples accès au plaisirs faciles, être liké sur Facebook, démolir des trolls sur Sega, siroter du coca, assassiner un pot de Nutella... le désir est comblé. Il y a longtemps, longtemps que je pense que la consommation, et l'identification par la consommation, sont masturbatoires, et le tombeau de tout ce qui est partagé, l'amitié, l'amour, le sexe, et... même le débat politique!
Donc le sexe n'est plus un désir, ni associé à un sentiment, mais une simple considération de soi: je peux exister sans youporn, et chaque nouveau partenaire est un nouveau stage du jeu, comme les aviateurs alignent leurs missions réussies par des petites croix sur leur avion. Pour les filles, ce n'est pas très différent: c'est juste la preuve quelles ont les kilos bien placés, et ça, c'est le strike! Ce qui ne va pas chez elles, c'est une confusion énorme: elles sont persuadées qu'être femme, c'est d'être en mode séduction permanent. Si vous ne la regardez pas vous êtes un bouffon, si vous la regardez trop vous êtes un porc. Or, une femme normale sait très bien que si elle souhaite qu'un homme s'aperçoive qu'elle a aussi un cerveau, et qu'elle est aussi autre chose qu'un utérus ou un vagin, il y a aussi d'autres codes à adopter. Certaines femmes sont encore formidables: elle savent exactement quel doit être leur niveau de décolleté, la position de leur mèche,et plus globalement, adapter à la perfection, leur tenues et maquillages selon les circonstances. Non seulement je trouve cela merveilleux, mais en plus, je me sens respecté, et du coup, moi même considéré comme autre chose qu'un "porte couille". Ben oui! On est aussi autre chose :gratte:

Edit: dans les années 70/80, une étude disait que les polonais avaient presque de fois plus d'activité sexuelle que nous, ce qui apporte de l'eau à ton moulin. Le sexe est le bonheur des pauvres et des privés de loisir (la récompense). Et du coup, je me demande si le véritable ordre des choses est que l'amour construit le sexe et non l'inverse. Puisque l'amour divin est sans sexe, comme l'amour platonique, le sexe n'en serait qu'une forme de plénitude. Mais le vrai sexe, pas celui de youporn, celui que l'on a imaginé soi même, inspiré par notre flux hormonal naturel, conçu comme une communion des corps par extension des âmes, et non pas ces singeries acrobatiques et performeuses ponctuées de ahanements lourdingues bêtement reproduite par une jeunesse en manque d'imaginaire, persuadée du standard de la chose.
Blâmer le féminisme? pas vraiment. Mais je ne peux que remarquer la coïncidence des phénomènes, et que les doltoïens ou doltoïennes dégoulinants d'amour, ont fait naitre des tyrans gavés de dopamine et vierges de frustration, au point ou un prof doit théâtraliser ses cours à l'extrême pour espérer qu'il soit un peu intéressant. Tout cela n'est grave que si on ne trouve pas de parade. On a le mérite d'avoir essayé.
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signora
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Re: Délires sexistes : suite et pas fin

Message non lu par signora » 23 juin 2019, 19:01:39

Houlala .. c'est quelque chose notre fil délires sexistes ... :roll:
Faut que j'aille voir ce truc youporn ... bon j'ai pas ouvert ... je soupçonne que ça va pas me plaire ... je suis bizarre moi le porno me fiche le cafard ...
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Re: Délires sexistes : suite et pas fin

Message non lu par Nolimits » 23 juin 2019, 19:24:06

Marlène Schiappa va rencontrer les fédérations et les principales agences qui emploient les femmes de chambre dans les hôtels pour trouver des pistes d'améliorations de leurs conditions de travail.
Les femmes de chambre, mais aussi les "agents d'entretien en entreprises ou administrations", "ne doivent plus être invisibles", assure la secrétaire d'Etat, qui s'inquiète notamment des horaires décalés souvent imposés dans ce secteur.
E1 - ICI
Alors là ????
Il faudra m'expliquer de quoi elle se mêle ? :zinzin:
Elle est bien chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes, non ? Donc quel rapport avec la choucroute ?
Et autre question ? Pourquoi ce secteur là et pas un autre ? Parce que le secteur des hôtels est une partie infime des secteurs qui travaillent en horaires décalés !
Bref, c'est n'importe quoi : c'est Schiappa quoi ! (il n'y a pas eu de blague dans les 3 derniers jours à la TV pour l'occuper... :roll: )

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Re: Délires sexistes : suite et pas fin

Message non lu par Baltorupec » 23 juin 2019, 19:37:49

signora a écrit :
23 juin 2019, 19:01:39
Houlala .. c'est quelque chose notre fil délires sexistes ... :roll:
Faut que j'aille voir ce truc youporn ... bon j'ai pas ouvert ... je soupçonne que ça va pas me plaire ... je suis bizarre moi le porno me fiche le cafard ...
Tu ne manques rien. J'ai grandi dans une génération où le porno a été normalisé. Pas par mes parents, mais dans les cercles d'amis et ainsi de suite. Le métro boulot dodo est devenu métro boulot porno dodo.

