La preuve en est que le jour où tu supprimes ces aides, il en est toujours au même point.
lapalisse n'aurait pas dit mieux
"bon j'ai un clou à planter, mais le marteau c'est pas la solution car une fois que tu me l'as repris je peux plus planter le clou".
La redistribution est un outil pour faire baisser la pauvreté. Il n'a que cet effet. Elle ne permet pas de faire baisser le chômage. C'est pour ça que ton analogie est foireuse. Deux possibilités
- soit dans ton analogie la pauvreté est la blessure, du coup réduire la douleur c'est pas réduire la pauvreté. Et comme la redistribution réduit la pauvreté c'est que ton analogie est hors sujet.
- soit dans ton analogie la pauvreté est la douleur, du coup donner un anti douleur (un anti pauvreté donc) ne permet pas de s'attendre à ce que la blessure guérisse mais du coup on ne peut pas reprocher à l'anti douleur de ne pas avoir guéri la blessure. L'analogie est une nouvelle fois foireuse.
a serait convainquant si je ne côtoyais pas des gens victimes des trappes à pauvretés.
trappe que tu as toi-même définie comme étant la redistribution (non parce qu'en fait le concept de trappe à pauvreté, qui génère la paupérisation des pauvres, fait que justement la redistribution les réduit)
Que tu le veuilles ou non, ces aides, c'est de la charité.
non. La charité ça a un sens : il faut que la personne ou le groupe de personne qui en fait preuve choisisse qui reçoit et pour quoi faire. Là c'est une redistribution impersonnelle et sans contrainte on n'est pas dans la charité.
(*) appelles ça cotisations au lieux d'impôts si ça te donnes bonne conscience, mais ça reste des PO.
une nouvelle fois c'est pas une question de bonne conscience.
l'impôt est une somme qu'on doit donner qui va au budget général de l'état, c'est unilatéral
une cotisation est une somme qu'on donne et qui ouvre un droit à un retour le jour où on a besoin (cotiser selon ses moyens profiter selon ses besoins), c'est totalement bilatéral.