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Pour revenir au thème du débat sur la durée du travail en Europe. Personnellement sur ce type de question je suis assez proche des idées libérales et libertaires : le libre choix des individus de pouvoir travailler tant qu'ils le désirent. Seul problème dans la pratique, c'est que les salariés ne choisissent quasiment jamais leur emploi du temps. Exemple type : la pression du chômage qui fait qu'une personne postulant pour un emploi aura tendance à accepter n'importe quelle condition de travail pour avoir le job et ne pas tomber dans le chômage de longue durée. On peut donc penser à juste titre que l'élargissement des heures de travail chaque semaine, même sur la base du volontariat, ne finira à terme que comme un nouvel outil destiné au dumping social. J'ai aussi tendance à avoir le même raisonnement pour le travail dominical ; perso je n'ai pas d'enfants et je n'ai rien contre le fait de travailler ce jour-là, mais je comprends que ce n'est pas le cas de tout le monde et que si une telle mesure finit par être adoptée, le travail dominical finira un jour où l'autre par devenir une norme.
Il ne faut pas croire non plus que le rêve de tout patron est de faire bosser ses guss 11 heures par jour ! Dans les grosses unités en 3 pauses, il est évidemment impossible de dépasser 8 heures. Dans les PME, le patron est généralement là le premier et le dernier : lui aussi aspire à terminer sa journée. Idem pour tous ceux qui travaillent chez un client, qui veut les voir disparaître avant l'heure de l'apéro ...
Nous sommes donc plutôt devant un problème de flexibilité. Il est clair qu'il est logique que les chocolatiers travaillent comme des bêtes en décembre, quitte à ne rien faire ou presque en été ...
Pour le travail dominical, il ne faut pas en faire un monde : des millions de gens travaillent déjà le dimanche. L'argument des enfants a aussi ses limites : les enfants sont aussi en congé le mercredi et le samedi ... et sont plus faciles à caser chez les grands parents (ou les scouts, ou tout ce qu'on veut) le dimanche.
Mon mari était commandant de bord en charter, et volait forcément tous les week-ends : personne n'en est mort

Restent ceux qui se verraient forcés d'adopter des horaires qu'ils détestent, pour avoir le job. Bon, on ne fait pas toujours ce qu'on veut das la vie, et il faut peser le pour ou le contre, mais aussi toutes les solutions intermédiaires, comme de prendre le travail tout enn en cherchant un qui convienne mieux.
Toutes les relations ne doivent pas se régler par lois et décrets ...