Voici un article sur les taxes d'habitations :
La taxe d’habitation s’obtient en multipliant la « valeur locative » de votre logement, aux taux d’imposition votés chaque année par les collectivités. Revalorisée chaque année par l’Etat, la valeur locative du logement varie peu. Et ce sont les fameux taux d’imposition votés par les collectivités qui servent de levier pour augmenter la fiscalité locale…
Alors comment expliquer une augmentation des impôts ?
Tout d’abord l’année suivant les élections municipales reste traditionnellement propice à des augmentations de taxes, c'est un phénomène assez classique en début de mandat.
Ensuite s’ajoute le fait que les collectivités ont aussi besoin de renflouer leurs caisses… « Communes et départements constatent une stagnation des dotations de l’Etat, ce qui freine l’augmentation de leurs dépenses » explique Boutny Stanilas, directeur général de Public Evaluation System. Les effets de la crise sont aussi ravageurs : depuis un an la chute des ventes de logements pénalise en effet les collectivités qui perçoivent des droits de mutation sur les transactions immobilières.
Contrairement aux apparences, les habitants des villes où les taux augmentent ne sont pas forcément les plus mal lotis. « Les villes qui augmentent aujourd’hui leurs taux sont aussi généralement celles qui partent de plus bas. Il y a donc un effet de rattrapage à prendre en compte », remarque Boutny Stanilas
Exemple pour Paris et Lille : malgré une augmentation de 9% en 2009, la ville applique encore des taux de 9,59% pour le calcul de sa taxe. A contrario, si les taux n’augmentent pas cette année à Lille… c’est aussi qu’ils atteignent déjà 33%.
Enfin un certain nombre d’habitants sont épargnés par ces hausses : les bénéficiaires du RMI, d’allocations handicap, ainsi que les personnes âgées de plus de 60 ans, sous conditions de ressources, bénéficient en effet d’abattements.
Voici une carte de France qui montre les augmentations ou non :

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