La rigueur: différence entre Fillon et Sarkozy?le courage ?
Kaliko, qu'un enseignant soit du privé ou du public, il remplit la même fonction utile, non ?
La seule différence, c'est que l'enseignant du privé n'est pas nommé à vie, ni infligé à des générations perdues s'il est nul.
La seule différence, c'est que l'enseignant du privé n'est pas nommé à vie, ni infligé à des générations perdues s'il est nul.
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)
J'adore aussi, mais tu n'as pas répondu à la question de fond : en qui le même service serait une richesse offert par du privé mais pas une richesse quand ce serait par du public ? D'ailleurs comment comptes tu les délégation de service public à du privé ? Ou les profits privés fait par des fonctionnaires ?Et j'adore que tu me prennes pour un imbécile. Bien sûr que les services sont des produits commerciaux comme les biens.
Je n'ai pas établi de distinction entre services et industrie, je l'ai fait entre public et privé.
Bref, tu fais une distinction idéologique qui a la réponse qu'elle mérite.
On voit que tu lis les posts des autres icon_mrgreenMais ça n'entre pas en compte dans le PIB.
Différence purement théorique. Même dans du privé total comme chez Acadomia, un prof nul est juste mis sur d'autres élèves si les parents se plaignent. Par ailleurs le public embauche aussi des CDD.La seule différence, c'est que l'enseignant du privé n'est pas nommé à vie, ni infligé à des générations perdues s'il est nul.
T'es vraiment kon François, fallait créer une SCI.
- El Fredo
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Ca n'a aucun sens.PatJol a écrit :Ce qui enrichit le pays, c'est le PIB. Ce que peut taxer l'Etat, c'est le PIB.
Les dépenses publiques, et donc les salaires des fonctionnaires, rentrent bien entendu en ligne de compte dans le PIB, c'est même l'un des piliers principaux. Cf la formule du PIB ci-dessus (tu as lu mon commentaire ?).L'argent que dépense un professeur, il l'a reçu de l'Etat. Il ne l'enrichit pas en le dépensant.
Je suis d'accord qu'il rend un service utile, mais il n'enrichit pas le pays.
If the radiance of a thousand suns were to burst into the sky, that would be like the splendor of the Mighty One— I am become Death, the shatterer of Worlds.
Cette distinction n'est pas idéologique, elle est statistique.Golgoth a écrit :J'adore aussi, mais tu n'as pas répondu à la question de fond : en qui le même service serait une richesse offert par du privé mais pas une richesse quand ce serait par du public ? D'ailleurs comment comptes tu les délégation de service public à du privé ? Ou les profits privés fait par des fonctionnaires ?Et j'adore que tu me prennes pour un imbécile. Bien sûr que les services sont des produits commerciaux comme les biens.
Je n'ai pas établi de distinction entre services et industrie, je l'ai fait entre public et privé.
Bref, tu fais une distinction idéologique qui a la réponse qu'elle mérite.
On voit que tu lis les posts des autres icon_mrgreenMais ça n'entre pas en compte dans le PIB.
Différence purement théorique. Même dans du privé total comme chez Acadomia, un prof nul est juste mis sur d'autres élèves si les parents se plaignent. Par ailleurs le public embauche aussi des CDD.La seule différence, c'est que l'enseignant du privé n'est pas nommé à vie, ni infligé à des générations perdues s'il est nul.
Quand les statisticiens veulent mesurer la richesse d'un pays, ils n'incluent pas le secteur public.
Dans une discussion, le difficile, ce n'est pas de défendre son opinion, c'est de la connaître.
André Maurois
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Ce qui crée de la richesse, c'est la valeur ajoutée et les bénéfices. C'est le principe, vendre plus cher que ce qu'on a acheté.El Fredo a écrit :Ca n'a aucun sens.PatJol a écrit :Ce qui enrichit le pays, c'est le PIB. Ce que peut taxer l'Etat, c'est le PIB.Les dépenses publiques, et donc les salaires des fonctionnaires, rentrent bien entendu en ligne de compte dans le PIB, c'est même l'un des piliers principaux. Cf la formule du PIB ci-dessus (tu as lu mon commentaire ?).L'argent que dépense un professeur, il l'a reçu de l'Etat. Il ne l'enrichit pas en le dépensant.
Je suis d'accord qu'il rend un service utile, mais il n'enrichit pas le pays.
Et seulement les entreprises font du bénéfice. Les administrations dépensent un budget. Elles ne font pas de bénéfice.
Dans une discussion, le difficile, ce n'est pas de défendre son opinion, c'est de la connaître.
André Maurois
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Golgoth, tu sembledur de c omprenure icon_cryJ'adore aussi, mais tu n'as pas répondu à la question de fond : en qui le même service serait une richesse offert par du privé mais pas une richesse quand ce serait par du public
- Tu fais ta toilette le matin : utile, mais non rentable.
- Une infirmière payée par la Sécu vient faire ta toilette : utile, mais coûteux pour la société.
- Tu es indépendant et va faire des toilettes chez des personnes dépendantes qui te paient : utile et rentable (honoraires, charges sociales, fiscalité, TVA).
Toi voir la différence ?
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)
Je ne vois pas le rapport avec public/privé. Si ton état ne nécessite pas une personne ayant des compétences médicales, cela aura un cout moindre que s'il nécessite une infirmière. D'ailleurs quand il fait beau il y a plus de soleil que quand il pleut, et le cheval blanc d'Henri IV est blanc.
Mais dans tous les cas un service est rendu, service qui a économiquement une valeur.
Mais dans tous les cas un service est rendu, service qui a économiquement une valeur.
T'es vraiment kon François, fallait créer une SCI.
