Phillipe De Villiers démissionne du conseil général de Vendé
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Bonjour
Le président du Mouvement pour la France (MPF), Philippe de Villiers, a annoncé jeudi dans un communiqué sa démission de la présidence du conseil général de Vendée. «A la suite d'une décision mûrement réfléchie, je m'en vais. A la date du 31 octobre, je quitte la présidence du conseil général et le conseil général», écrit Villiers, âgé de 61 ans, dans un «message à tous les Vendéens».
Il présidait l'instance départementale depuis 1988.
Le président du MPF avait pourtant annoncé cet été qu’il serait candidat à sa succession à l’issue des cantonales de mars 2011. Il avait d'ailleurs insisté en disant que « si un jour (il) devait partir, ce serait par surprise ».
Sa décision n'aurait rien à voir avec sa santé, affirme le Vendéen dans son communiqué. «La réforme territoriale, la fin de l'autonomie fiscale, l'esprit de l'époque, les impatiences, rendent ma décision opportune, sage et nécessaire. Nous entrons dans un nouveau cycle : les collectivités territoriales vont perdre, hélas, leurs moyens et leurs capacités, substituant à l'esprit du temps visionnaire l'esprit du temps mécanicien », dit Philippe de Villiers.
A l'automne 2009, il avait annoncé qu'il était atteint d'un cancer rare de l'oeil, un mélanome de la choroïde. Il précise dans son communiqué : «Depuis un an, je suis passé d'une rive à l'autre, de celle des souffrants à celle des bien-portants. J'ai traversé le cancer au galop et, aujourd'hui, je suis guéri. A 61 ans, la vie continue.» Il ajoute qu'il ne fera «ni conférence de presse, ni autre déclaration. Je m'efface».
Sa décision est aujourd'hui, selon ses dires « irrévocable », sans que ce soit pour autant un « retrait de la vie politique », selon le site de «Ouest-France».
Qu'en pensez vous ?
A plus tard,
Le président du Mouvement pour la France (MPF), Philippe de Villiers, a annoncé jeudi dans un communiqué sa démission de la présidence du conseil général de Vendée. «A la suite d'une décision mûrement réfléchie, je m'en vais. A la date du 31 octobre, je quitte la présidence du conseil général et le conseil général», écrit Villiers, âgé de 61 ans, dans un «message à tous les Vendéens».
Il présidait l'instance départementale depuis 1988.
Le président du MPF avait pourtant annoncé cet été qu’il serait candidat à sa succession à l’issue des cantonales de mars 2011. Il avait d'ailleurs insisté en disant que « si un jour (il) devait partir, ce serait par surprise ».
Sa décision n'aurait rien à voir avec sa santé, affirme le Vendéen dans son communiqué. «La réforme territoriale, la fin de l'autonomie fiscale, l'esprit de l'époque, les impatiences, rendent ma décision opportune, sage et nécessaire. Nous entrons dans un nouveau cycle : les collectivités territoriales vont perdre, hélas, leurs moyens et leurs capacités, substituant à l'esprit du temps visionnaire l'esprit du temps mécanicien », dit Philippe de Villiers.
A l'automne 2009, il avait annoncé qu'il était atteint d'un cancer rare de l'oeil, un mélanome de la choroïde. Il précise dans son communiqué : «Depuis un an, je suis passé d'une rive à l'autre, de celle des souffrants à celle des bien-portants. J'ai traversé le cancer au galop et, aujourd'hui, je suis guéri. A 61 ans, la vie continue.» Il ajoute qu'il ne fera «ni conférence de presse, ni autre déclaration. Je m'efface».
Sa décision est aujourd'hui, selon ses dires « irrévocable », sans que ce soit pour autant un « retrait de la vie politique », selon le site de «Ouest-France».
Qu'en pensez vous ?
