Pour un civisme environnemental
Re: Pour un civisme environnemental
Très bien. D'ailleurs on a davantage de poissons dans les rivières . Pour les oiseaux, les tests n'ont pas encore permis de rétablir les populations.
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Re: Pour un civisme environnemental
C'est parce que les pesticides ne sont probablement pas leur premier souci de façon directe. Je pencherais davantage pour la disparition de leurs proies, la destruction des habitats (comme pour les poissons d'ailleurs) et les plastiques.
Re: Pour un civisme environnemental
Je ne sais pas si c'est possible, mais certains y croient.
https://www.latribune.fr/entreprises-fi ... 30611.html
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Comment la voiture électrique va remodeler le marché de l'électricité
Par Nabil Bourassi | 14/10/2019, 17:41 | 857 mots
(Crédits : dr)
D'après une étude d'Accenture, la voiture électrique va créer un écosystème de marchés qui sera structuré autour des producteurs d'électricités, mais sera ouvert à de nouveaux acteurs très divers. Le cabinet d'audit estime à 200 milliards d'euros le potentiel de ce marché sur le seul marché français d'ici 2040.
Le boom de la voiture électrique est enclenché ! C'est une demi-certitude tant on ignore encore beaucoup sur son rythme de croissance. Mais c'est un fait, les ventes de voitures électriques ont encore progressé de 50% sur les huit premiers mois de l'année en France, mais sans dépasser les 2% de part de marché... Pourtant, les industriels réfléchissent déjà à l'avènement d'une ère de la voiture électrique et ses conséquences... Elles sont multiples, et surtout juteuses si on en croit une étude menée par Accenture auprès de 6.000 personnes en Europe et en Amérique du Nord.
2040, le point de bascule énergétique
D'après cette étude, le parc automobile français devrait compter un million de voitures électrifiées (100% électrique et hybride) à l'horizon 2025. Il faudra néanmoins attendre 2040 pour que celles-ci dépassent les voitures conventionnelles, en ventes annuelles. Cette étude met surtout l'accent sur le fait que cette nouvelle donne technologique va permettre l'émergence d'une nouvelle filière tournée autour de la production et la distribution d'électricité, mais également les infrastructures et des services associés. Cet "écosystème" pourrait cumuler près de 200 milliards d'euros de volume d'affaires sur la période jusqu'en 2040, d'après les experts d'Accenture, pour le seul marché français. Evidemment, les acteurs traditionnels que sont les producteurs d'électricité sont les plus légitimes pour profiter de cette manne.
Mais d'autres acteurs ont déjà commencer à s'y intéresser, au premier rang desquels les compagnies pétrolières. Il n'est plus rare de voir des stations essences équipées d'infrastructures de recharge pour voiture électriques. Les collectivités locales pourraient également entrer dans la danse, comme à Paris où la municipalité est propriétaire du réseau de recharge hérité d'Autolib. Mais Tesla a également développé une offre similaire. Les gestionnaires de parkings sont également des potentiels acteurs. Le marché de l'infrastructure qui va de son déploiement à sa gestion représentera 40 milliards d'euros de chiffre d'affaires jusqu'en 2040.
La flexibilité énergétique
L'autre volet de cet écosystème est intitulé "valorisation de la flexibilité". Ce volet est le plus original et le plus révolutionnaire puisque cela représente la capacité à moduler l'énergie en fonction de la demande. Cela nécessite de pouvoir stocker l'énergie, notamment grâce aux batteries des voitures électriques. "Il s'agit de stocker intelligemment l'énergie et la délivrer en fonction des prix du marché, et ainsi se substituer aux moyens de production centralisés, en fonction des besoins de consommation", explicite Thierry Mileo, directeur chez Accentur. Autrement dit, cette flexibilité va permettre de lisser les pics de production d'électricité, et ainsi permettre de baisser les capacités de production. Mais ce marché ne représentera guère plus de 6 milliards d'euros 'ici
Enfin, un dernier volet d'environ 20 milliards concernera les services additionnels comme le financement des voitures électriques, de la batterie ou autres services supplémentaires inhérents à des flottes d'entreprises par exemple.