C'est en lisant que je me suis rendu compte que le porno et le jeux vidéo éreintait le système de dopamine. Néanmoins, pour l'instant dans mes cercles de connaissance, je suis globalement une anomalie, pas qu'à ce niveau là d'ailleurs.
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Re: Délires sexistes : suite et pas fin

Message non lu par Baltorupec » 23 juin 2019, 20:58:34

signora a écrit :
23 juin 2019, 14:04:32
Je n'avais pas lu ta réponse intégrale ...
Je change d'avis, il faut vite démarrer un groupe d'hommes pour contrer ces féministes ... trouvez le nom j'adhère ... je veux pas voir mes fils se transformer ainsi ... c'est sur ce que tu dis ?
Ce n'est pas une fatalité pour tes fils. Je parle juste d'une tendance générale qui va de plus en plus exister.

Tu as toujours beaucoup d'hommes et de femmes qui construisent des relations équilibrées, et le fait de construire des relations équilibrées dépend pas mal des exemples qu'ils ont eu, même si bien sûr quelqu'un issu d'une famille monoparentale très instable peut construire une très bonne de relation de couple, et inversement, quelqu'un issu de la relation la plus équilibré au monde finir dans des relations instables. Les parents ne déterminent pas à 100 % ce que deviennent leur rejeton même si ils sont une des influences majeurs.

Tout ce que je peux souhaiter à tes fils c'est avant tout d'être heureux par eux même. Je pense qu'une des grande folie des couples moderne, c'est de penser que l'autre peut nous rendre heureux, cela peut engendrer du ressentiment par la suite.

Est-ce sûr à 100 %. Non, bien sûr que je ne fais que donner mes propres impressions sur ma génération, influencé par mon propre vécu. Néanmoins, il y a des éléments concrets dans ce que je dis.
https://www.liberation.fr/france/2017/0 ... de_1597255
https://www.glamourparis.com/amour-et-s ... lle-/73110
Il n'y a pas de statistiques sur l'addiction aux jeux vidéos ou sur les comportements au niveau pornographie à ma connaissance.
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Re: Délires sexistes : suite et pas fin

Message non lu par signora » 23 juin 2019, 21:06:14

@Baltorupec
Tout ce que je peux souhaiter à tes fils c'est avant tout d'être heureux par eux même. Je pense qu'une des grande folie des couples moderne, c'est de penser que l'autre peut nous rendre heureux, cela peut engendrer du ressentiment par la suite.
C'est d'une grande sagesse ce que tu dis là !
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Re: Délires sexistes : suite et pas fin

Message non lu par Baltorupec » 23 juin 2019, 21:07:48

signora a écrit :
23 juin 2019, 21:06:14
Tout ce que je peux souhaiter à tes fils c'est avant tout d'être heureux par eux même. Je pense qu'une des grande folie des couples moderne, c'est de penser que l'autre peut nous rendre heureux, cela peut engendrer du ressentiment par la suite.
C'est d'une grande sagesse ce que tu dis là !
Pour être honnête, ce n'est pas de moi, et je ne suis pas sûr que j'aurais su le comprendre moi même.
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Re: Délires sexistes : suite et pas fin

Message non lu par signora » 23 juin 2019, 21:22:25

Finalement ce fil ouvert pour Finkielkraut nous aura pousser loin dans la réflexion ... bien joué monsieur le philosophe ... :bravo:
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Re: Délires sexistes : suite et pas fin

Message non lu par johanono » 23 juin 2019, 22:39:23

J'entends dire un peu partout qu'il y a une explosion du nombre de célibataires en France. Mais est-ce bien le cas ? En ce qui me concerne, tous les gens que je connais et qui ont à peu près le même âge que moi, que ce soit en Mayenne (où j'habite actuellement) ou en région parisienne (où j'ai habité par le passé), sont en couple.

Il y a sans doute beaucoup de séparations, davantage d'instabilité qu'avant dans les relations de couple, mais j'ai l'impression que les gens ne restent pas seuls très longtemps, pour beaucoup d'entre eux, en tout cas quand ils sont jeunes.

Voici quelques graphiques instructifs :

Image

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Incontestablement, il y a davantage de célibataires qu'il y a une trentaine d'années.

Mais il apparaît clairement que le taux de célibataires augmente avec l'âge. Cela commence surtout à partir de 50 ans (à cause d'un grand nombre de séparations), et ça se poursuit pour les tranches d'âge à partir de 70 ans (à cause du risque de veuvage qui, forcément, augmente avec l'âge, et qui touche surtout les femmes).

Je ne dis pas qu'il n'y a pas de problèmes, mais je pense qu'il faut beaucoup nuancer le mythe du jeune de 20/30 ans qui vit seul, sans lien social autre que les réseaux sociaux, et qui vit sa sexualité uniquement sur ordinateur.

Les relations hommes-femmes sont différentes aujourd'hui de ce qu'elles étaient il y a encore 30 ans (et le féminisme n'y est pas pour rien), mais elles existent encore.

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