A plus tard,
« Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’au bout pour que vous puissiez le dire »
Le débat ne s'arrête jamais sur Actu-Politique
J'ai lu ça tout à l'heure mais j'avoue que je n'ai pas très bien compris où Villiers veut en venir. Est-ce qu'il estime que les régions sont de plus en plus mises sous tutelle du pouvoir central étatique ? N'étant pas expert en la matière sa déclaration me donne envie d'en savoir plus.«La réforme territoriale, la fin de l'autonomie fiscale, l'esprit de l'époque, les impatiences, rendent ma décision opportune, sage et nécessaire. Nous entrons dans un nouveau cycle : les collectivités territoriales vont perdre, hélas, leurs moyens et leurs capacités, substituant à l'esprit du temps visionnaire l'esprit du temps mécanicien »
Ce qui distingue principalement l'ère nouvelle de l'ère ancienne, c'est que le fouet commence à se croire génial. K M
Ouais j'ai mis en fond un débat sur LCI qui porte justement sur le défaut de dotation des collectivités territoriales par l'Etat et je commence à mieux cerner le problème qui a poussé Villiers à jeter l'éponge. Ceci dit, ce n'est pas nouveau ce problème non ?
Edit : je réponds à ma propre question, je n'avais pas vu l'intitulé du débat LCI : " gel des dotation aux collectivités locales sur 3 ans". Ca oui c'est nouveau
Edit : je réponds à ma propre question, je n'avais pas vu l'intitulé du débat LCI : " gel des dotation aux collectivités locales sur 3 ans". Ca oui c'est nouveau
Ce qui distingue principalement l'ère nouvelle de l'ère ancienne, c'est que le fouet commence à se croire génial. K M
C'est certain .... quand ceux qui collaborent avec le petit auront compris que c'est toujours forcément à sens unique, ils auront fait un grand pas vers la connaissance de la psychologie humaine.El Fredo a écrit : Il doit se mordre les doigts d'avoir fait alliance avec l'UMP qui a dépouillé les collectivités territoriales de leurs financements.
- Nombrilist
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- Enregistré le : 08 févr. 2010, 00:00:00
Une version un peu moins héroïque du départ de Villiers :
http://www.sudouest.fr/2010/10/01/villi ... 32-755.phpVilliers perd « sa » guerre
Philippe de Villiers a démissionné hier de la présidence du Conseil général. Le résultat d'une bataille de plusieurs mois avec son fils spirituel en politique.
«Le hobereau n'a pas supporté que son garde-chasse puisse un jour lui faire de l'ombre. Il en est mort. » Tel est le jugement lâché hier par une personnalité vendéenne à l'annonce de la démission de Philippe de Villiers du poste de président du Conseil général qu'il occupait depuis 1988.
Un coup de tonnerre à La Roche- sur-Yon et partout ailleurs lorsque hier matin, Villiers, fidèle à son personnage d'extraordinaire metteur en scène - au Puy du Fou, certes, en politique aussi, dans sa vie tout court -, a lancé son « message à tous les Vendéens ».
Un texte fort, remarquablement écrit, qui a donné des frissons à nombre de ses adversaires et arraché des larmes à la plupart de ses partisans, sur cette terre marquée par son Histoire.
Cette Histoire sur laquelle Villiers s'est appuyé pour créer « son » Puy du Fou, exceptionnelle réussite qui a fait de cet énarque saltimbanque, démissionnaire de la préfectorale au lendemain de l'élection de Mitterrand, le patron du département. Un patron ne supportant pas que la moindre tête dépasse dans son camp, là où les extrêmes se sont toujours côtoyés, depuis une droite traditionnelle pure et dure, proche des catholiques intégristes, jusqu'aux démocrates chrétiens ayant refusé de franchir le pas pouvant les conduire dans les bataillons de la gauche modérée.
La faute de Fillon !
Longtemps, donc, le chef Villiers a marché devant, les autres élus vendéens - hormis dans les rares îlots socialistes tels que la ville de La Roche-sur-Yon et le sud proche de Fontenay-le-Comte - lui emboîtant le pas.
Dès le début de son aventure vendéenne, Philippe de Villiers avait installé à la tête du Puy du Fou un jeune homme aussi discret qu'efficace que, peu après, il a appelé à ses côtés dans le vaisseau politique.