Cet écosystème va impliquer de nombreux acteurs y compris des entreprises étrangères à l'univers de l'énergie. Mais selon Accenture, les historiques que sont les EDF, GDF Suez et autres Enedis, resteront au coeur de cet écosystème. D'ailleurs, leur activité traditionnelle permettra de remporter l'essentiel du marché estimé par cette étude, et tournera autour de 130 milliards. En revanche, celle-ci ne sera la plus rentable.
L'enjeu de la régulation publique
Mais Thierry Mileo estime qu'il y a un énorme enjeu de régulation public qui va se poser dans la constitution de cet écosystème. "Nous avons établi deux scénarios théoriques. Le premier envisage que tout cet écosystème relève de la sphère privée, avec une recharge exclusivement au domicile. Le second implique la puissance publique et prévoit une part importante de recharge dans des lieux accessibles au public. Nous estimons que le deuxième scénario permet de maximiser l'utilisation d'une borne de recharge puisque celle-ci pourra être utilisée par plusieurs véhicules", explique à La Tribune Thierry Mileo.
La régulation pourrait également déborder sur les politiques tarifaires puisque les collectivités pourraient être amenées à instaurer des incitations, mais également à imposer des temps de recharge ou des règles de stationnement spécifiques. Pour Grégory Jarry, senior manager chez Accenture, les prix de marché de l'électricité vont être amenés à être de plus en plus volatiles tandis que les pouvoirs publics vont vouloir maîtriser davantage les dépenses énergétiques.
L'avènement de la voiture électrique et tout son écosystème pourra être une solution pertinente au sens où elle va offrir de nouveaux marchés, mais également éviter de lourds investissements dans les capacités de production. Pour autant, selon Accenture, les énergéticiens historiques "n'y arriveront pas seuls, ils vont nouer des partenariats". Ainsi EDF vient de conclure un accord avec Nissan, Engie travaille avec Arval... "Chacun est déjà en train de constituer son écosystème", observe Thierry Mileo. "Ils ont des atouts pour rester au centre du jeu, ils disposent quand même de liens clients privilégiés", ajoute-il.
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Re: Pour un civisme environnemental
Il va falloir en construire des centrales.
Re: Pour un civisme environnemental
Encore une fois il y a un énorme potentiel d'énergies renouvelables facile à valoriser
partout dans le monde y compris en France . Ceux qui s'y mettent ne s'en portent que mieux .
Voir le Portugal , le Maroc ou d'autres .
https://www.hellowatt.fr/blog/portugal- ... uvelables/
Et pendant ce temps là le permafrost décongèle .
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Re: Pour un civisme environnemental
Mais oui mais oui.
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Re: Pour un civisme environnemental
Tiens, qu'est ce que je disais !
https://www.lemonde.fr/economie/article ... _3234.htmlle gouvernement défend une option très claire. Dans une lettre envoyée au président d’EDF, le 12 septembre, que Le Monde a pu consulter, la ministre de la transition écologique et le ministre de l’économie, Elisabeth Borne et Bruno Le Maire, donnent une feuille de route précise à Jean-Bernard Lévy pour « être en mesure de répondre à l’exécution d’un programme de construction de trois paires de réacteurs sur trois sites distincts ». Et le courrier de détailler que la construction de chaque paire sera « espacée de quatre ans et les tranches au sein d’une même paire de dix-huit mois ».
Re: Pour un civisme environnemental
Effectivement Macron a reconduit Jean Bernard Levy à la téte d'EDF .Nombrilist a écrit : ↑14 oct. 2019, 23:47:06Tiens, qu'est ce que je disais !
https://www.lemonde.fr/economie/article ... _3234.htmlle gouvernement défend une option très claire. Dans une lettre envoyée au président d’EDF, le 12 septembre, que Le Monde a pu consulter, la ministre de la transition écologique et le ministre de l’économie, Elisabeth Borne et Bruno Le Maire, donnent une feuille de route précise à Jean-Bernard Lévy pour « être en mesure de répondre à l’exécution d’un programme de construction de trois paires de réacteurs sur trois sites distincts ». Et le courrier de détailler que la construction de chaque paire sera « espacée de quatre ans et les tranches au sein d’une même paire de dix-huit mois ».
