S'il ne le fait pas il n'aura que peu de souscripteurs. 5% est le minimum en intérêt, 10 ans en années...mps a écrit :Ne rêvons pas. Il est quasi impossible, actuellement, de trouver une obligation en euros avec débiteur de rang 1 à plus de 3,5 %. (précompté)

L'emprunt national
- artragis
- Messages : 8169
- Enregistré le : 29 janv. 2009, 00:00:00
- Compte Twitter : @francoisdambrin
- Contact :
http://zestedesavoir.com une association pour la beauté du zeste.
- wesker
- Messages : 32008
- Enregistré le : 18 mai 2009, 00:00:00
- Localisation : Proche de celles et ceux qui vivent dans le pays réel
Racaille, tu n'as pas écouté l'émission en entier car à un moment un intervenant expliquait que cet empruint couterait effectivement plus cher qu'un financement auprès des marchés mais que ces derniers, au vu de l'instabilité et du risque que les Etats Unis ont de se refinancer, les taux pourraient évoluer à la hausse et rendre dépendant les économiques ayant emprunté sur ces marchés, contrairement au Japon par exemple qui emprunte en pompant les liquidités de l'épargne nationale.
Par conséquent, oui il y a beaucoup de tambours et trompettes sur une opération quasi annuelle mais si cette dernière est affecté avec pertinence, elle peut s'avérer profitable pour notre économie.
Quant à savoir si, par patriotisme, les français adhereront à cette operation, tout dépend comment ils perçoivent les resultats de la politique économique actuelle...C'est rare que l'on accorde sa confiance à un homme ayant tout raté !
Par conséquent, oui il y a beaucoup de tambours et trompettes sur une opération quasi annuelle mais si cette dernière est affecté avec pertinence, elle peut s'avérer profitable pour notre économie.
Quant à savoir si, par patriotisme, les français adhereront à cette operation, tout dépend comment ils perçoivent les resultats de la politique économique actuelle...C'est rare que l'on accorde sa confiance à un homme ayant tout raté !
Ce qui est frappant dans tout ça, c’est que Sarkozy décide d’un grand emprunt dont on ne connaît ni le montant, ni la destination. Lui-même n’en sait rien encore, il s’en remet à un séminaire de réflexion. Autrement dit, on emprunte d’abord et on réfléchit ensuite.
C’est clairement une politique de communication qui va coûter cher, d’abord parce que les conditions seront moins intéressantes pour l’Etat, et ensuite parce qu’il est à craindre qu’on l’affecte à des dépenses qui ne sont pas nécessaires puisque décidées après coup pour justifier cet emprunt.
C’est clairement une politique de communication qui va coûter cher, d’abord parce que les conditions seront moins intéressantes pour l’Etat, et ensuite parce qu’il est à craindre qu’on l’affecte à des dépenses qui ne sont pas nécessaires puisque décidées après coup pour justifier cet emprunt.
- artragis
- Messages : 8169
- Enregistré le : 29 janv. 2009, 00:00:00
- Compte Twitter : @francoisdambrin
- Contact :
Il a pas encore emprunté... Alors parle pas trop vite. Il a annoncé la possibilité d'un emprunt aux français tout en disant qu'il pourrait le faire aux marchés comme d'habitude...Autrement dit, on emprunte d’abord et on réfléchit ensuite.
http://zestedesavoir.com une association pour la beauté du zeste.
S’il décidait de ne faire appel qu’aux marchés, ça porterait un coup à sa crédibilité, car ce serait un effet d’annonce sans rien derrière. De plus, une annonce fracassante lors d’une grande première à Versailles !artragis a écrit :Il a pas encore emprunté... Alors parle pas trop vite. Il a annoncé la possibilité d'un emprunt aux français tout en disant qu'il pourrait le faire aux marchés comme d'habitude...Autrement dit, on emprunte d’abord et on réfléchit ensuite.
Ca n’enlève rien au fait qu’il décide d’emprunter sans savoir encore pourquoi faire, ce qui n’est pas très orthodoxe et qui est la caractéristique des politiques dépensières.
- artragis
- Messages : 8169
- Enregistré le : 29 janv. 2009, 00:00:00
- Compte Twitter : @francoisdambrin
- Contact :
C'est faux. Il a annoncé qu'il y aurai un emprunt mais il a dit qu'un collège de partenairs sociaux, d'élus etc. allait se réunir pour donner les priorité et qu'ensuite il lancerait l'emprunt. De plus si tu écoutes vraiment le discours, tu te rendras compte que les grands axes sont donnés.
http://zestedesavoir.com une association pour la beauté du zeste.
