Vous aussi avez une vision "to leave or not to leave". L'illustration dentaire le montre bien, car on se la fait arracher ou pas (on pourrait aussi essayer de la soigner )asterix a écrit : ↑01 sept. 2019, 16:25:50
Cette foule dans la rue contre la décision de BOJO, il faut en faire quoi? N'est ce pas aussi une expression démocratique?
Mais d'un autre côté, c'est le moment ou jamais de souligner un échec démocratique, et là je te rejoins. Il se trouve que la démocratie gère à peu prêt tout sauf les crises. A ce demander si finalement la démocratie n'est pas une crise permanente. Or, la démocratie demande des sacrifices, le parlement n'a pas voulut prendre ses responsabilités.
Donc finalement, même si je déplore le brexit, il est grand temps que le RU assume son choix populaire, quoi qu'il n'advienne. Il y a fort longtemps que la balle n'est plus du côté de Bruxelles, qui a superbement négocié, en douceur, mais avec fermeté.
@Papibilou je reste d'accord sur le fait que BOJO fait un scandale démocratique, sur le fond. Mais pour la forme, clouer le bec à un parlement qui ne s'exprime pas ou qui n'aboutit à rien, c'est peut être pas volé. Un parlement, ça fait son job ou ça disparait. Je pense que la leçon sera retenue, et que par la suite, la chambre des communes sera comme sont nom l'indique. Ce pays est comme une personne qui aurait une dent pourrie, qui appelle dix fois son dentiste pour finalement chaque fois refuser qu'on l'arrache.
Encore une leçon aussi sur le référendum: lorsqu'on consulte des profanes sur un sujet aussi pointu (on a vu ça en France ave le référendum sur la constitution), on a ce qu'on mérite. A croire que de tous ces anglais qui font de la géopolitique sur Facebook, aucun d'entre eux n'a pensé une seconde au problème de l'Ulster! Aaah! Ca c'est de la grande démocratie! Ou alors est ce un sketches des "Gaudins"?
J'ai une pensée pour la Reine.
En fait le référendum, lancé parce que le premier ministre de l'époque était sûr du "on reste dans l'UE ", n'a absolument jamais évoqué le problème du "on part". C'est on part avec des accords ou on part sans accords. Cette alternative n'a jamais été posée par ce référendum bancal. Or c'est bien cela qui a divisé les députés et comme ils ne savaient pas ce que voulaient leurs électeurs entre ces deux possibilités, ils se sont divisés et n'ont pu prendre de décision. Je ne leur jetterai donc pas la stone, (ils pourraient nous la renvoyer). En fait, seules de nouvelles élections au cours desquelles les souhaits (hard ou soft) seront clairement exprimés pourraient, avec un peu de chance, clarifier les desiderata des british.
Même je ne suis pas loin de penser qu'un nouveau référendum, après 3 années qui auront au moins eu le mérite d'avoir éclairé le peuple anglais, serait la meilleure solution. Il aurait la même validité que le premier, mais les anglais auraient un peu mieux compris les enjeux. N'est-ce pas aussi cela la démocratie: laisser s'exprimer un peuple "éclairé".