Le grand remplacement des hommes par les robots

[El Fredo]

Certes mais l'idée fait son chemin un peu partout y compris aux USA.

[Nombrilist]

Elle est super jolie la première ministre finlandaise ! Et elle n'a que 36 ans. Pourquoi on n'a que des vieux croûtons chez nous ? Concernant la robotisation, elle aura in fine surtout lieu là où les pays auront l'énergie électrique suffisante pour les faire fonctionner. C'est à dire une augmentation forte de la production par rapport à aujourd'hui. Pas d'énergie électrique, pas de robot. Les anti-nuke d'EELV spé biodynamie feraient mieux de méditer là-dessus.

[Camille]

Après, si l'on veut financer un revenu de base, il faudrait en contrepartie une taxation sur la robotisation. C'était d'ailleurs l'idée de Benoît Hamon en 2017, inspirée par les travaux de l'eurodéputée luxembourgeoise Mady Delvaux.

[Nombrilist]

Je pense que tout ça, c'est du rêve. Pour le vérifier, il faudrait commencer par faire une simple règle de trois: quelle est la quantité d'énergie déployée par tous les robots + quelle est la quantité d'énergie physique dépensée par tous les travailleurs de France chaque année pour couvrir TOUS les besoins de notre population, et comparer avec l'énergie électrique produite en France chaque année. Par exemple, les besoins énergétiques d'un laminoir sont équivalents à l'énergie physique productible par un million de français.

[Kadavre]

Je pense que tout ça, c'est du rêve. Pour le vérifier, il faudrait commencer par faire une simple règle de trois: quelle est la quantité d'énergie déployée par tous les robots + quelle est la quantité d'énergie physique dépensée par tous les travailleurs de France chaque année pour couvrir TOUS les besoins de notre population, et comparer avec l'énergie électrique produite en France chaque année. Par exemple, les besoins énergétiques d'un laminoir sont équivalents à l'énergie physique productible par un million de français.

Je n'ai rien compris à ce que tu racontes mais je suis d'accord

[Camille]

Il est évident que les humains ne pourront jamais rivaliser avec les robots sur des tâches manuelles et de calculs. Malgré tout, il y a un besoin de compenser financièrement, même si ce ne serait que partiel, le remplacement de la main-d'œuvre humaine par les robots.

Les partisans d'un recul de l'âge de la retraite ou d'un allongement de la durée hebdomadaire de travail sont d'autant plus à côté de la plaque qu'il faudra une population de plus en plus qualifiée, et donc sur les bancs des écoles de plus en plus longtemps (et donc de moins en moins de temps pour cotiser), pour répondre aux enjeux de l'économie de demain. La robotisation nous obligeant en moyenne à être plus en plus qualifiés.

[Nombrilist]

Je pense que tout ça, c'est du rêve. Pour le vérifier, il faudrait commencer par faire une simple règle de trois: quelle est la quantité d'énergie déployée par tous les robots + quelle est la quantité d'énergie physique dépensée par tous les travailleurs de France chaque année pour couvrir TOUS les besoins de notre population, et comparer avec l'énergie électrique produite en France chaque année. Par exemple, les besoins énergétiques d'un laminoir sont équivalents à l'énergie physique productible par un million de français.

Je n'ai rien compris à ce que tu racontes mais je suis d'accord

Ah. Ben en gros, un parc de machine, c'est une entité qui transforme des trucs inutiles (e.g., des plaques de métal) en trucs utiles (e.g., des voitures) en utilisant une certaine quantité d'énergie, directement proportionnelle à la production, elle-même directement proportionnelle aux besoins de la société. On peut donc faire la somme de tous les besoins de notre société et en déduire la quantité d'énergie nécessaire pour les assouvir. Et on compare par rapport à la quantité d'énergie que nous produisons sur notre sol. De ce calcul, on peut en déduire si il est réaliste d'imaginer vivre un jour dans une société robotisée dans un monde entièrement renouvelable. En ce qui me concerne, j'ai un gros doute. Surtout en ce qui concerne l'UE.

[El Fredo]

Plutôt que de taxer les robots on devait interdire ou réguler fortement les cryptomonnaies, en 2021 l'énergie dépensée par le minage de Bitcoin est équivalente à la consommation de l'Argentine, et les émissions de GES générées ont réduit à néant celles économisées grâce au parc de véhicules électriques au niveau mondial. On a beau faire tous les efforts qu'on peut pour réduire nos émissions et limiter la catastrophe climatique, une petite fraction de l'humanité trouvera toujours le moyen de tout foutre en l'air. Emmerdons les cryptomineurs !