Après les échecs flagrants des EPR à Flamanville et en Finlande
il a donc décidé de nous infliger six nouveaux EPR et de négliger
les énergies renouvelables . Quel talent ! Quel réalisme ! Quelle lucidité !
https://www.lemonde.fr/economie/article ... _3234.htmlNucléaire : comment le gouvernement travaille en catimini
à la construction de six nouveaux EPR
Et pendant ce temps là le permafrost décongèle .
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Re: Pour un civisme environnemental
@Snark , les yaka fokon, ça ne marche pas. J'ai longtemps pensé comme toi. Puis je me suis amusé à faire quelques calculs et j'ai vite vu que ça coinçait, même dans un monde sans frottement.
Re: Pour un civisme environnemental
Il n'y a pas d'autre solution que de construire de nouvelles centrales, si on veut satisfaire les besoins énergétiques, tout en évitant les modes de production qui génère des gaz à effet de serre (pétrole, charbon, gaz). Et les énergies renouvelables, pour sympathiques qu'elle soient, ne suffiront pas : n'en déplaise à certains, la France n'a pas le même ensoleillement que le Chili ou le Portugal.
La question est : faut-il se lancer dans la construction de réacteurs EPR, sachant que cette technique n'est pas maîtrisée, ou bien faut-il construire des centrales d'ancienne génération ?
La question est : faut-il se lancer dans la construction de réacteurs EPR, sachant que cette technique n'est pas maîtrisée, ou bien faut-il construire des centrales d'ancienne génération ?
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Re: Pour un civisme environnemental
Les EPR dont la construction a connu des ratés sont plus ou moins des prototypes, ceux construits en Chine sont déjà en production et donnent pleinement satisfaction, et pour cause vu qu'ils ont bénéficié du retour d'expérience des sus-cités. Si on ne poursuit pas le projet EPR en France alors dans 10 ans on sera obligé de racheter notre propre technologie aux Chinois quand on aura enfin réalisé qu'on ne peut pas se passer du nucléaire à moyen terme sans emplafonner nos objectifs de réduction de GES.
If the radiance of a thousand suns were to burst into the sky, that would be like the splendor of the Mighty One— I am become Death, the shatterer of Worlds.
Re: Pour un civisme environnemental
Et construire des centrales à l'identique de celles existantes, n'est-ce pas possible ?
Re: Pour un civisme environnemental
Sans faire de calcul, je suis arrivé à la même conclusion. C'est pourquoi je ne crois pas à la promesse d'une croissance verte infinie. On peut jouer sur l'efficacité énergétique des produits mais nos besoins ne pourront pas être couverts par du 100 % renouvelable, comme l'Islande avec sa géothermie. Ma foi, la seule piste viable est aussi la plus incertaine, longue et politique, c'est celle de sensibiliser les gens à leur consommation et leurs besoins réels dans la vie.Nombrilist a écrit : ↑15 oct. 2019, 07:53:15@Snark , les yaka fokon, ça ne marche pas. J'ai longtemps pensé comme toi. Puis je me suis amusé à faire quelques calculs et j'ai vite vu que ça coinçait, même dans un monde sans frottement.
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Re: Pour un civisme environnemental
On ne paie pas l'électricité à son juste prix. L'amortissement des centrales et encore moins leur démantèlement n'ont été prises en compte. On voit bien qu'on tente de prolonger la durée de vie des centrales et qu'on ne sait pas en construite des nouvelles type EPR.
Le rapport annuel sur l'éolien vient de sortir...
https://fee.asso.fr/wp-content/uploads/ ... light.pdf.
Il faut un mix, c'est évident, mais qu'est-ce qu'on lambine sur le renouvelable !
Le rapport annuel sur l'éolien vient de sortir...
https://fee.asso.fr/wp-content/uploads/ ... light.pdf.
Il faut un mix, c'est évident, mais qu'est-ce qu'on lambine sur le renouvelable !
C'est toujours hier que commence le futur, mais la France continue de penser que tout commence demain. (Boualem SANSAL)
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