Justice sociale.
Je lis ad nauseam les petits slogans incantatoires assimilant la justice sociale à une redistribution forcenée des revenus.
Avec l'étonnement de constater que ceux qui professent des crédos n'enmesurent pas la stupidité.
C'est quoi, cette justice redistributive sensée appaiser le jalousie de certain par prédation des biens des autres ?
Exemple.
Trois pavillons de banlieue et troisjardins sembables.
Celui du milieu est une petite merveille : jolis parterre, potager super soigné. Chaque jour, au retour du travail, la famille s'y précipite pour biner, arroser, etc.
De part et d'autres, deux jungles faites de détritus, de ronces et d'orties, avec juste la place pour y poser un transat dans lequel se prélasse la famille avide de romans photos.
Quand les légumesdu beau potager viennent à maturité, les voisins enjambent la cloture, et viennent s'en saisir.
Protestation du jardinier qui s'entend répondre : "tu es un sale égoiste, tu veux tout garder pour toi, et tu vois bien que nous n'avons rien".
Vous devrez déployer beaucoup d'éloquence pour m'explique que cette situation est équitable.
Mais que se passera-t-il s'il est fait droit aux prédations des voisins ? Simplement, le jardinier abandonnera son potager, non ?
Laissons chacun profiter du fruit de ses efforts : cela ne l'empêchera pas de donner avec le sourire quelques beaux légumes à une famille qui n'a pas de jardin ...
Avec l'étonnement de constater que ceux qui professent des crédos n'enmesurent pas la stupidité.
C'est quoi, cette justice redistributive sensée appaiser le jalousie de certain par prédation des biens des autres ?
Exemple.
Trois pavillons de banlieue et troisjardins sembables.
Celui du milieu est une petite merveille : jolis parterre, potager super soigné. Chaque jour, au retour du travail, la famille s'y précipite pour biner, arroser, etc.
De part et d'autres, deux jungles faites de détritus, de ronces et d'orties, avec juste la place pour y poser un transat dans lequel se prélasse la famille avide de romans photos.
Quand les légumesdu beau potager viennent à maturité, les voisins enjambent la cloture, et viennent s'en saisir.
Protestation du jardinier qui s'entend répondre : "tu es un sale égoiste, tu veux tout garder pour toi, et tu vois bien que nous n'avons rien".
Vous devrez déployer beaucoup d'éloquence pour m'explique que cette situation est équitable.
Mais que se passera-t-il s'il est fait droit aux prédations des voisins ? Simplement, le jardinier abandonnera son potager, non ?
Laissons chacun profiter du fruit de ses efforts : cela ne l'empêchera pas de donner avec le sourire quelques beaux légumes à une famille qui n'a pas de jardin ...
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)
Vos réponses sont téléphonées. Un peu trop !
Il est clair que vous n'avez jamais vu "les pauvres" de près. Moi bien : on ne préside pasun centre d'aide sociale pendant 15 ans sans voir toutes les variétés.
Il y a quelques "cas malheureux" (le père qui meurt dans la prime enfance de ses enfants et la mère qui ne sort pas de sa dépression par exemple), sans parler des invalides et des faibles d'esprit. Remarquez que, dans mon histoire de potager, je les ai mentionnés comm e devant être protégés.
Mais les autres ? Ont-ils profité des études qui leur étaient offertes ? Des formations professionnelles tout aussi gratuites et qui valent à leurs lauréats une embauche quasi sur lheure ?
Comment gèrent-ils leur budget ? Quand je vois que dans mon centre, nous sommes arrivés à remettre sur les rails plus de 85 % de ces "pauvres" en moins de deux ans, c'est tout de même qu'il n'y a pas de fatalité.
Mais le problème que j'évoque, c'est que jamais vous ne les motiverez à s'en sortir en leur donnant autant s'ils ne se remuent pas que s'ils travaillaient.
Il est clair que vous n'avez jamais vu "les pauvres" de près. Moi bien : on ne préside pasun centre d'aide sociale pendant 15 ans sans voir toutes les variétés.
Il y a quelques "cas malheureux" (le père qui meurt dans la prime enfance de ses enfants et la mère qui ne sort pas de sa dépression par exemple), sans parler des invalides et des faibles d'esprit. Remarquez que, dans mon histoire de potager, je les ai mentionnés comm e devant être protégés.
Mais les autres ? Ont-ils profité des études qui leur étaient offertes ? Des formations professionnelles tout aussi gratuites et qui valent à leurs lauréats une embauche quasi sur lheure ?
Comment gèrent-ils leur budget ? Quand je vois que dans mon centre, nous sommes arrivés à remettre sur les rails plus de 85 % de ces "pauvres" en moins de deux ans, c'est tout de même qu'il n'y a pas de fatalité.
Mais le problème que j'évoque, c'est que jamais vous ne les motiverez à s'en sortir en leur donnant autant s'ils ne se remuent pas que s'ils travaillaient.
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)
- artragis
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- Enregistré le : 29 janv. 2009, 00:00:00
- Compte Twitter : @francoisdambrin
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inepte car :
-c'est un exemple imaginé, du fait qu'il soit un exemple, il ne peut tenir lieu de règle, de fait qu'il soit imaginé, il ne peut tenir lieu d'expérience.