C'est ainsi que Bruno Retailleau s'est fait un nom avant de collectionner les mandats : bras droit au Conseil général, aujourd'hui sénateur, hier conseiller régional.
C'est dans cette collectivité régionale, à Nantes, qu'il a travaillé avec François Fillon, alors président des Pays de la Loire. Les deux hommes se sont appréciés à tel point qu'une fois à Matignon, Fillon a proposé à Retailleau d'entrer au gouvernement afin de s'occuper des nouvelles technologies. Première proposition refusée par… Philippe de Villiers, la seconde le mettant dans une noire colère. Jusqu'à aller taper à la porte de Sarkozy, empêchant ainsi Retailleau d'avoir accès à la lumière.
Fin du match
Le simple fait que celui-ci s'étonne d'une telle situation a été le déclencheur d'une guerre terrible avec son mentor. Lequel a multiplié les déclarations agressives (« Il me doit tout, c'est moi qui l'ai fait ») avant de pratiquer une politique de la terre brûlée.
Ainsi a-t-il exigé que Retailleau soit jeté hors les structures dirigeantes du Puy du Fou sinon il retirait son scénario et l'ensemble de ses créations. On a peine à croire, quand des témoins racontent près d'une année d'affrontements, à quel point Philippe de Villiers a pu chercher à démolir ce fils spirituel subitement devenu l'adversaire à abattre.
« On s'est demandé s'il n'avait pas pété un câble, cette affaire venant après de gros problèmes familiaux, un cancer de l'œil… » glisse un proche, au « Château », le Conseil général.
La vie du département a fini par en pâtir, créant chez nombre d'élus le doute, l'agacement et enfin, la colère. Et voilà comment, en fin de semaine dernière, alors que Retailleau n'avait pas caché qu'il s'opposerait à Villiers après le renouvellement de la moitié de l'assemblée, en mars prochain, le président a réclamé un vote de confiance. À main levée. Résultat, sur 27 votants, deux abstentions, 10 pro-Villiers, 15 pro-Retailleau. Fin du match.
Philippe de Villiers, dans son message, fait porter le chapeau de son départ à la réforme territoriale, à la fin de l'autonomie fiscale, à la substitution de « l'esprit du temps visionnaire » à « l'esprit du temps mécanicien ».
Nul n'est dupe, d'autant qu'il se dit parfaitement guéri après avoir « traversé son cancer au galop ». Il a ouvert les hostilités ; il a perdu ; il s'efface.
Commentaire de son vieil adversaire Jacques Auxiette, ancien maire PS de La Roche-sur-Yon, président de la Région : « Je l'ai eu au téléphone dans la matinée. Il était ému. À tel point qu'il m'a parlé d'amitié. Je retiens qu'il a donné sa fierté à la Vendée, qu'il a su en parler. Quant à Retailleau, futur président du Conseil général, ce n'est pour moi ni une alternance ni une alternative. »
Ce qui distingue principalement l'ère nouvelle de l'ère ancienne, c'est que le fouet commence à se croire génial. K M
Il n'a pas à se mordre les doigts. Il a fait alliance avec l'UMP parce qu'avec son micro-parti, il était isolé. Une majorité de conseillers généraux en Vendée ne le suivaient plus dans ses appels du pied vers l'extrême-droite. L'alliance avec l'UMP était aussi un moyen de préserver son leadership sur la Vendée, et de glaner quelques mandats ça et là pour son parti. Mais ça n'a pas suffi.El Fredo a écrit : Il doit se mordre les doigts d'avoir fait alliance avec l'UMP qui a dépouillé les collectivités territoriales de leurs financements.
Je n'ai aucune preuve mais c'est effectivement comme ça que je l'ai toujours perçu.FIFE a écrit :Par contre, et Wesker peut le confirmer, j'ai toujours dit qu'il était un sous marin de l'UMP !
Ce qui distingue principalement l'ère nouvelle de l'ère ancienne, c'est que le fouet commence à se croire génial. K M
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