Il aurait mieux fait de lancer un emprunt à taux bas, obligatoire pour les gros contribuables, pour consolider la dette publique en réduisant la charge d’intérêts. La mesure aurait été moins populaire mais plus judicieuse. Parce que, excuse-moi, mais dire que l’on ne fera ni rigueur, ni hausses d’impôts, c’est se moquer du monde. Cet emprunt va alourdir la dette qu’il faudra bien rembourser un jour avec des hausses d’impôts.
- politicien
- Site Admin
- Messages : 34347
- Enregistré le : 30 août 2008, 00:00:00
- Compte Twitter : @LActuPolitique
Bonjour,
Oui on connait quelques pistes le Premier ministre a précisé que des séminaires seraient organisés à l'automne avec les ministres concernés, des parlementaires et des représentants de la société civile sur « la croissance verte et le développement durable, l'université de demain, l'économie de la connaissance et le capital humain et la compétitivité de l'économie française ».
Rien n'a été indiqué précisément sur les secteurs technologiques privilégiés. Mais certains ont été nommé comme les nano-technologies, les biotechnologies, la voiture électrique ou plus largement le numérique (logiciels, jeux vidéos, etc.)
Pour les syndicats "l'essentiel" est de savoir "quelles sont les mesures urgentes", comme la "question du pouvoir d'achat" et "les mesures en matière d'emploi".
Pourrait on avoir un emprunt aussi pour relancer l'emploi ?
A plus tard,
Oui on connait quelques pistes le Premier ministre a précisé que des séminaires seraient organisés à l'automne avec les ministres concernés, des parlementaires et des représentants de la société civile sur « la croissance verte et le développement durable, l'université de demain, l'économie de la connaissance et le capital humain et la compétitivité de l'économie française ».
Rien n'a été indiqué précisément sur les secteurs technologiques privilégiés. Mais certains ont été nommé comme les nano-technologies, les biotechnologies, la voiture électrique ou plus largement le numérique (logiciels, jeux vidéos, etc.)
Pour les syndicats "l'essentiel" est de savoir "quelles sont les mesures urgentes", comme la "question du pouvoir d'achat" et "les mesures en matière d'emploi".
Pourrait on avoir un emprunt aussi pour relancer l'emploi ?
A plus tard,
« Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’au bout pour que vous puissiez le dire »
Le débat ne s'arrête jamais sur Actu-Politique
- wesker
- Messages : 32008
- Enregistré le : 18 mai 2009, 00:00:00
- Localisation : Proche de celles et ceux qui vivent dans le pays réel
Cepajuste...Tu as raison sur l'affectation de l'emprunt et j'ai eu l'occasion de déplorer, lors du Congrès de Versailles l'absence de politique industrielle et de retablissement de nos protections économiques pour justifier l'affectation des fonds.
Ensuite, j'ai eu l'occasion d'estimer necessaire l'établissement d'un cahier des charges précis en indiquant les secteurs porteurs et les fonds qui y seraient investis.
Le Gouvernement dispose de 6 mois pour conduire cette reflexion, par conséquent, l'annonce de l'emprunt et sa réalisatin concrète laisse à la majorité le temps d'expliquer aux français son utilité s'ils veulent emporter l'adhesion des français.
Ensuite, j'ai eu l'occasion d'estimer necessaire l'établissement d'un cahier des charges précis en indiquant les secteurs porteurs et les fonds qui y seraient investis.
Le Gouvernement dispose de 6 mois pour conduire cette reflexion, par conséquent, l'annonce de l'emprunt et sa réalisatin concrète laisse à la majorité le temps d'expliquer aux français son utilité s'ils veulent emporter l'adhesion des français.
Six mois, ça fait 2010. Tout ça va prendre du temps pour se réaliser, les retombées ne se feront sentir qu’en … 2012 à peu près. C’est peut-être ça le but de l’opération : améliorer la croissance en 2012, juste avant les élections présidentielles, au prix d’une dégradation des finances publiques. Parce que si c’était un plan de relance par l’investissements, ça serait un peu tard pour répondre à la crise qui se fait sentir aujourd’hui, et puis les plans de relance sont supposés être coordonnés avec nos partenaires européens, pour être plus efficaces. Là, Sarkozy agit en solitaire, de plus il s’éloigne du pacte de stabilité en menant une politique budgétaire laxiste divergente de celle de Merkel qui est plus rigoureuse en la matière. Il se met en infraction avec cette Union européenne qu’il a voulu nous imposer avec son traité de Lisbonne soi-disant simplifié. Non seulement on va payer cher cet emprunt, mais il faudra peut-être, en prime, payer des pénalités à Bruxelles pour non respect de nos engagements.