-les suppositions de l'exemple sont plus que caricaturales : très grande pauvreté mais pas de très grande richesse, donc les rentes ne rentrent pas en compte, en fait seul le "capital" (dans la métaphore qui distingue trois valeur, le capitaliste est l'agriculteur) est pris en compte. De plus on suppose non pas une redistribution des richesses, qui serait basé sur la solidarité (devoir) ou la charité, mais sur un vol (donc un délit, voire un crime).
-Le terme de justice social est lui même mal défini déjà en disant que C'EST la redistribution des richesses. Or s'il faut un minimum de redistribution pour avoir une justice sociale, l'une n'est pas l'autre.
-c'est un exemple imaginé, du fait qu'il soit un exemple, il ne peut tenir lieu de règle, de fait qu'il soit imaginé, il ne peut tenir lieu d'expérience.
-les suppositions de l'exemple sont plus que caricaturales : très grande pauvreté mais pas de très grande richesse, donc les rentes ne rentrent pas en compte, en fait seul le "capital" (dans la métaphore qui distingue trois valeur, le capitaliste est l'agriculteur) est pris en compte. De plus on suppose non pas une redistribution des richesses, qui serait basé sur la solidarité (devoir) ou la charité, mais sur un vol (donc un délit, voire un crime).
-Le terme de justice social est lui même mal défini déjà en disant que C'EST la redistribution des richesses. Or s'il faut un minimum de redistribution pour avoir une justice sociale, l'une n'est pas l'autre.
mps, tu as vu "des pauvres " et non "les pauvres", et durant tous tes messages sur ton expérience à l'aide sociale, tu nous a montré que ce n'était pas la majorité des cas qui étaient assistés, je me base sur TES plus de 6000 messages...Il est clair que vous n'avez jamais vu "les pauvres" de près.
http://zestedesavoir.com une association pour la beauté du zeste.
- Nombrilist
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- Enregistré le : 08 févr. 2010, 00:00:00
La réflexion de MPS est fondée sur la négation des déterminismes qui nous constituent. C'est une sorte d'égalitarisme forcené où chacun d'entre nous possède le même potentiel et où on ne peut être pauvre que par choix personnel. Partant de là, tout son raisonnement se tient.
Ce qui distingue principalement l'ère nouvelle de l'ère ancienne, c'est que le fouet commence à se croire génial. K M
- artragis
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En prenant pour ironie et sarcasme les derniers messages, je pense quand même qu'on peut essayer d'aller plus loin et de proposer une définition de la justice sociale qui convient mieux.
Une piste : la métaphore de la ruche, dans un poème d'un des précurseurs du libéralisme (je vous dirais son nom demain soir ou lundi, j'ai laissé alternative économique à mon apart).
Une piste : la métaphore de la ruche, dans un poème d'un des précurseurs du libéralisme (je vous dirais son nom demain soir ou lundi, j'ai laissé alternative économique à mon apart).
http://zestedesavoir.com une association pour la beauté du zeste.
Si c'est la fable des abeilles dont tu parles c'est de Bernard de Mandeville.
--> http://fr.wikipedia.org/wiki/La_Fable_des_abeilles
--> http://fr.wikipedia.org/wiki/La_Fable_des_abeilles
Ce qui distingue principalement l'ère nouvelle de l'ère ancienne, c'est que le fouet commence à se croire génial. K M
[table cellpadding="0" cellspacing="0" border="0" width="100%"][tr][td colspan="1" rowspan="1" width="100%"][/td][td colspan="1" rowspan="1" valign="top"] [/td][/tr][tr][td colspan="2" rowspan="1"]La réflexion de MPS est fondée sur la négation des déterminismes qui nous constituent. C'est une sorte d'égalitarisme forcené où chacun d'entre nous possède le même potentiel et où on ne peut être pauvre que par choix personnel. Partant de là, tout son raisonnement se tient.[/td][/tr][/table]
Tu remarqueras, Racaille, que dans mon exemple, les trois voisins ont des parcelles identiques de taille, de terre et d'exposition. Autrement dit, ilspartent à égalité.
Tout en reconnaissant des contextes culturels plus ou moins favorables, e refuse le déterminisme dont vous vous pouléchez, au nom de tous les gens qui, nés dans des contextes difficiles, s'en sont brillamment sortis.
Ce que je déteste le plus dans la gauche, c'est que vous marquez les pauvres à la fesse, les parquez dans un enclos, et entendez bien qu'ils n'en sortent pas.
moi aussi je le trouve inepte, il s'est couvert de ridicule dans un forum voisin
Après avoir suicidé son forum, voila que Zab vient mettre le souk dans un autre. Ca promet.
Tu remarqueras, Racaille, que dans mon exemple, les trois voisins ont des parcelles identiques de taille, de terre et d'exposition. Autrement dit, ilspartent à égalité.
Tout en reconnaissant des contextes culturels plus ou moins favorables, e refuse le déterminisme dont vous vous pouléchez, au nom de tous les gens qui, nés dans des contextes difficiles, s'en sont brillamment sortis.
Ce que je déteste le plus dans la gauche, c'est que vous marquez les pauvres à la fesse, les parquez dans un enclos, et entendez bien qu'ils n'en sortent pas.
moi aussi je le trouve inepte, il s'est couvert de ridicule dans un forum voisin
Après avoir suicidé son forum, voila que Zab vient mettre le souk dans un autre. Ca promet.
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)
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