Jeff Van Planet a écrit : ↑15 août 2019, 08:53:24
quelqu'un pour me rafraîchir la mémoire SVP: ça fait combien de temps que les chinois occupent le Tibet sans que personne ne fasse quoi que ce soit? Vous voyez où je veux en venir?
au cas où non: si les chinois décident d'envahir hong knog et d'en faire une partie intégrante de leur territoire avec les mêmes lois que partout dans la république populaire, alors ils le feront et personne ne pourra rien faire face à la première armée du monde.
La dernière performance de la plus grande armée du monde demeure une rouste infligée par les Viets en 1979. La précédente était d'avoir perdu 400 000 hommes en Corée dans les 50s.
Lisez ceci:
Hongkong, la tirelire des princes et princesses rouges
Les nombreux intérêts économiques détenus plus ou moins secrètement par les élites chinoises à Hongkong compliquent la riposte de Pékin face aux manifestations.
Fin juillet, le ministère chinois de la Défense a qualifié d’«intolérables» les troubles à Hongkong et signalé que ses troupes se tenaient prêtes à intervenir si le gouvernement du territoire le demandait. Mais le «port parfumé» est à bien des égards une sorte de coffre-fort des élites chinoises, et ce fait, pointent des experts, est à même de dissuader le gouvernement de Pékin d’envoyer brutalement son armée rétablir l’ordre. La «tirelire» risquerait de se casser. «C’est un facteur dont le politburo tiendra compte quand il analysera ses options, et c’est un facteur important», explique le sinologue Jean-Pierre Cabestan.
» LIRE AUSSI - Hongkong: «La marge de manœuvre de Xi Jinping est étroite»
Avant même la rétrocession de la colonie de Hongkong à la Chine en 1997, le territoire semi-autonome était connu pour être le lieu où les nantis chinois cachaient, et même gagnaient, une partie de leur argent. Les Hongerdai («seconde génération rouge»), des fils, filles, neveux et cousins des hauts dirigeants de la République populaire, prêts à monnayer leur entregent, se faisaient embaucher par centaines par les succursales hongkongaises de banques internationales comme J.P. Morgan, Credit Suisse, Bank of America, Merrill Lynch et d’autres. Ces emplois factices «facilitaient» les transactions. Jusqu’à ce que, en 2013, la Securities and Exchange Commission (SEC) des États-Unis décide d’enquêter sur ces pratiques douteuses. Après plusieurs années de procédure, Credit Suisse a reconnu les faits et accepté en 2018 de payer à la SEC une amende de 47 millions de dollars. J.P. Morgan, qui employait illégalement plus de 200 membres et amis de l’aristocratie rouge à Hongkong, dans le cadre d’un programme secret qu’il avait singulièrement baptisé «Fils et filles», s’est pour sa part acquitté d’une amende de 267 millions de dollars. Il ne s’agit bien sûr que de la partie émergée de l’iceberg, car si ces banques se sont fait prendre la main dans le sac, bien d’autres passent sous le radar.
Paradis fiscaux
«Les élites politiques chinoises ont toutes un bien à Hongkong, précise Jean-Pierre Cabestan. Tous les membres de la nomenklatura communiste et leurs familles y possèdent un appartement ou plusieurs, des sociétés soit hongkongaises, soit enregistrées dans les paradis fiscaux des Caraïbes, mais toujours à partir de Hongkong.» Les Panama Papers ont dévoilé, en 2016, que des proches de l’entourage d’au moins huit membres, anciens ou actuels, du comité permanent du bureau politique du Parti communiste chinois détiennent des sociétés écrans dans des paradis fiscaux des Caraïbes. Ont notamment été cités Li Xiaolin, la fille de l’ancien premier ministre Li Peng, Jasmine Li, la petite-fille de l’ancien président de la conférence consultative politique du peuple chinois Jia Qinglin, et Deng Jiagui, beau-frère de l’actuel président en exercice Xi Jinping…
Les Panama Papers ont dévoilé, en 2016, que des proches de l’entourage d’au moins huit membres, anciens ou actuels, du comité permanent du bureau politique du Parti communiste chinois détiennent des sociétés écrans dans des paradis fiscaux des Caraïbes
Deng Jiagui est marié à Qi Qiaoqiao, sœur aînée du numéro un chinois. En 2012, une enquête de l’agence financière Bloomberg a établi, sur la base de documents publics irréfutables, que tous les deux, ainsi que leur fille, possédaient une villa de 25 millions d’euros sur l’île de Hongkong, ainsi que des parts dans diverses sociétés de terres rares et de technologie. Au total, un patrimoine d’au moins 291 millions d’euros, principalement investis dans l’ancienne colonie britannique. L’enquête, publiée au moment où Xi Jinping accédait aux plus hautes fonctions, avait considérablement secoué la famille Xi. Le président a immédiatement ordonné à son clan de vendre ses biens, ce qui a apparemment été en partie le cas.
Xiao Jianhua, un milliardaire du continent basé à Hongkong, servant de longue date de banquier aux «princes et princesses rouges», a raconté en 2014 à des journalistes du New York Times qu’il avait effectivement racheté une partie des actions du clan Xi. Il l’a fait «pour la famille», a-t-il déclaré. Très naïvement sans doute, car, disant cela, il brisait l’omerta. Bien que vivant entouré de gardes du corps dans le plus bel hôtel de luxe de Hongkong, le Four Seasons, le milliardaire a été enlevé par les services secrets chinois le 28 janvier 2017 pendant le Nouvel An chinois. Des témoins ont aperçu pour la dernière fois sa silhouette avachie dans une chaise roulante poussée par plusieurs hommes dans le parking du Four Seasons. Il pourrait être jugé bientôt à Pékin pour «corruption». Ce que font les princes rouges à Hongkong doit rester à Hongkong.
En fait, il me semble que c'est une affaire où les USA (la CIA) tient les communistes par les c....... Il suffit de balancer les infos en Chine Mainland pour faire écrouler le système.