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Je reste sans voix devant une telle obstination.PatJol a écrit :Quand les statisticiens veulent mesurer la richesse d'un pays, ils n'incluent pas le secteur public.
Tu oublies que de nombreuses entreprises bénéficient des commandes de l'Etat, et donc de la dépense publique, ainsi que des services publics, des infrastructures, etc. Donc les dépenses publiques participent bien au PIB (et même beaucoup), comme le montre la formule du calcul postée plus haut. Que celui-ci soit calculé comme la somme des VA ou comme la somme des dépenses, on arrive au même résultat.PatJol a écrit :Ce qui crée de la richesse, c'est la valeur ajoutée et les bénéfices. C'est le principe, vendre plus cher que ce qu'on a acheté.
Et seulement les entreprises font du bénéfice. Les administrations dépensent un budget. Elles ne font pas de bénéfice.
Et dans ce dernier cas, qui fait ta toilette ? Ton exemple est mal construit. De plus tes revenus ne sortent pas de nulle part.mps a écrit :- Tu fais ta toilette le matin : utile, mais non rentable.
- Une infirmière payée par la Sécu vient faire ta toilette : utile, mais coûteux pour la société.
- Tu es indépendant et va faire des toilettes chez des personnes dépendantes qui te paient : utile et rentable (honoraires, charges sociales, fiscalité, TVA).
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J'ai dû mal m'exprimer, parce que j'ai été mal compris.
Il y a le secteur privé, les administrations et le secteur public qui exerce une activité économique comparable au privé.
Le secteur privé a pour objectif de créer de la richesse. C'est sa nature.
Les administrations rendent des services indispensables au public, mais elles ne créent pas de richesses. Certaines politiques sont destinées à stimuler l'économie, mais elles ne créent pas de richesse, elles en redistribuent. Par exemple, quand l'Etat vient en aide au secteur automobile comme dernièrement, il le fait au moyen des financements issus des impôts. C'est de la redistribution, pas de la création de richesse.
Le secteur public qui exerce une activité comparable à celle du privé (EDF, par exemple) est créateur de richesse. C'est maintenant assez marginal dans notre économie, mais ça existe.
Il y a le secteur privé, les administrations et le secteur public qui exerce une activité économique comparable au privé.
Le secteur privé a pour objectif de créer de la richesse. C'est sa nature.
Les administrations rendent des services indispensables au public, mais elles ne créent pas de richesses. Certaines politiques sont destinées à stimuler l'économie, mais elles ne créent pas de richesse, elles en redistribuent. Par exemple, quand l'Etat vient en aide au secteur automobile comme dernièrement, il le fait au moyen des financements issus des impôts. C'est de la redistribution, pas de la création de richesse.
Le secteur public qui exerce une activité comparable à celle du privé (EDF, par exemple) est créateur de richesse. C'est maintenant assez marginal dans notre économie, mais ça existe.
Dans une discussion, le difficile, ce n'est pas de défendre son opinion, c'est de la connaître.
André Maurois
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El Fredo, je vais essayer de jouer les traducteurs icon_confused
Quand Coca-Cola distribue en France, il utilise évidemment du papier imprimé : bons d'expéditions, factures, etc.
Ce sont des dépenses contingentes, comme le sont celles des services publics.
Certes, cela apporte un petit volume d'affaires , mais on ne peut parler d'acitivité économiques.
Je pense que ce qui t'embrouilles , c'est le niveau de certaines commandes de l'Etat
(construction d'immeubles, infrastructures, etc)
Mais on ne peut toujours pas dire que l'Etat ait des activités économiques : il a des activités le contraignant à dépenser l'argent du contribuable, ce qui a certaines répercussions économiques, exactement comme les documents imprimés de Coca-Cola.
C'est plus clair ?
Quand Coca-Cola distribue en France, il utilise évidemment du papier imprimé : bons d'expéditions, factures, etc.
Ce sont des dépenses contingentes, comme le sont celles des services publics.
Certes, cela apporte un petit volume d'affaires , mais on ne peut parler d'acitivité économiques.
Je pense que ce qui t'embrouilles , c'est le niveau de certaines commandes de l'Etat
(construction d'immeubles, infrastructures, etc)
Mais on ne peut toujours pas dire que l'Etat ait des activités économiques : il a des activités le contraignant à dépenser l'argent du contribuable, ce qui a certaines répercussions économiques, exactement comme les documents imprimés de Coca-Cola.
C'est plus clair ?
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)
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Et qu'est-ce sinon une activité économique dans le plus pur sens du terme ? L'Etat est un acteur de l'économie au même titre que n'importe quelle entreprise.mps a écrit :Mais on ne peut toujours pas dire que l'Etat ait des activités économiques : il a des activités le contraignant à dépenser l'argent du contribuable, ce qui a certaines répercussions économiques, exactement comme les documents imprimés de Coca-Cola.
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N'importe quoi.mps a écrit :Le but de l'activité économique est de dégager des plus-values.
Le but de l'Etat est de gérer, si possible à coûts raisonnables. Pour preuve, il n'est pas assujetti à la tVA.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Economie
Quand tu fais tes courses, c'est une activité économique. Quelle plus-value dégage-tu ? La définition que tu donnes est celle qui s'applique à une entreprise. Et je ne vois pas ce que la TVA vient faire là-dedans.L’économie, ou l’activité économique (du grec ancien οἰκονομία / oikonomía : « administration d'un foyer », créé à partir de οἶκος / oîkos : « maison », dans le sens de patrimoine et νόμος / nómos : « loi, coutume ») est l'activité humaine qui consiste en la production, la distribution, l'échange et la consommation de biens et de services.
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