[Nombrilist]

Plutôt que de taxer les robots on devait interdire ou réguler fortement les cryptomonnaies, en 2021 l'énergie dépensée par le minage de Bitcoin est équivalente à la consommation de l'Argentine, et les émissions de GES générées ont réduit à néant celles économisées grâce au parc de véhicules électriques au niveau mondial. On a beau faire tous les efforts qu'on peut pour réduire nos émissions et limiter la catastrophe climatique, une petite fraction de l'humanité trouvera toujours le moyen de tout foutre en l'air. Emmerdons les cryptomineurs !

J'ignorais l'ampleur du désastre. Entièrement d'accord

[Camille]

Le Kosovo a récemment été touché par une pénurie d'électricité à cause du minage de cryptomonnaies, poussant le gouvernement à l'interdire. Les tarifs bas pratiqués dans certains pays d'Europe de l'Est en ont fait des places de choix pour les mineurs.

Concrètement, je ne sais pas comment cette interdiction s'appliquerait. Le fournisseur d'électricité doit sûrement alerter les autorités de chaque consommation anormale, comme ça se fait déjà pour ceux qui cultivent du cannabis chez eux.

Je me demande même si ce n'est en partie à cause de ces cryptos qu'on assiste à cette flambée des prix d'électricité un peu partout.

[El Fredo]

C'est le cas dans certains pays en tout cas.

[Papibilou]

Après, si l'on veut financer un revenu de base, il faudrait en contrepartie une taxation sur la robotisation. C'était d'ailleurs l'idée de Benoît Hamon en 2017, inspirée par les travaux de l'eurodéputée luxembourgeoise Mady Delvaux.

Est ce que ce ne serait pas une taxation contre la modernisation ?

[Papibilou]

Il est évident que les humains ne pourront jamais rivaliser avec les robots sur des tâches manuelles et de calculs. Malgré tout, il y a un besoin de compenser financièrement, même si ce ne serait que partiel, le remplacement de la main-d'œuvre humaine par les robots.

Les partisans d'un recul de l'âge de la retraite ou d'un allongement de la durée hebdomadaire de travail sont d'autant plus à côté de la plaque qu'il faudra une population de plus en plus qualifiée, et donc sur les bancs des écoles de plus en plus longtemps (et donc de moins en moins de temps pour cotiser), pour répondre aux enjeux de l'économie de demain. La robotisation nous obligeant en moyenne à être plus en plus qualifiés.

Est ce que aller plus longtemps à l'école est antinomique avec une durée de travail plus longue (retarder l'âge de départ à la retraite) , attendu qu'il y a corrélation entre niveau d'études et espérance de vie ?

[Camille]

Après, si l'on veut financer un revenu de base, il faudrait en contrepartie une taxation sur la robotisation. C'était d'ailleurs l'idée de Benoît Hamon en 2017, inspirée par les travaux de l'eurodéputée luxembourgeoise Mady Delvaux.

Est ce que ce ne serait pas une taxation contre la modernisation ?

Ca dépend des taux qui sont appliqués. Mais si un robot détruit plus d'emplois qu'il n'en crée, alors il faudra bien une compensation. Notamment en matière de formation, pour former des gens toujours plus qualifiés, qui feront des tâches que les robots ne savent pas encore faire.

Ensuite, je fais un parallèle avec votre message suivant, corrélation n'est pas causalité. Et comme j'ai pu le dire dans un autre sujet, ce n'est pas un bon calcul que de faire travailler des Seniors, qui ont des connaissances souvent dépassées, pas toujours actualisées, qui ont davantage la tête dans leurs futurs projets de retraite que dans leur travail, et qui constituent in fine (comme l'a montré une note de France Stratégie) une charge pour l'entreprise en raison des arrêts maladie plus fréquent.

Surtout dans des domaines qui évoluent très vite comme la robotisation, c'est préférable de laisser la place aux jeunes. Ce n'est pas de l'âgisme, c'est juste qu'ils ont une formation plus adéquate aux enjeux actuels.

[Nombrilist]

Il est évident que les humains ne pourront jamais rivaliser avec les robots sur des tâches manuelles et de calculs. Malgré tout, il y a un besoin de compenser financièrement, même si ce ne serait que partiel, le remplacement de la main-d'œuvre humaine par les robots.

Les partisans d'un recul de l'âge de la retraite ou d'un allongement de la durée hebdomadaire de travail sont d'autant plus à côté de la plaque qu'il faudra une population de plus en plus qualifiée, et donc sur les bancs des écoles de plus en plus longtemps (et donc de moins en moins de temps pour cotiser), pour répondre aux enjeux de l'économie de demain. La robotisation nous obligeant en moyenne à être plus en plus qualifiés.

Est ce que aller plus longtemps à l'école est antinomique avec une durée de travail plus longue (retarder l'âge de départ à la retraite) , attendu qu'il y a corrélation entre niveau d'études et espérance de vie ?

Je pense que la corrélation se situe plus au niveau de gens qui prennent soin de leur santé vs gens qui font n'imp.