- wesker
- Messages : 32008
- Enregistré le : 18 mai 2009, 00:00:00
- Localisation : Proche de celles et ceux qui vivent dans le pays réel
Contrairement aux fanfaronnades, il n'y a jamais eu de plan de relance coordonnés au niveau de l'Europe et c'est précisément ce qui justifie qu'on en revienne à l'Europe intergouvernementale...
Concernant l'emprunt, evidemment, il prendra du temps à produire ses effets mais une politique doit arriver à concilier le court terme à travers des mesures d'urgence prise pour répondre à une situation exceptionnelle et des mesures de long terme visant à moderniser les structures économiques...Ce travail n'avait jamais été entrepris par les Gouvernements précédents, y compris par l'UMP présidée par ....Sarkozy, par conséquent, on ne peut que souhaiter que plan dit populaire serve à cela !
Concernant l'emprunt, evidemment, il prendra du temps à produire ses effets mais une politique doit arriver à concilier le court terme à travers des mesures d'urgence prise pour répondre à une situation exceptionnelle et des mesures de long terme visant à moderniser les structures économiques...Ce travail n'avait jamais été entrepris par les Gouvernements précédents, y compris par l'UMP présidée par ....Sarkozy, par conséquent, on ne peut que souhaiter que plan dit populaire serve à cela !
-
- Messages : 6994
- Enregistré le : 28 févr. 2009, 00:00:00
- Parti Politique : Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA)
- Localisation : Village de Normandie
Alors que le déficit budget et la dette de l’Etat explosent parce que le gouvernement renfloue et subventionne, à grands coups d’argent public, les banques et les trusts, Sarkozy et ses ministres veulent en faire payer le coût à la population en réduisant les dépenses utiles à l’ensemble de la société, avec la Révision Générale des Politiques Publiques (suppression de la moitié des postes de fonctionnaires partant à la retraite, 33 500 dont 16 000 dans l'education. Le « grand emprunt national » que voudrait lancer Sarkozy est une tentative de faire avaliser cette politique.
Les députés UMP ont trouvé aussi d’autres idées qui pourraient être intégrées dans le budget 2010, comme l’augmentation du taux de cotisation chômage des fonctionnaires ou la fiscalisation des indemnités journalières pour les accidentés du travail, avant de mettre à l’étude une refonte du système des aides sociales qui laisse craindre des coupes sombres dans ces budgets qui servent aux plus pauvres.
Il n’est pas question, par contre, de montrer du doigt les déficits provoqués par l’augmentation massive, à la faveur de la crise, des subventions accordées par l’Etat aux banques et aux trusts (comme ceux de l’automobile, Airbus ou Areva), qui sont responsables de la crise.
Sarkozy comme Fillon, dimanche dernier, ont annoncé que ces objectifs de l’emprunt allaient faire l’objet d’une concertation, dont la première séance doit avoir lieu le 1er juillet, avec le patronat et les syndicats. Il s’agit pour le pouvoir d’associer ces derniers à sa politique pour tenter de neutraliser la contestation d’une politique qui ruine l’ensemble de la société pour enrichir toujours plus une minorité.
Les députés UMP ont trouvé aussi d’autres idées qui pourraient être intégrées dans le budget 2010, comme l’augmentation du taux de cotisation chômage des fonctionnaires ou la fiscalisation des indemnités journalières pour les accidentés du travail, avant de mettre à l’étude une refonte du système des aides sociales qui laisse craindre des coupes sombres dans ces budgets qui servent aux plus pauvres.
Il n’est pas question, par contre, de montrer du doigt les déficits provoqués par l’augmentation massive, à la faveur de la crise, des subventions accordées par l’Etat aux banques et aux trusts (comme ceux de l’automobile, Airbus ou Areva), qui sont responsables de la crise.
Sarkozy comme Fillon, dimanche dernier, ont annoncé que ces objectifs de l’emprunt allaient faire l’objet d’une concertation, dont la première séance doit avoir lieu le 1er juillet, avec le patronat et les syndicats. Il s’agit pour le pouvoir d’associer ces derniers à sa politique pour tenter de neutraliser la contestation d’une politique qui ruine l’ensemble de la société pour enrichir toujours plus une minorité.
Qui est en ligne
Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur enregistré